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ent liées, car seule une atmosphère de démocratie
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peut créer les conditions nécessaires au libre-échange, et en retour
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seront bien plus efficaces appliqués à l’échelle
mondiale
. Ici, l’impérialisme américain vient se confondre, pratiquement, avec
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pie, d’inertie, d’incompréhension de la situation
mondiale
et d’orgueil inqualifiable. Mais quand elle fait une crise d’idéalism
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Fédération ou dictature
mondiale
? (9 avril 1947)i Six associations d’étudiants américains préconis
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’étudiants américains préconisant un gouvernement
mondial
viennent de fusionner pour constituer le « World Federalist Movement
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raire, il m’apparaît que l’idée d’un gouvernement
mondial
se heurte au scepticisme général, et même, pour peu que l’on insiste,
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« l’humanité n’est pas prête pour un gouvernement
mondial
». La timidité d’esprit que cet argument trahit touche à la mauvaise
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ont pas prêts à accepter l’idée d’un gouvernement
mondial
, mais qu’en savez-vous ? Le seul peuple « sondé » à ce sujet, celui d
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amènent à deux types d’argument : le gouvernement
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serait impuissant, ou bien il serait trop puissant. À l’appui de la t
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sûr contre l’ONU, mais non contre le gouvernement
mondial
. La faiblesse qu’on signale avait une cause précise dans le statut de
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ue beaucoup éprouvent l’urgence d’un gouvernement
mondial
. Ce dernier, pour être effectif, capable de prévenir ou de tuer les
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bserver le processus de la naissance d’un pouvoir
mondial
. D’autre part, il révèle la vraie nature des forces qui s’y opposent
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litaire. Sur quoi les adversaires du gouvernement
mondial
renversent leurs batteries. Ils remarquaient tout à l’heure avec rais
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n conflit. Ils déclarent maintenant qu’un pouvoir
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indépendant de ces gouvernants, né de l’abandon partiel des souverain
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naïvement matérialiste de l’homme.) Ainsi la paix
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ne serait établie qu’au prix d’une sorte de paralysie de l’histoire,
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de plus près les modes d’élection du gouvernement
mondial
et les limites de son pouvoir. En effet, si les membres de l’exécutif
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n pouvoir. En effet, si les membres de l’exécutif
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étaient désignés par les gouvernements nationaux, on retomberait soit
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gnés par les peuples et secondés par un Parlement
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, la possibilité d’une opposition non seulement respectée mais organiq
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ais organique serait sauvegardée. Le gouvernement
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serait alors de type démocratique. (Car il apparaît de plus en plus c
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ons totalitaires.) Quant aux fonctions du pouvoir
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, elles seraient définies par la nécessité même qui nous fait souhaite
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qu’on oppose couramment à l’idée d’une fédération
mondiale
, d’autre part sur l’urgence de discuter les vrais problèmes qui se po
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— militaire ou non —, il en résultera l’hégémonie
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du vainqueur, c’est-à-dire de l’Usonie ou de la Soviétie. Dans ce cas
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radioactives de notre civilisation, la Résistance
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s’organisera, comme une église secrète de la liberté. L’utopie ou la
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ons de la planète. i. « Fédération ou dictature
mondiale
? », Carrefour, Paris, n° 134, 9 avril 1947, p. 1 et 3.