1
guerre militaire est morte, et qu’un gouvernement
mondial
est devenu possible, mais doit émaner des peuples et non des États. V
2
ème, et en insistant sur ses aspects culturels et
mondiaux
. Je pars d’un raisonnement assez simple, en trois points : 1. L’union
3
ne, laquelle ne peut se développer qu’à l’échelle
mondiale
. Commentons brièvement ces conditions de succès : elles nous ramènent
4
tielle d’orienter leur action commune à l’échelle
mondiale
(relations avec les Amériques, l’URSS, l’Afrique noire, le monde arab
5
echnique, l’expansion démographique, la diffusion
mondiale
de la civilisation occidentale et les responsabilités qui en résulten
6
mporte quel autre pays pour faire valoir ces vues
mondiales
: on ne l’accusera jamais de néo-colonialisme ! Et elle est mieux pla
7
sont victorieux et ils établissent le communisme
mondial
; b) nous sommes vainqueurs et nos chères valeurs occidentales sont d
8
nion, uniformisation… Voilà le premier mouvement,
mondial
. Tout se rapproche, tout interfère, tout coopère ou tout se mêle, pou
9
r de sa culture qui fut l’agent de la convergence
mondiale
, un mouvement radicalement contraire de divergence. Ce mouvement de d
10
lerinage aux sources vives de la nouvelle culture
mondiale
. Mais qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage commun, et que
11
n semaine, sans reflux. (Durant la Seconde Guerre
mondiale
, il y aura certains jours où l’Agence recevra 40 000 documents !) Plu
12
le passage à Lausanne de Liane de Pougy — devenue
mondiale
et vraie princesse — est l’un des épisodes les plus proustiens du liv
13
éralisme qui irait de la personne à la fédération
mondiale
. Je tiens aussi beaucoup, dans le même esprit, à la nécessité conjoin
14
français s’étant penchés sur ce problème. L’union
mondiale
ne sera concevable que s’il existe une solide fédération européenne.
15
Ce sera le point d’accrochage d’une organisation
mondiale
. Sans doute d’ici à dix ou quinze ans serons-nous parvenus à créer de
16
eu à peu tomberont en désuétude. Si les problèmes
mondiaux
dépendent en grande partie de la solution des problèmes européens, c’
17
culturelle de la Suisse à Paris, puis à l’échelon
mondial
à l’Unesco. Tous ces services, rendus à son pays, aux dépens de son œ
18
il est à la fois trop petit pour agir à l’échelle
mondiale
; trop grand pour permettre une participation civique réelle ; et san