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humain ». Elle demeure responsable d’une vocation
mondiale
, qu’elle ne pourra soutenir qu’en fédérant ses forces. 3. L’Europe u
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st le premier à lui donner son sens historique et
mondial
dans l’émouvante et solennelle apostrophe finale de Vénus : … bene f
3
e genre humain forme une unité. Grâce au commerce
mondial
dont les Européens ont ouvert les routes, « tous les hommes sont reli
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on des Églises, qui se donneraient un Consistoire
mondial
. Le projet gigantesque d’une fédération mondiale à la fois culturelle
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e mondial. Le projet gigantesque d’une fédération
mondiale
à la fois culturelle, politique et religieuse, fait de Comenius l’un
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chimère ne pourra se mêler. § 14. Le Consistoire
mondial
veillera à ce que toutes les sonnettes des chevaux et toutes les chau
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et le fait pour la première fois dans l’histoire
mondiale
des idées ; mais elle ne doute pas sérieusement d’elle-même. C’est un
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’une nation ! Partie pour instaurer la fraternité
mondiale
et « la société du genre humain », la Révolution va se voir rapidemen
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s locaux, et leur remplacement par une République
mondiale
centralisée : Un corps ne se fait pas la guerre à lui-même, et le ge
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i, à défaut de l’idée positive d’une « république
mondiale
», il n’y a (si l’on ne veut pas tout perdre) que l’ersatz « négatif
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roposés pour établir la paix perpétuelle : l’État
mondial
, les nations fermées, enfin la fédération des États soit par un systè
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n projet de Société des Nations et de citoyenneté
mondiale
: Grundriss der Völker- und Weltbürgerrechts, 1796. La raison et la m
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n que Fichte se fait l’avocat : Toute la monnaie
mondiale
se trouvant dans les mains des citoyens, c’est-à-dire tout l’or et l’
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cependant la première esquisse de l’organisation
mondiale
se prépare et les progrès de la culture universelle s’intensifient pe
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e ». Tantôt il voit l’Europe à la tête du progrès
mondial
, tantôt il la décrit comme promise à la juste vengeance des autres co
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es régions situées au-delà ?156 Sur la fonction
mondiale
de l’Europe, Herder a des vues prophétiques, que vérifie l’évolution
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déjà — l’Europe est en train de trahir sa mission
mondiale
. Dans le recueil intitulé Adrastea, on trouve le dialogue suivant ent
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philosophes aux vues profondes, systématiques et
mondiales
à la Fichte, les deux Schlegel, Hegel et Schelling. Mme de Staël serv
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ans les déclarations de Goethe sur la littérature
mondiale
. 166. Il aura l’occasion de le faire quelques semaines plus tard, l
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our Georg Friedrich Hegel (1770-1831), l’Histoire
mondiale
reflète et traduit la dialectique de « l’Idée qui se réalise », de l’
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caractériser le rôle de l’Europe dans l’Histoire
mondiale
, selon Hegel : J’ai dit que les Orientaux ont su seulement qu’un seu
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uire la paix, et qui a produit la Première Guerre
mondiale
? Le romantisme, en appelant lyriquement et justifiant doctrinalement
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s, mal calculés, et au détriment de cet équilibre
mondial
dont Jouffroy posait les données. Et c’est pourquoi les grands esprit
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acte sera certainement la révolution européenne,
mondiale
même, le duel implacable entre les prolétaires et l’aristocratie de l
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quelle il voyait le noyau d’une future fédération
mondiale
à base chrétienne217. Il s’agissait d’abord pour lui de tenir en éche
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barie mongole », et dont la politique d’hégémonie
mondiale
ne cesserait de duper les nations européennes : Comptant sur la lâch
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l’étoile polaire de sa politique — la domination
mondiale
— est une étoile fixe. Cependant, Marx prévoyait la chute finale du
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» le droit de jouer un rôle actif dans l’histoire
mondiale
. La primauté appartient donc à l’ensemble européen, qu’il définit com
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ù la prééminence de l’Europe dans la civilisation
mondiale
ne saurait être mise en question. Si Renan plus que Ranke croit au pr
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n Preen. Lorsque Burckhardt parle de « l’histoire
mondiale
», il se limite très consciemment à l’Europe, comme le faisait August
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livrer sans un mot aux monarchies ou théocraties
mondiales
, comme c’est le cas en Orient. Si on se place à un point de vue suffi
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e de mener cette « grande politique » à l’échelle
mondiale
, donc d’affronter ce que lui réserve le xxe siècle ? Dans la préface
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l’Histoire et étrangère à la réalité, que l’État
mondial
vers quoi certains tendent […]. La haine de tout ce qui est étranger,
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’arrête pas à 1900 : car c’est la Première Guerre
mondiale
qui l’achève, aux deux sens du terme. De cet achèvement normal, logiq
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1914 donna raison. Car 1914 sonna le glas du rôle
mondial
de l’Europe des nations. Cette catastrophe fut déclenchée dans l’allé
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d’union date des lendemains de la Première Guerre
mondiale
. Et la naissance d’une action politique, économique et culturelle pou
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ne réalité date du lendemain de la Seconde Guerre
mondiale
. Il fallait toucher le fond, c’est fait. L’Europe unie naît à l’histo
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rce à dépasser toutes les frontières et à devenir
mondiaux
. » 257. Ibid., §§ 223 et 224. 258. Par-delà le bien et le mal, §
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e enfin surmonté, mais à l’échelle de l’arbitrage
mondial
, c’est-à-dire à l’échelle des troubles que l’Europe venait de fomente
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nationalistes, obstinément aveugles aux réalités
mondiales
, les auteurs des Traités posèrent ainsi les bases de l’échec de la So
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litaires, d’où devait résulter la Deuxième Guerre
mondiale
. Paul Valéry les juge ainsi : L’Europe avait en soi de quoi ordonne
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ntem trahunt.268 Conçu avant la Première Guerre
mondiale
et terminé en 1917, le livre de Spengler fut en réalité un ouvrage d’
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ront-ils, dès ce siècle, une sorte d’organisation
mondiale
. Pour l’instant, il semble néanmoins que le monde croulerait plutôt q
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isme intégral ». À la veille de la Seconde Guerre
mondiale
, dans une conférence sur le Crépuscule de la Civilisation, il dit sa
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Monde du xxe siècle ? A-t-elle trahi sa vocation
mondiale
? A-t-elle encore conscience d’elle-même ? Le seul fait qu’Ortega et
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te elle retrouve à la fois le sens de sa fonction
mondiale
et le sens de son unité très singulière, qui est unité dans la divers
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e milieu du xxe siècle, après la Première Guerre
mondiale
, lorsque l’on se remit à réfléchir sur ce qui valait encore la peine
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prototype de l’Européen, qui conquit l’hégémonie
mondiale
parce qu’il avait appris à dominer les mers, et dont l’accomplissemen
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’intégration de tous ces choix heureux, le niveau
mondial
s’élèvera. Cette affirmation est l’évidence même, pourvu qu’elle soit
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olution juridique comme dans celui de l’expansion
mondiale
.298 « Pour construire le schéma de ce qui appartient en propre à l’
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n le comparant avec les idéaux des grands empires
mondiaux
à l’Est et à l’Ouest, dont il disait : Ce sont eux qui ont gagné la
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ne commence qu’après la fin de la Seconde Guerre
mondiale
. L’inquiétude et la colère que provoquèrent en Occident les récentes
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aptitude à contribuer à la solution des problèmes
mondiaux
les plus difficiles, y compris ceux qui dépassent de loin les limites
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slogan commercial populaire, le plus grand succès
mondial
de tous les temps, et, ne serait-ce que pour cette raison, elle justi
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ntiques ? N’a-t-elle pas dépassé un certain seuil
mondial
au-delà duquel son destin deviendrait proprement incomparable ? 3° La
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sérieux à la Relève de notre civilisation devenue
mondiale
. On ne voit pas qui saurait mieux qu’elle prescrire les modes d’emplo
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cadre européen (au sens géographique) et le cadre
mondial
(d’origine européenne) s’est agrandi au point qu’en marge des vieille
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ias » est toujours solidaire.306 Sur la mission
mondiale
de l’Europe, interrogeons maintenant deux grands aînés qui eurent le
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cial de notre temps : celui que pose la diffusion
mondiale
d’une technique séparée de l’esprit qui l’a créée. Siegfried enregist
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s pas beaucoup pensé avant que la Première Guerre
mondiale
n’eût compromis la solidité et ce que nous avions cru être l’intangib
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ur survie mais du juste exercice de leur fonction
mondiale
; 2° cette union doit prendre la forme que dictent les structures his
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à contrôler sa vie. Si une véritable civilisation
mondiale
peut jamais être créée, ce sera non pas en ignorant l’existence des g
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voler le fait national. En pleine Deuxième Guerre
mondiale
, il fallait au contraire un certain courage pour oser annoncer le dép
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litique et de la culture, c’est l’idéal d’un État
mondial
dans lequel, pour finir, il n’y aurait plus qu’une seule culture unif
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ne critique pas tel ou tel projet d’organisation
mondiale
. Ces projets relèvent du domaine de l’organisation, de l’ingéniosité
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Si la Paneurope est créée, en tant que puissance
mondiale
à droit égal, elle pourra constituer avec l’Amérique, la Grande-Breta
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tion, l’Europe a été l’épicentre de deux conflits
mondiaux
qui ont eu avant tout pour origine l’existence sur ce continent de tr
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parties contractantes : Considérant que la paix
mondiale
ne peut être sauvegardée que par des efforts créateurs à la mesure de