1
tion, l’Europe a été l’épicentre de deux conflits
mondiaux
qui ont eu avant tout pour origine l’existence sur ce continent de tr
2
, les styles étaient continentaux et sont devenus
mondiaux
au xxe siècle : roman, gothique, classique, baroque, romantisme, réa
3
uffit de situer ce phénomène dans une perspective
mondiale
pour le ramener à ses justes proportions. a) Nos langues littéraires
4
ransnationaux, de conventions passées à l’échelle
mondiale
; – problèmes sociaux, écologiques et culturels, en tant qu’ils relèv
5
tière. Nous voici sur le seuil périlleux de l’ère
mondiale
. La crise de notre civilisation, provoquée par son expansion même — m
6
notre éclipse. Au lendemain de la Première Guerre
mondiale
déclenchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait cette phrase c
7
u cours des années qui suivent la Première Guerre
mondiale
, les dictatures prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent en Russi
8
elle pressent déjà la perte de sa longue royauté
mondiale
. Déjà le communisme lui dispute, non seulement en Asie et en Afrique,
9
flambeau de la civilisation ». La Seconde Guerre
mondiale
, née de cette crise interne, va précipiter l’écroulement de l’hégémon
10
rain de se faire, et que voilà franchi le « seuil
mondial
», comment imaginer que la civilisation diffusée par l’Europe à tous
11
osophes de l’Europe, qui poursuivent l’inventaire
mondial
initié à la Renaissance par nos découvreurs de l’espace et du temps d
12
ts sérieux à la relève d’une civilisation devenue
mondiale
. Nous connaissons les circonstances de la chute de celles qui nous on
13
péril blanc. La civilisation européenne, devenue
mondiale
, n’est menacée en fait que par les maladies qu’elle a produites et pr
14
Amérique latine, cependant qu’une volonté d’union
mondiale
anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuménique des Église
15
otre Europe n’est plus en mesure de jouer un rôle
mondial
, d’assurer seul sa défense, de se nourrir seul, au spirituel comme au
16
oin les plus forts, dépendent autant de l’opinion
mondiale
que celle-ci du dollar ou de la télévision. Une interdépendance unive
17
e unitaire que ce double mouvement de convergence
mondiale
et de diversification locale ne mette en crise permanente. Huit-cent-
18
ays à des mouvements de convergence européenne et
mondiale
, même s’ils disent s’inspirer du propre exemple de la fédération des
19
(communale, régionale, nationale, continentale ou
mondiale
, selon les cas), il ne reste qu’à désigner le niveau de compétence où
20
lieue » signés au lendemain de la Première Guerre
mondiale
— Versailles, Saint-Germain, Trianon, Sèvres, Neuilly —, qui ont balk
21
’Europe et fourni les motifs de la Seconde Guerre
mondiale
. Aujourd’hui, cette même confusion sert de prétexte au premier nigaud
22
la fois trop petits si on les regarde à l’échelle
mondiale
, et trop grands si l’on en juge par leur incapacité d’animer leurs ré
23
iers congrès, aux lendemains de la Seconde Guerre
mondiale
. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Europe » — co
24
ssionnelles et culturelles tantôt locales, tantôt
mondiales
, domiciles multiples permettant de satisfaire alternativement les bes
25
rticiper à des tâches plus vastes (continentales,
mondiales
). Il apparaît ainsi que le fédéralisme politique — cas particulier d’
26
municipale, régionale, nationale, continentale ou
mondiale
— et fixer à ce niveau les pouvoirs de décision ; 3° à admettre une p
27
ussi protestant, ce qui représente une allégeance
mondiale
(ce serait pareil si j’étais communiste, ou catholique, évidemment).