1
d’abord l’Europe d’aujourd’hui dans les réalités
mondiales
, puis dans les réalités occidentales. On essaiera ensuite de formuler
2
era plus élevée. L’accroissement de la population
mondiale
et de ses « besoins » par tête en énergie et en matières premières —
3
parvenir à des résultats appréciables à l’échelle
mondiale
. Déséquilibres démographiques ; désintégration sociale et culturelle
4
d’hui. L’Europe va-t-elle faillir à cette mission
mondiale
? Le peut-elle sans trahir ses raisons d’être et abdiquer, avec ses r
5
s indépendants depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale
. Et tous ont adopté le modèle européen de l’État centralisé à souvera
6
tant la situation de l’Europe dans la conjoncture
mondiale
, qu’en est-il de sa situation à l’intérieur de l’Occident ? La plupar
7
à Vladivostok ; bien plus : dans une conjoncture
mondiale
, car c’est du monde entier que viennent dorénavant les grands avertis
8
le poids commercial de la Communauté sur la scène
mondiale
se double d’un certain poids politique. Force est cependant de consta
9
le credo du xixe européen adopté par les masses
mondiales
du xxe siècle. Dans ce domaine, point de lois ni de mystères autres
10
éponse se multiplient Vue dans une perspective
mondiale
, l’Europe n’a pas été seulement l’initiatrice de l’aventure industrie
11
le plus intense de productivité et de rayonnement
mondial
: ce fut l’histoire du xixe siècle et de la colonisation. Celle-ci c
12
e. La décolonisation qui suivit la Seconde Guerre
mondiale
fut achevée pour l’essentiel autour des années 1960, en ce qui concer
13
ssaires au niveau suprarégional ou national voire
mondial
ou continental ; des processus de solidarité restent à établir ou à m
14
ons à une globalisation des problèmes à l’échelle
mondiale
, que les interdépendances augmentent et que des menaces sérieuses met
15
civilisation. Il est temps de libérer l’économie
mondiale
de sa servitude la plus angoissante : la production, pour 350 milliar
16
er le problème global de l’énergie. Consommation
mondiale
d’énergie : en 1900 500 millions de TEP* en 1950 1 700 en
17
plupart des prévisions présentées à la Conférence
mondiale
de l’énergie tenue à Istanbul en octobre 1977, devrait augmenter sans
18
selon ces mêmes experts officiels, la production
mondiale
d’énergie en 2020 ne pourrait en aucun cas dépasser 25 milliards de T
19
rgie primaire (pétrole, puis uranium) à l’échelle
mondiale
deviendrait pour les Européens une catastrophe économique absolue — s
20
% en 2050 si l’on continue… Une guerre nucléaire
mondiale
aurait des conséquences désastreuses à cet égard : elle pourrait détr
21
la progression urbaine, tandis que la population
mondiale
aura doublé. La révélation de cette stérilisation de la terre, qui co
22
ieur à celui des arbres en croissance21. Le recul
mondial
des forêts oblige des millions d’hommes et de femmes à parcourir des
23
s organisations privées ou mixtes, européennes ou
mondiales
, une fin de non-recevoir anticipée dès l’instant où une solution comm
24
is l’apparition, à la suite de la Première Guerre
mondiale
, des États totalitaires de Staline, Mussolini et Hitler, imités après
25
ssolini et Hitler, imités après la Seconde Guerre
mondiale
par près d’une cinquantaine de dictatures à parti unique, en Europe d
26
par Paris. Mais au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale
, lorsque se découvrit l’horizon européen, c’est-à-dire supranational,
27
op petits pour jouer un rôle effectif à l’échelle
mondiale
, ou pour assurer leur défense ; — qu’ils sont trop grands — à deux ou
28
es, n’est pas européen et représente des intérêts
mondiaux
dont certains peuvent s’écarter sensiblement des nôtres » (R. Close,
29
qu’ont été créés dès la fin de la Seconde Guerre
mondiale
quelque 80 États-nations de toutes tailles, succédant aux anciennes c
30
s du terme). Ils veulent au contraire une société
mondiale
où la différence soit non seulement reconnue mais cultivée. Ils deman
31
les ressources de la Terre. Concerter à l’échelle
mondiale
les transferts de technologie. Tout cela suppose des pouvoirs fédérau