1
est pas l’homme le mieux armé, mais celui dont le
moral
est le plus solide. Quand on lit les travaux historiques les plus sér
2
lutte nouvelle. C’est à cette sorte de jiu-jitsu
moral
que nous devrions nous exercer. Si l’on y déployait le quart de l’éne
3
s compensée par un salutaire redressement du sens
moral
et communautaire. Le réalisme très paysan et très helvétique de Nicol
4
le, cette catastrophe humaine, l’un des désastres
moraux
de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faut
5
plus qui a été tué. Un peuple en guerre sauve son
moral
en se dopant, en forçant l’illusion ; un peuple neutre, en avouant le
6
ouvelles de l’Esprit ! Quand toutes les positions
morales
et matérielles sont ébranlées, comme elles le sont depuis quelques se
7
squ’ici, matériellement parlant. Quant aux effets
moraux
, sur notre peuple, de ce tour de force prolongé, ils sont hélas plus
8
pour relever son économie, son niveau de vie, son
moral
, et pour assurer sa défense. Or, peut-on dire que l’attitude plus que
9
à justifier, mais non pas les principes du devoir
moral
, considérés comme révélés, invariables désormais et au surplus indisp
10
ou moins « joyeusement consentis », de « tortures
morales
», de « tentation surmontée », etc. Sans délai, sans débat, sans le m
11
les modifier ; en revanche, quantité de préceptes
moraux
que tel peuple tient pour la traduction directe des réalités fondamen
12
s, reprennent inlassablement l’attaque contre nos
morales
religieuses ou profanes sous prétexte qu’elles ne sont que de « simpl
13
montrer que les règles et préceptes de toutes les
morales
humaines sont conventionnels, et non pas « naturels », sont des norme
14
ient. Reconnaître que les normes et prescriptions
morales
sont des conventions ne signifie donc pas qu’elles soient méprisables
15
plus, l’assimilation des normes et prescriptions
morales
aux règles d’un jeu ne signifie nullement qu’il faille les prendre à
16
us abandonnez la responsabilité d’établir le code
moral
au « monde », c’est-à-dire aujourd’hui et en fait aux savants et à l’