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r une raison très simple, d’ordre intellectuel et
moral
: parce que nous refusons de subordonner la culture à la politique, —
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u prétende justifier sa politique par des raisons
morales
ou doctrinales, et qu’il dise par exemple : — « Après tout, soyons ob
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ie. Par les règles qu’elle institue, religieuses,
morales
, juridiques, elle pose un ordre, distingue le bien du mal, définit le
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rant, de membre d’une Église, de l’homme pieux et
moral
. Je parle d’une manière plus générale du type d’homme (croyant ou non
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oute l’autorité qu’on retire à la religion et aux
morales
en dérivant. Cette situation est toute nouvelle dans l’histoire de l’
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» (Toynbee), c’est-à-dire de regagner en prestige
moral
ce que nous perdons en puissance politique, et de regagner par l’expl
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universelle de sa religion, de sa raison, de ses
morales
variées, de sa technique et de ses formes politiques est typique de l
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ristan, pris de passion, viole tous les interdits
moraux
, sociaux et religieux ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dan
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’est que les mobiles spirituels et les impulsions
morales
nécessaires leur ont manqué. Au contraire, le chrétien a été capable
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ente me paraît donc bien moins de mettre un frein
moral
au cours de la technique, que de l’accélérer puissamment, jusqu’au po
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avantage de rendre vain toute espèce de jugement
moral
, actuel ou rétroactif, et de ridiculiser d’avance toute demande de co
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etient un climat de confusions intellectuelles et
morales
dont les seuls staliniens ont pu se réjouir. Leur crise présente appe
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rappée de sanctions immédiates, qui ne sont point
morales
, mais physiques. On ne fait pas de découvertes à coups de mensonges,
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e à ce mythe : la Nation. Elle autorise autant de
morales
fermées qu’il y a de nations, s’instituant les seuls juges du sens de
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liques d’une attitude qui échappe à tout jugement
moral
. C’est la politique œdipienne qui tombe seule sous le coup de la crit
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n d’Iseut — l’obstacle étant généralement social (
moral
ou coutumier, voire politique) à tel point qu’on le voit se confondre
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ns. C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous
moraux
de l’époque victorienne et bourgeoise, et aux succès des analystes et
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le sens esthétique du lecteur et révolte son sens
moral
… Mais il se peut aussi que l’incongruité d’une telle comparaison fass
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e frère et la sœur, la qualité de leurs exigences
morales
et de leurs nostalgies spirituelles composent un philtre d’une effica
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à des motifs accidentels et différents, scandale
moral
dans le cas de Lolita, manifestation politique dans le cas du Docteur
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toute femme aimée une Iseut, même si nul interdit
moral
ou nul tabou ne vient symboliser, pour les besoins de la fable et la
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suite de méditations sur le thème du tout-ou-rien
moral
qui caractérise Kierkegaard. On ne peut dire précisément de Kassner q
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ncarne donc, si l’on ose dire, l’absolu nihilisme
moral
. Il séduit par la seule énergie du désir. Je ne l’imagine pas du tou
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sphyxie par le rabâchage de toutes les absurdités
morales
et religieuses ». Loin de Bâle, loin de Triebschen, loin de Bayreuth
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vivant. Enfin tous les deux ont raison contre nos
morales
de série, hygiéniques, étatiques, et sans style ni virtù. Dès qu’un d
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que structurées de l’intérieur. 2°) Les avantages
moraux
et civiques du petit pays sur la grande nation ont été formulés, depu
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e confirmées — et sans doute de s’étendre du plan
moral
, civique et politique, aux domaines de l’administration, de l’économi
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r nous opposer de front : nos options politiques,
morales
et religieuses. Et nous voici bientôt dans l’euphorie de la contestat
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jeune colonel d’aviation Cheshire, du Réarmement
moral
, exige d’abord un retour à Dieu et dénonce mon rapport comme « antich