1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 ’un ensemble de causes économiques, politiques et morales , dont les « intellectuels » m’apparaissent responsables pour une part
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
2 cupé exclusivement par les aspects économiques et moraux , il semble bien qu’il n’ait pas vu que si la puissance bourgeoise éta
3 ques. Il accorde autant d’importance aux facteurs moraux de l’histoire, et par là même sa critique se révèle plus féconde du p
4 iques, des styles de vie, des conceptions d’ordre moral . C’est ici qu’une question plus profonde me paraît devoir être posée 
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
5 me de la bourgeoisie, dans ses luttes sociales et morales , scientifiques et religieuses, ce fut toujours la raison raisonnante,
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
6 économiques., transmutation de toutes les valeurs morales , etc. Et tous ces sens se chevauchent pour former dans l’esprit des p
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
7 séduits par certains résultats matériels et même moraux , et par l’euphorie juvénile qui paraît bien s’être emparée d’une part
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
8 éhensibles » ; les transformations économiques et morales incalculables provoquées par le socialisme d’État ; enfin le défaut c
9 ands trusts, anarchie dans l’enseignement, et dix morales contradictoires dont aucune ne sait plus, ou n’ose plus avouer à quel
7 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
10 ertion, je m’appliquerai à définir le seul aspect moral de mon sujet : quelle est l’attitude de pensée, le parti pris fondame
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
11 de la pensée. (De même que pour Kant, le sérieux moral est purement formel.) D’où l’excessive technicité de leur langage. Av
12 ut être aliénée au premier automatisme venu, même moral , cependant que d’autre part notre esprit débrayé, comme un psychologu
13 as, dès l’origine, sans recours à nos conventions morales et sociales76. Le fameux « compromis social » à la nécessité duquel c
14 pas assez vu l’ironie qui se cache sous son doute moral . Et que Descartes est avant tout un penseur dangereux. Un Maritain lu
9 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
15 ossible le mystère, en illustrer les conséquences morales . Si la culture refuse d’agir, c’est qu’elle estime que l’action dépen
16 e indicible, et c’est la suite de ses contrecoups moraux qui nous permettra seul de le décrire. Un acte n’est rien s’il ne com
17 c les mains, ce sera la description des attitudes morales qui favorisent l’actualité de la pensée, qui en résultent, et qui en
18 fondent presque toutes nos exagérations, utopies morales , subtilités intempérantes, ou enthousiasmes politiques. Quelques exem
19 urs des pages qui précèdent, cerné les caractères moraux de son activité, dans le domaine de la culture. Mais j’indiquerai les
20 La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral et social par excellence ; mais dans son acte seulement, c’est-à-dire
21 nes à la technique, à la spéculation, et à l’agir moral . Sinon l’abstraction n’est plus qu’une désincarnation des signes, et