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ordre extrême de nos mœurs, dans la confusion des
morales
et des immoralismes qui en vivent, aux moments les plus purs d’un dra
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que nous chérissons ce malheur, cependant que nos
morales
officielles et notre raison les condamnent. L’obscurité du mythe nous
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où l’immoralisme se révèle plus exténuant que les
morales
anciennes. Le culte de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu
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tre vie hâtive, notre culture et le ronron de nos
morales
sont en passe de nous faire oublier la sévère réalité. Dresser le myt
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nduit même au-delà de l’origine de toutes valeurs
morales
, au-delà du plaisir et de la souffrance, au-delà du domaine où l’on d
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ne s’agit plus ici des souffrances corporelles ou
morales
qu’entraîne la mortification des sens et de la volonté, mais l’âme so
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la moitié du mythe, son aspect diurne, son reflet
moral
dans notre vie de créatures finies. Il y manque l’aspect nocturne, l’
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écisément où s’évanouissent toutes les catégories
morales
, — par-delà le Bien et le Mal, dans le transport, et dans la transgre
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t du règne de Louis XV, ne sont plus même d’ordre
moral
, mais intellectuel et physique. La distinction de l’esprit et de la c
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ologique. On a trop vite jugé le « rousseauisme »
moral
en attribuant à l’auteur du roman les croyances de ses personnages. S
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ssout dans une critique sceptique, tandis que les
morales
s’abâtardissent, et que tout élément « sacré » disparaît de la vie so
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communes. » Et plus loin : « Il y a peu de peines
morales
dans la vie qui ne soient rendues chères par l’émotion qu’elles excit
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e, oisive et lectrice de romans. Ici encore, deux
morales
s’affrontent. Les barons félons de la légende sont figurés par les te
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s bases financières160 et non plus religieuses ou
morales
. À dire vrai, les seuls écarts considérés comme intolérables sont ceu
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gines. Et dès lors, redescendre au-dessous de nos
morales
, ce n’est pas nous libérer de leurs interdictions, mais nous livrer à
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use, ascétique, attire à elle tous les sentiments
moraux
; la sensualité, abandonnée au diable, se venge terriblement. Que l’u
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rs contrainte par la dépréciation des résistances
morales
et privées, non moins que par la dénaturation de la guerre. D’une par
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mites qui répondaient en même temps à un principe
moral
et à une nécessité pratique ». Il s’agissait d’éviter des dépenses ex
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le mariage 1.Crise moderne du mariage Deux
morales
s’affrontaient au Moyen Âge : celle de la société christianisée, et c
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issension au sein de laquelle nous vivons de deux
morales
, dont l’une est héritée de l’orthodoxie religieuse, mais ne s’appuie
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de la composer symboliquement dans nos catégories
morales
. Rôle d’exutoire, rôle civilisateur. Mais le mythe s’est déprimé et p
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n’y a plus, à proprement parler, conflit de deux
morales
hostiles — et par suite plus de mythe possible — mais on approche d’u
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ette propagande dont le succès caractérise l’état
moral
de l’époque, est à la fois de nous obséder par l’idée d’un bonheur fa
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t de redéfinition de l’institution et des devoirs
moraux
qu’elle implique190. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goe
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forcée de l’eugénisme réussira, là où toutes nos
morales
échouent, entraînant l’effective abolition du besoin « spirituel », e
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e répète, ses mobiles ne sont nullement d’ordre «
moral
», mais plutôt militaire. 195. Depuis que ceci a été écrit, les évén
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ilistin que dénoncent les romantiques, ou l’homme
moral
pris dans les rets sociaux, et incapable désormais de concevoir les v
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oblème de l’adaptation de deux êtres physiques et
moraux
des plus hautement organisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’obéi
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, tellement plus important que toutes vos petites
morales
et garanties de bonheur bourgeois ! » Du cynisme au tragique romantiq
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uissance indéfinie et qui domine les contingences
morales
. Mais alors, on peut être certain qu’un pareil mythe est né de la rêv