1 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
1 jeu en main ! C’est lui qui invente nos sophismes moraux , efface nos catégories, transforme ce péché habituel en une « vertu »
2 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
2 es, me disent-ils, donc nous n’avons pas le droit moral de nous battre contre Hitler. » — Nous sommes tous coupables, certes,
3 e même mal ! En nous par des moyens spirituels et moraux , hors de nous par des moyens matériels et militaires, conformément à
4 ue cela soit aussi simple ! Ne fût-ce que pour le moral militaire. Car, ainsi qu’aimait à le répéter un fameux général autric
3 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
5 e. Le milieu mondain le plus suavement correct et moral peut fort bien être préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
6 plus en plus de peine à concevoir que le jugement moral garde un sens, et que la personne existe comme un tout, à la fois aut
7 prétendre expliquer la conduite et les décisions morales d’un tout par la description du fonctionnement de quelques-unes de se
8 tes qu’il nous sert pour justifier nos démissions morales . Mais en fait de prétextes, il en a de meilleurs que la science et qu
9 s tous les ordres, à ses jugements esthétiques ou moraux , à tout ce qui qualifie l’individu et lui permet de se posséder en ta
4 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
10 s qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou moral  ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin parfois souffle doucement sur l
11 ns le même temps le développement aberrant de nos morales rationalistes, puis individualistes, puis irrationalistes, tous ces s
12 élangés dans nos vies, nous a fait perdre le sens moral élémentaire, c’est-à-dire la conscience immédiate d’un absolu qui ser
13 lu d’un bien et d’un mal non relatifs à nos idées morales , aux suggestions aveuglantes de l’instinct ou aux pressions de l’inté
14 mieux que les pires tyrannies d’ahurir notre sens moral … J’allais écrire que le seul remède serait de lui opposer la sémantiq
15 t montré d’une manière convaincante que l’homme «  moral  » n’était qu’un hypocrite, un faible, un refoulé ou un raseur. Mais l