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jeu en main ! C’est lui qui invente nos sophismes
moraux
, efface nos catégories, transforme ce péché habituel en une « vertu »
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es, me disent-ils, donc nous n’avons pas le droit
moral
de nous battre contre Hitler. » — Nous sommes tous coupables, certes,
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e même mal ! En nous par des moyens spirituels et
moraux
, hors de nous par des moyens matériels et militaires, conformément à
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ue cela soit aussi simple ! Ne fût-ce que pour le
moral
militaire. Car, ainsi qu’aimait à le répéter un fameux général autric
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e. Le milieu mondain le plus suavement correct et
moral
peut fort bien être préféré par le diable à ces milieux bohèmes et de
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plus en plus de peine à concevoir que le jugement
moral
garde un sens, et que la personne existe comme un tout, à la fois aut
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prétendre expliquer la conduite et les décisions
morales
d’un tout par la description du fonctionnement de quelques-unes de se
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tes qu’il nous sert pour justifier nos démissions
morales
. Mais en fait de prétextes, il en a de meilleurs que la science et qu
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s tous les ordres, à ses jugements esthétiques ou
moraux
, à tout ce qui qualifie l’individu et lui permet de se posséder en ta
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s qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou
moral
? Pour dissiper l’hypnose, le médecin parfois souffle doucement sur l
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ns le même temps le développement aberrant de nos
morales
rationalistes, puis individualistes, puis irrationalistes, tous ces s
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élangés dans nos vies, nous a fait perdre le sens
moral
élémentaire, c’est-à-dire la conscience immédiate d’un absolu qui ser
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lu d’un bien et d’un mal non relatifs à nos idées
morales
, aux suggestions aveuglantes de l’instinct ou aux pressions de l’inté
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mieux que les pires tyrannies d’ahurir notre sens
moral
… J’allais écrire que le seul remède serait de lui opposer la sémantiq
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t montré d’une manière convaincante que l’homme «
moral
» n’était qu’un hypocrite, un faible, un refoulé ou un raseur. Mais l