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docrine, le christianisme se contente de conseils
moraux
très sévères, et de conseils d’hygiène vagues ou aberrants. D’un côté
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tout ; de l’autre, les problèmes et les tortures
morales
… Les Églises chrétiennes ont toujours mieux réussi dans leurs efforts
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roblèmes que s’il entre en conflit avec le devoir
moral
. Il n’est pas un problème en soi. On peut tuer par jalousie, ou parce
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aucoup moins à quelque répression d’ordre social,
moral
ou religieux (comme dans le cas des complexes, selon Freud) qu’à la n
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n d’Iseut — l’obstacle étant généralement social (
moral
ou coutumier, voire politique) à tel point qu’on le voit se confondre
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ns. C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous
moraux
de l’époque victorienne et bourgeoise, et aux succès des analystes et
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le sens esthétique du lecteur et révolte son sens
moral
… Mais il se peut aussi que l’incongruité d’une telle comparaison fass
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e frère et la sœur, la qualité de leurs exigences
morales
et de leurs nostalgies spirituelles composent un philtre d’une effica
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à des motifs accidentels et différents, scandale
moral
dans le cas de Lolita, manifestation politique dans le cas du Docteur
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toute femme aimée une Iseut, même si nul interdit
moral
ou nul tabou ne vient symboliser, pour les besoins de la fable et la
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s’en prendre à Dieu et à son Fils. Déjà « le Dieu
moral
est réfuté ». Que va dire l’Autre ? C’est dans la vie du Don Juan des
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ncarne donc, si l’on ose dire, l’absolu nihilisme
moral
. Il séduit par la seule énergie du désir. « Je ne l’imagine pas du to
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sphyxie par le rabâchage de toutes les absurdités
morales
et religieuses ». Loin de Bâle, loin de Triebschen, loin de Bayreuth
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vivant. Enfin tous les deux ont raison contre nos
morales
de série, hygiéniques, étatiques, et sans style ni virtu. Dès qu’un d
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suite de méditations sur le thème du tout-ou-rien
moral
qui caractérise Kierkegaard. On ne peut dire précisément de Kassner q
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saint Paul ; mais, préalablement à tout jugement
moral
, il s’agit de la reconnaissance d’une bipolarité, d’une tension perma
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es : sociales, économiques et politiques, ou même
morales
. D’une part (en tant que religions), elles expriment ces réalités, el
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dans la synthèse de la personne. Deux déviations
morales
, symétriques, la tentent dès lors en permanence : a) La sexualité con
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e critique, des préceptes, attitudes et jugements
moraux
évidemment dictés par les circonstances, par la passion d’un chef réa
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tique qu’il recommandait lui-même d’appliquer aux
morales
ritualistes et magiques de son temps. Il nommait cela : « discerner l
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es particulières où il a été fait, cet acte était
moral
, presque religieux… mais ce sont là de misérables sophismes. En admet
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onscience par un sentiment de culpabilité d’ordre
moral
. Les religions hindouistes et surtout bouddhistes, ayant pour fin sup
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e en bonnes recettes. Au contraire, les doctrines
morales
déduites à tort ou à raison des évangiles, mais surtout de saint Paul
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prit : mais ceux-là ne cherchent plus de recettes
morales
, sachant bien que leur personne est en jeu, et qu’il n’y a pas au mon