1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 ntré comment ce petit pays avait pu tenir le rôle moral d’une grande nation. Mais dans le monde en mutation de cette seconde
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
2 ertueux, sera sans cesse évoqué pour soutenir son moral . Que peuvent devenir les Suisses dans cette affaire ? On les voit enc
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
3 s à l’actuel régime démocratique, tout l’avantage moral appartient sans conteste au second. La corruption, la tyrannie mesqui
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
4 toire, elle l’a élevée à la hauteur d’un principe moral intangible, indépendant des contingences politiques et même peut-être
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
5 re aussi ce qu’il en coûte et de quels sacrifices moraux et matériels il a fallu payer l’établissement de cette espèce de prot
6 comme cause de faiblesse matérielle, de divisions morales et de guerres civiles. Sur l’importance vitale — et peut-être exempla
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
7 ce et de science, de matérialisme et de principes moraux , de méfiance à l’égard du destin et de hardiesse dans l’invention pra
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
8 Et cela conduit à poser la question des critères moraux du Suisse moyen. Sont-ils encore ceux de sa religion, ou déjà ceux de
9 u de l’effort ni la valeur d’une action du mérite moral de son auteur. D’où il résulte, par exemple, que le goût du travail c
10 arisés. Quels peuvent bien être leurs critères du moral et de l’immoral ? Je n’en ai découvert qu’un seul : « La discipline,
11 n’est pas le signe d’un quelconque « relâchement moral  » (comparé à la Suisse patriarcale), mais au contraire, dirais-je, d’
12 grande partie de nos mœurs, notre exigeant souci moral et notre méfiance pour les cérémonies, — à moins que son adoption n’a
13 en soi, ni des petites dimensions matérielles ou morales , mais au contraire de la pluralité des dimensions et de la variété de
14 ses, et l’intérêt presque exclusif porté au drame moral (même en amour) et à la formation de la personnalité. Le sentiment de
15 il est professeur) et responsable des conclusions morales que l’on pourrait tirer de son système. Il ne fera donc pas de systèm
16 t à un échange insistant de bons conseils, d’avis moraux , de recettes d’hygiène et d’admonestations religieuses. Le civisme he
17 nce particulière sur le chapitre des indignations morales qu’ils opposent au moralisme « embourgeoisé » et « hypocrite » des « 
18 on mérite propre (ou contenu) que sur les mérites moraux de ceux qui ont à le résoudre, ou qui l’auraient déjà tranché à leur
19 assumer dans toutes ses dimensions non seulement morales mais politiques, et non seulement économiques mais spirituelles. Fédé
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
20 que structurées de l’intérieur. 2. Les avantages moraux et civiques du petit pays sur la grande nation ont été formulés, depu
21 e confirmés, — et sans doute de s’étendre du plan moral , civique et politique, aux domaines de l’administration, de l’économi