1 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
1 fusion, qui, finalement, ne peut conduire qu’à la mort . L’amour-passion tel que nous le concevons a inspiré tous les arts en
2 ibué est incroyable. Il a le droit de condamner à mort ses hérétiques et incroyants, droit que n’a plus aucune Église, Dieu
2 1971, Articles divers (1970-1973). Souvenir d’Honegger et de Nicolas de Flue (1971)
3 l vient d’écrire Jeanne au bûcher et La Danse des morts avec Claudel. De quinze ans son cadet, inconnu du grand public, je ne
4 Roi David, Judith, Jeanne au bûcher, la Danse des morts , Nicolas de Flue, l’Oratorio de Noël, mais aussi le Cantique pour Pâq
3 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
5 contraintes effrayantes du sacré et du culte des morts , des mythes tribaux, des modes révérées de la Cour avant de l’être de
4 1972, Articles divers (1970-1973). Qu’est-ce que la culture ? : quatre thèses et une hypothèse (juin 1972)
6 le — deux guerres mondiales, soixante millions de morts . Et il faut restituer dans leur autonomie les cités et régions créatr
5 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
7 istance des États-nations en 2000 impliquerait la mort de l’Europe comme entité. L’échec définitif du Marché commun des Six
6 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
8 he la passion de Tristan et d’Iseut : et c’est la mort . ⁂ J’ai laissé jusqu’ici dans l’ombre cet aspect, trop souvent, trop
9 op facilement cité, du « beau conte d’amour et de mort  ». Les obstacles sociaux, coutumiers ou sacrés, ont cédé à nos scienc
10 ue la séparation la plus irrémédiable est dans la mort , et toutes nos sciences, ici, se récusent et se taisent. Or c’est ici
11 eur vie, car ils ont beu leur destruction et leur mort  ». Certes, c’est vrai pour leur existence dans ce monde, mais ils ont
12 ort qu’il me donne l’audace de négocier avec la mort . Et Wagner, le dernier auteur de la légende qu’il a su recréer d’apr
13 r sa musique, vrai langage du mythe essentiel, la mort transfigurante des amants. Cette mince bande jaune sur la mer, dans l
14 actuelles », le jour de l’Ange. Cet horizon de la mort est l’ultime sens du mythe. Mais il faut croire aux anges pour y croi
15 produit à l’aube de la troisième nuit qui suit la mort terrestre : c’est la rencontre de l’âme avec son moi céleste à l’entr
16 de Tristan : ce qui se passe trois jours après la mort d’amour. Iseut n’évoque-t-elle point cette forme de lumière qu’on ne
17 oquant la passion créatrice, ce ne serait plus la mort , ce serait dès ici-bas, l’altérité même du prochain. Que l’Autre soit
18 vertes fulgurantes. Le Roman en prose parle de la mort comme nul moderne adaptateur ne l’a osé. Tristan surpris par le roi M
19 ardon pour la Reine mais dit de lui-même : « Ah ! Mort , viens voir Tristan et finis ses douleurs ! » Il en reste chez Bédier