1 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
1 être un moment héroïque de notre lutte contre la mort . Imposer l’ordre et la mesure humaine à l’anarchie des forces naturel
2 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
2 de plus en plus gouvernés nécessairement par les morts . » Tout cela résume les effets nécessaires de deux séries de phénomèn
3 germe dans ces formules de Comte et de Hegel. Les morts gouvernent les vivants : c’est le déterminisme historique. Organiser
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
4 inquiétude du cœur et de l’esprit qui naît de la mort des amitiés. Plus angoissante encore, elle règne innommée et panique
5 stiques et des dictateurs. Les lieux communs sont morts et embaumés : déjà, on leur fait des musées. Ou pire : ils n’ont jama
4 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
6 doit se confondre avec ces intérêts sous peine de mort . La Diesseitigkeit de la philosophie hitlérienne a été fort bien expr
5 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
7 viduelle : on ne peut pas ressusciter des mesures mortes . Je dis qu’elle sera personnelle, qu’elle sera la mesure de l’homme e
6 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
8 douceur de vivre, mais qui sera la honte de notre mort si nous n’y portons des mains fortes. Il est temps de proclamer vaine
9 ’expression même de Marx. « Marx, révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec une précision que la publication des écrit
10 ’elle prend son gîte à l’abri des atteintes de la mort , mais aussi de la vie. Le système politique qui se réclame encore de
11 ne ce que Dieu voudra ! J’aurai du moins gagné ma mort . J’aurai vécu. Le sort du monde n’est pas dans les fatalités. Il est
12 hacun de nous la lutte ouverte de la vie et de la mort  ; tous ceux qui refusent l’instant, la tâche minime et réelle, au nom
13 inexorable de la masse — cette immense peur de la mort  —, le régime que dès maintenant la volonté blessée des hommes francs,
7 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
14 à où l’on touche les vraies bornes de l’homme, la mort , la destruction, l’angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un
15 t attirer l’attention sur le rapport de vie ou de mort qui unit l’homme, être pensant, à son langage. Le mot, corps d’une id
16 on, le point éblouissant de la métamorphose où la mort et vie se confondent dans une nouveauté absolue. L’imagination du lan
17 e, leur pensée, leur action, leur lutte contre la mort et l’anarchie. Les Juifs ont eu la Loi et la prophétie ; les Grecs, l
18 qui pourrait signifier aussi bien la condamner à mort et l’extirper de son être, fût-ce pour l’introduire dans l’Histoire.
19 ix. Combien d’étreintes, de blessures, combien de morts , de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s
20 de blessures, combien de morts, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’esprit enfin brisé s’abandonne, comme on oub
21 instant il se dresse contre les mécanismes de la mort  ; un instant il recrée, dans la vision de l’homme, la forme de son co
22 ne faisons en réalité que nous approcher de cette mort . Et voici le dernier paradoxe : c’est cet instant où nous touchons la
23 paradoxe : c’est cet instant où nous touchons la mort qui recrée notre vie temporelle. Tout aussitôt, nous replongeons dans
24 lement unifié dans le non, — la pleine stature de mort . Le Christ fait cet acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Di