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que nous savons tous que notre civilisation peut
mourir
demain et que ce n’est pas là une phrase1. Nous sommes ici parce que
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ns à une autre « mystique millénaire », mais déjà
morte
: — Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire.
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Byron, à cet égard, serait l’exemple extrême, qui
meurt
pour la libération des Grecs, mais n’eût rien fait contre les droits
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nglais ; quant à l’honneur, il est plus facile de
mourir
pour lui que d’en vivre ; mieux vaut mourir que de conduire les autre
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le de mourir pour lui que d’en vivre ; mieux vaut
mourir
que de conduire les autres, dans l’intrigue et la cruauté, vers la dé
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à toute l’Europe, elle est destinée, sans eux, à
mourir
à bref délai. 2° Il n’y a pas de culture vivante sans une incarnation
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atteindre : au contraire, quand une civilisation
meurt
, c’est justement qu’elle a perdu le sens de ses fins ou qu’elle renon
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ne signifie rien — et dans ce cas il ne peut pas
mourir
; ou bien il signifie la Vie, l’Éternité, le Total, l’Être en soi, l’
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, donc par la guerre), puis fatalement décline et
meurt
. « Chaque peuple mûrit un fruit ; son activité consiste à accomplir s
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ur cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en
mourra
. Mais comment cette absurdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle
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par essence un phénomène d’échanges libres ; elle
meurt
d’être enfermée dans des cadres administratifs ou nationaux ; et ce n
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’amour-passion de notre histoire. Jaufré Rudel va
mourir
dans les bras de la comtesse de Tripoli, « princesse lointaine » qu’i
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omte de Poitiers et neuvième duc d’Aquitaine, qui
mourut
en 1127. Dès le début du xiie siècle, ces « lois d’Amour » sont donc