1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 ve quelque chose. Et s’il n’arrive rien ? « On ne meurt pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois bien que je l’ai dit
2 a pas l’impression qu’elle dort, mais qu’elle est morte . L’autobus brinquebalant, où nous étions seuls au départ, rappelait l
3 entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont mourir couchés sur une fortune de 100 000 ou de 200 000 francs, que leurs fi
4 ous est moindre ici que sur le continent. Et l’on meurt vieux5, et les médecins ne font pas fortune. Quelle conclusion tirer
5 ie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui meurt qui nous émeut. Cette nuit, avant d’aller me coucher, j’ai été voir e
6 e, Don Juan ne comprend rien aux femmes, Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le grand re
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
7 étagées sur le versant nord d’un vallon qui vient mourir à notre hauteur sur la droite, tandis que le versant sud, avec ses re
8 que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il crai
9 n, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se meurt  ! s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t-elle ? —
10 ux pas qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est morte cette nuit. Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! — Mais Monsi