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t vous n’y toucherez point, de peur que vous n’en
mouriez
. Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point. Mais Dieu s
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ouriez. Alors le serpent dit à la femme : vous ne
mourrez
point. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouv
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ne vérité qu’il rejette aussitôt qu’avilie et qui
mourra
du monstre mis au monde. Monstrueuse création du mensonge, car le men
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ur répète les vieux slogans du diable : « Vous ne
mourrez
pas ! Vous serez comme des dieux ! » En combattant le traité de Versa
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qu’ils voulaient. Si vous mangez la pomme vous ne
mourrez
pas, disait le serpent. Ils la mangent, et ils entrent dans le Temps
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la mangent, et ils entrent dans le Temps où l’on
meurt
. Si nous nous faisons une ville nous resterons unis, se disent les ho
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e. Tout est faux mais tout est réel. Puisqu’on en
meurt
de plus en plus. C’est un cauchemar mais sans réveil possible. C’est
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nous sommes tous complices ! Mais alors pourquoi
mourrons
-nous ? Pour ce passé que nous n’avons pas aimé assez pour l’empêcher
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e qui ne croyait qu’au bonheur ? Mais voudrait-on
mourir
pour garder du bonheur ? Pour quelle foi plus valable que la vie ? Et
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Mais pour quoi vivions-nous naguère, et pour quoi
mourrons
-nous demain ? Nous ne pouvons plus reculer, c’est clair, on nous atta
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ens des temps heureux — notre illusion. « Vous ne
mourrez
plus ! », nous disait l’Autre. Et cela du moins nous paraissait imagi
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ur, le progrès, la durée vers le mieux… Mais nous
mourons
, c’est toujours surprenant. Cela paraît absurde et révoltant. Il est
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beauté. Ils te précipiteront dans la fosse Et tu
mourras
comme ceux qui tombent percés de coups Au milieu des mers. En face de
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ntraire révélé par le Christ lorsqu’il accepte de
mourir
en assumant tout le péché du monde. Le monde est plein de démons, il
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ces choses d’exister, de graviter, de naître, de
mourir
, et de porter leurs justes conséquences jusqu’au terme des cycles pos
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attardions. Il ne s’agit plus de leur morale qui
mourut
sur la défensive, et qu’ils ont si mal défendue, il s’agit simplement