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nre Look. La marquise s’écria que l’idée que nous
mourrons
tous dans une grande explosion la hantait depuis son enfance. (Elle e
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de la bombe atomique a été la guerre, qui en est
morte
en trois jours. Sous sa forme militaire — c’était la guerre tout cour
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isible stratosphère… Quant aux voyages ? Ils vont
mourir
aussi, avec la poésie de la durée, de la distance et de la nostalgie.
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nt tout le monde parle. Est-ce que la paix serait
morte
en même temps que la guerre ? Vous me demandez comment a réagi l’opin
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L’idéal de nos contemporains paraît bien être de
mourir
sans le savoir, et sans avoir le temps de dire ouf. À quoi l’on pourr
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et à payer les impôts nécessaires. Par crainte de
mourir
, plus personne ne vivrait. La situation présente, en vérité, est bien
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ue de les publier. Je maintiens que la guerre est
morte
, la guerre des militaires, la vraie. Parce que nous avons passé l’âge
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s donc dans le domaine du sacré. Glissez mortels,
mourez
sans insister… En somme, j’aurais bien tort de ricaner. Tout le monde
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qu’il y ait là quelque consolation. L’amertume de
mourir
est aussi faite de l’idée qu’on manquera la suite de l’histoire. C’es
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l est vrai qu’ils croyaient le Jugement imminent,
mouraient
avec une grande facilité sous la main des nazis de l’époque. Saint Pa
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inthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne
mourrons
pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’
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s cochons-là se comportent sous le feu, et savent
mourir
. Quel que soit le résultat de l’opération, sur lequel nos savants se
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ce terme. Quand je vous disais que la guerre est
morte
, « la guerre des militaires, la vraie » ! Quand je vous disais que se