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nom de sa présence. Mais un jour, la lumière est
morte
autour de nous, elle est morte à la surface des choses pour renaître
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ur, la lumière est morte autour de nous, elle est
morte
à la surface des choses pour renaître au centre de l’homme. Et désorm
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. Et déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on
meurt
dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même conjointeme
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nous, de notre chair. Mais perdre sa chair, c’est
mourir
, n’en déplaise aux spiritualismes, et cet « infortuné Schlemihl » n’é
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a femme qu’ils viennent de posséder, leur silence
meurt
à cette minute du plaisir. Ils fuient, bavardent. Tristesse platonici
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tre que nous formons au sommet de l’amour, et qui
meurt
dans l’instant où il naît. Tout notre platonisme échoue dans l’instan
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ir divinise, l’acte rend à l’humain. L’amour rêvé
meurt
au seuil de l’amour qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple
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Ô haine de leurs vérités faibles ! La Vérité est
morte
! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est mort, à tout jamais, il n’y a p
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y va de tout, du sens même de nos vies ! Car vous
mourez
, nous mourons tous d’ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vou
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du sens même de nos vies ! Car vous mourez, nous
mourons
tous d’ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vous mourez, nous
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ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vous
mourez
, nous mourons tous à la vie spirituelle, la vie précieuse. Elle n’exi
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n monde où rien ne se noue. Car vous mourez, nous
mourons
tous à la vie spirituelle, la vie précieuse. Elle n’existe que prise
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monde, mais au prix d’une âme, la vôtre. Car vous
mourez
, nous mourons tous à l’amour qui ne tranche rien, mais qui épouse, qu
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u prix d’une âme, la vôtre. Car vous mourez, nous
mourons
tous à l’amour qui ne tranche rien, mais qui épouse, qui accepte, qui
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fils, et donne sa chair aux dieux pour qu’ils en
meurent
— s’ils perdent leur divinité de s’être une fois laissé surprendre et
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devenu attente, espoir et nostalgie. Cet être-là
mourrait
nécessairement, et par définition, du don reçu. Ou encore : un être n
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une heureuse fin. L’oncle van der Kabel vient de
mourir
, et devant ses sept héritiers naturels, un notaire ouvre et lit le te
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homme veut la Vie éternelle par seule crainte de
mourir
à cette vie temporelle, les eaux vives fuiront ses lèvres ; car il fa
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car il faudrait, pour y être immergé, accepter de
mourir
d’abord à ses propres désirs et à soi-même. (Et c’est le symbole du B
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Car penser sa mort réellement, ce serait aussitôt
mourir
. Peut-être avons-nous là le seul critère d’une perfection intellectue
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té. Pourtant un jour, tel jour ordinaire, l’homme
meurt
. Pourquoi suis-je donc ici à remuer ces choses ? Il est vrai que ce s
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té d’abord. Nous apprenons à vivre, et non plus à
mourir
: cet effort est contre nature. Il naît au déclin de la vie, et fatal
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re. Vous vous dites en secret qu’elle ne peut pas
mourir
, et il est vrai qu’elle ne possède pas de vie réelle, et ne peut donc
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eut donner. Demandez-moi plutôt pour quoi je veux
mourir
. Et c’était bien ce qu’on faisait. Ainsi tous connurent la mort, mais
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profondeurs. Quand l’Esprit s’apaisait, les eaux
mouraient
, heureuses. 2. — Lorsque l’Esprit descendit sur les eaux, et que sa d
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des enfants, l’eau-mère. Et l’homme s’y noie et y
meurt
de douleur, il est noyé par l’amertume non par l’eau. C’est la saveur
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iffé n’y trouve qu’un désert. C’est comme un feu.
Mourir
de soif dans l’eau de l’amertume, là où l’ivresse est impossible, et