1 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
1 nom de sa présence. Mais un jour, la lumière est morte autour de nous, elle est morte à la surface des choses pour renaître
2 ur, la lumière est morte autour de nous, elle est morte à la surface des choses pour renaître au centre de l’homme. Et désorm
2 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
3 . Et déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même conjointeme
3 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
4 nous, de notre chair. Mais perdre sa chair, c’est mourir , n’en déplaise aux spiritualismes, et cet « infortuné Schlemihl » n’é
4 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
5 a femme qu’ils viennent de posséder, leur silence meurt à cette minute du plaisir. Ils fuient, bavardent. Tristesse platonici
6 tre que nous formons au sommet de l’amour, et qui meurt dans l’instant où il naît. Tout notre platonisme échoue dans l’instan
7 ir divinise, l’acte rend à l’humain. L’amour rêvé meurt au seuil de l’amour qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple
5 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
8 Ô haine de leurs vérités faibles ! La Vérité est morte  ! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est mort, à tout jamais, il n’y a p
6 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
9 y va de tout, du sens même de nos vies ! Car vous mourez , nous mourons tous d’ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vou
10 du sens même de nos vies ! Car vous mourez, nous mourons tous d’ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vous mourez, nous
11 ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vous mourez , nous mourons tous à la vie spirituelle, la vie précieuse. Elle n’exi
12 n monde où rien ne se noue. Car vous mourez, nous mourons tous à la vie spirituelle, la vie précieuse. Elle n’existe que prise
13 monde, mais au prix d’une âme, la vôtre. Car vous mourez , nous mourons tous à l’amour qui ne tranche rien, mais qui épouse, qu
14 u prix d’une âme, la vôtre. Car vous mourez, nous mourons tous à l’amour qui ne tranche rien, mais qui épouse, qui accepte, qui
7 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
15 fils, et donne sa chair aux dieux pour qu’ils en meurent — s’ils perdent leur divinité de s’être une fois laissé surprendre et
16 devenu attente, espoir et nostalgie. Cet être-là mourrait nécessairement, et par définition, du don reçu. Ou encore : un être n
17 une heureuse fin. L’oncle van der Kabel vient de mourir , et devant ses sept héritiers naturels, un notaire ouvre et lit le te
18 homme veut la Vie éternelle par seule crainte de mourir à cette vie temporelle, les eaux vives fuiront ses lèvres ; car il fa
19 car il faudrait, pour y être immergé, accepter de mourir d’abord à ses propres désirs et à soi-même. (Et c’est le symbole du B
8 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
20 Car penser sa mort réellement, ce serait aussitôt mourir . Peut-être avons-nous là le seul critère d’une perfection intellectue
21 té. Pourtant un jour, tel jour ordinaire, l’homme meurt . Pourquoi suis-je donc ici à remuer ces choses ? Il est vrai que ce s
22 té d’abord. Nous apprenons à vivre, et non plus à mourir  : cet effort est contre nature. Il naît au déclin de la vie, et fatal
23 re. Vous vous dites en secret qu’elle ne peut pas mourir , et il est vrai qu’elle ne possède pas de vie réelle, et ne peut donc
24 eut donner. Demandez-moi plutôt pour quoi je veux mourir . Et c’était bien ce qu’on faisait. Ainsi tous connurent la mort, mais
9 1947, Doctrine fabuleuse. L’eau ou L’esprit de la tempête
25 profondeurs. Quand l’Esprit s’apaisait, les eaux mouraient , heureuses. 2. — Lorsque l’Esprit descendit sur les eaux, et que sa d
26 des enfants, l’eau-mère. Et l’homme s’y noie et y meurt de douleur, il est noyé par l’amertume non par l’eau. C’est la saveur
27 iffé n’y trouve qu’un désert. C’est comme un feu. Mourir de soif dans l’eau de l’amertume, là où l’ivresse est impossible, et