1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
1 re civilisation finissante ! (Vous souriez ? Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle
2 rices et des acteurs, des princes et des femmes à mourir . Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de
3 le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de mourir dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 e toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer ta dernière différence, — car on n
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
5 prit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux, cr
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
6 sistance allemande, intransigeant et beau, et qui mourra martyr dix ans plus tard. Le Carnaval animait les ruelles voisines de
7 artenant plus à la mort, mais au combat de ce qui meurt et de ce qui renaît par cette mort. La neurasthénie broie les villes,
8 e un régime bourgeois odieux, raté, dont beaucoup meurent — et d’autre part une espérance, une utopie, qu’il nous est impossibl
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
9 ve quelque chose. Et s’il n’arrive rien ? « On ne meurt pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois bien que je l’ai dit
10 a pas l’impression qu’elle dort, mais qu’elle est morte . L’autobus brinquebalant, où nous étions seuls au départ, rappelait l
11 entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont mourir couchés sur une fortune de 100 000 ou de 200 000 francs, que leurs fi
12 ous est moindre ici que sur le continent. Et l’on meurt vieux31, et les médecins ne font pas fortune. Quelle conclusion tirer
13 ie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui meurt qui nous émeut. Cette nuit, avant d’aller me coucher, j’ai été voir e
14 e, Don Juan ne comprend rien aux femmes. Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le grand re
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
15 étagées sur le versant nord d’un vallon qui vient mourir à notre hauteur sur la droite, tandis que le versant sud, avec ses re
16 que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il crai
17 la mère Calixte arrive tout agitée : « Madame se meurt  ! » s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la belle-mère. « Qu’a-t-elle ?
18 ux pas qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est morte cette nuit. Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! — Mais, mons
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
19 l’héroïsme. Le héros chrétien n’est pas celui qui meurt glorieusement pour la puissance de sa race, mais celui qui croit humb
20 marades » dont parle le Horst Wessel Lied, et qui moururent sous les coups de la « Reaktion » et du « Rotfront », savaient-ils ce
21 a peut-être, ou révélera fausse et mauvaise. Pour mourir « en connaissance de cause », il faudrait être à même d’anticiper pro
22 ns quelques siècles d’histoire. Le chrétien seul meurt dans la certitude, parce que sa foi lui a révélé la fin absolue de l’
23 ennemis », on nous explique que c’est une lettre morte (toter Buchstabe), et qui ne peut plus nous aider ». En effet. Tout c
24 à une lutte par la violence, car les confessions mourront d’elles-mêmes, de toute façon… Nous ne rejetons pas seulement les cen
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
25 ables, un langage vrai pour la diplomatie (qui se meurt de rhétorique périmée). Et j’entends par fédéralisme : dévalorisation
26 mais parmi d’autres, comme on naît seul, comme on meurt seul. Je crois qu’en dehors de cette foi, il n’est pas d’hommes qui p
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
27 ienne, avec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir . Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés l
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
28 mencent les tranchées de la guerre, et des hommes meurent . Pourquoi cette guerre, pourquoi ces morts ? D’abord, et techniquemen
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
29 vous êtes bombardés chaque nuit et que vous allez mourir de faim ? » Nous la rassurons. Tout se réduit à quelques bombes jetée
30 cœur, je l’ai vue chanceler, j’ai vu qu’elle peut mourir . J’ai vu la France toute pareille à un homme qui vient de tomber sur
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
31 ix se trompent, il n’y a pas de paix. Et ceux qui meurent doutent de l’utilité de leurs efforts et de leur sacrifice, mauvais t
32 e, ce fut un soir, adieu. Demain la vie précieuse mourra dans le printemps léger. New York, 8 mai 1941 nuit Nicolas de
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
33 se dans une cour : cela s’appelle un asado. On en mourrait sans le maté que l’on se passe autour de la table et dont on suce de
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
34 erait-ce d’être un grand écrivain dans une langue morte  ? Ou dans une langue parlée seulement par une petite peuplade dispers
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
35 ine du genre Look. C… s’écria que l’idée que nous mourrons tous dans une grande explosion la hantait depuis son enfance. (Elle e
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
36 mes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une mer morte de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’Océan