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gros que le corps dont il vit, et qu’il tue (pour
mourir
avec lui) bien avant de l’avoir matériellement rempli. Cela rappelle
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ant de l’avoir couverte de chair humaine (vive ou
morte
), de déchets radioactifs et de béton. Mais cela doit nous alerter qua
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i la ville couvre la totalité des campagnes, elle
mourra
de faim. Les problèmes financiers et administratifs de nos grandes vi
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avertis : « De mémoire de rose, on n’a jamais vu
mourir
un jardinier. » Et cette fable arabe m’enchante : « On n’a jamais vu
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dont 100 000 tonnes de DDT par an. La mer peut en
mourir
assez vite. Or, les algues marines fabriquent plus des deux tiers de
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irent naguère à Minamata. Déjà la mer Baltique se
meurt
: les déchets qu’on y injecte chassent l’oxygène, asphyxient la faune
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la biodégradation et la mort. Ainsi, par peur de
mourir
, choisissons-nous l’inanimé, contre la vie toujours mortelle. Il en r
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s une faible mesure, par l’industrie. Une machine
morte
ne devient pas substance de machines neuves. Chaque machine neuve exi