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re civilisation finissante ! (Vous souriez ? Vous
mourrez
avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle
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rices et des acteurs, des princes et des femmes à
mourir
. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de
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le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de
mourir
dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil
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e toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait
mourir
dans la totalité du monde, effacer ta dernière différence, — car on n
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prit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où
meurt
Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux cro
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ienne, avec Prague, c’est une Europe qui vient de
mourir
. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés l
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mes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une mer
morte
de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’Océan
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la prévision, cette inertie.) Dix jours plus tard
mourait
mon père. Et tout en moi se tourne vers ses origines, au-delà de ma p
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on pas multipliés. (Ce n’est pas une recette pour
mourir
centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la mémoire individuelle,
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amer vers minuit, heure où le crépuscule enfin se
meurt
dans l’aube, à l’horizon des landes et de la mer… Tyrol, et ce lac so
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’on voit l’Italie… Et le rêve s’éteint, guirlande
morte
, un peu de temps diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre,