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réduit intérieur, l’État moderne a su trouver les
moyens
de venir la brimer. Non tant, d’ailleurs, par des interdictions qu’el
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, plan quinquennal, racisme, mentalité du citoyen
moyen
. Le fascisme a montré à nu ces prétentions, mais les États bourgeois
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rait pour cela qu’on leur offre un programme, des
moyens
d’en sortir, une nouvelle direction d’activité. Vont-ils se tourner v
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ue politique d’autruche. On se passionne pour des
moyens
, et c’est pour oublier les fins dernières. Pourtant la seule politiqu
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seule politique vraie serait celle dont tous les
moyens
seraient vraiment ordonnés au vrai but assigné à la vie de l’homme. L
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rai but assigné à la vie de l’homme. Le souci des
moyens
et de leur convenance à l’idéal qu’on sert peut sembler très naïf au
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t droit à faire de la politique ceux pour qui nul
moyen
ne saurait être utilisé, qui ne porte en lui-même la loi et l’image d
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s, historiques, achevées, mortes comme toutes les
moyennes
et, dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi hi
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’en fait, ils nous dominent. Ne fût-ce que par le
moyen
de la presse. On peut dire, sans exagérer, que les journaux disposent
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tatures ! L’ordre extérieur imposé par l’État, au
moyen
des violences qu’on sait, peut très bien n’être que la fixation bruta
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par-dessus tout leur religion, étaient autant de
moyens
hypocrites — ou peut-être sincères — de duper systématiquement le mon
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sion de l’État, sont sans commune mesure avec les
moyens
qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les moyens du marxisme sont inc
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moyens qu’il met en œuvre. Ou mieux encore : les
moyens
du marxisme sont incapables d’engendrer les fins désirées, parce qu’i
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la nécessité, on ne crée pas des personnes par le
moyen
des dictatures, pas plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant si
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trave, finalement il paralyse brutalement, par le
moyen
de la dictature étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution
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ente. Force nous est donc de partir du marxisme «
moyen
», théorique et vulgarisé, celui précisément que l’on expose aux mass
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s capable que le marxisme d’entraîner les classes
moyennes
, d’utiliser leur « idéalisme » impénitent. D’autre part, la réalisati
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olitique et notre foi : la politique s’occupe des
moyens
, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens pour des fins ; la
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moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les
moyens
pour des fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et risque ains
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que les fins, et risque ainsi de sous-estimer les
moyens
. Ou encore : pour le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre éta
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ère aussitôt dans l’histoire ; et le problème des
moyens
, s’il doit rester subordonné à l’origine et à la fin, est cependant i
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lle le Royaume de Dieu, non le royaume de l’homme
moyen
. Contre le réactionnaire, il affirme que l’ordre établi ne saurait êt
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déré, c’est-à-dire à un effort pour durer par des
moyens
humains, comme à l’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La p
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vre. Si tous les hommes n’arrivent pas au bonheur
moyen
, tout sera perdu. Si je crève de faim, tout sera perdu. Le chrétien d
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établissement sur la terre d’un état de bonheur «
moyen
» pour tous les hommes. On perd donc son temps à essayer une confront
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but. La fin est déjà présente dans l’origine. Les
moyens
, les modes de vie que cela entraîne, Jésus ne les dit pas, il n’en pa
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Le marxiste, au contraire, revendique d’abord les
moyens
. Il leur confère une sorte d’autonomie. Et le but final : la libérati
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on de l’individu, reste toujours hétérogène à ces
moyens
, qui sont, en l’espèce, l’organisation matérielle collective. D’autre
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l, elle ne sera nullement rendue possible par les
moyens
mis en œuvre44. Je veux simplement ici mettre en lumière l’opposition
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t qu’il est d’un autre avis que Léon Blum sur les
moyens
à employer pour « mettre en vacances la légalité ». Ainsi l’épithète
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isme ? Dans ce livre où je cherche à juger les
moyens
de la politique du point de vue de ses fins humaines, et ces fins à l
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ermes, par quelles fins elle entend justifier ses
moyens
. Le problème des fins humaines est assez clairement posé et résolu p
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sme croit devoir jouer pour entraîner les classes
moyennes
, est un danger plus grand pour les Églises que la tragédie soviétique
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ceci : s’entendre sur le meilleur ou sur le seul
moyen
d’en réchapper, — l’imposer. Ce n’est plus pour quelque « idéal » que
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aliste. Mais ils s’arrêtent à la dénonciation des
moyens
et des personnes. Le danger est beaucoup plus profond : il est dans l
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, car rien n’est plus contradictoire. Le Français
moyen
, né social, et décidé à le rester, a besoin d’affirmer hautement qu’i
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’arrête ? Si les hommes renoncent ? Si le confort
moyen
imposé par l’État détend tous les ressorts de la création personnelle
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n y prête la moindre réflexion : ils tiennent les
moyens
de l’action pour indépendants de ses fins. Qu’ils soient de gauche, d
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e, primo : que leurs fins ne justifient pas leurs
moyens
; secundo : qu’ils se moquent de ces fins, quelles que soient, par ai
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écisément pour nous de purifier le monde de leurs
moyens
et de leurs idéaux, cette critique qu’ils nous font est naïve. Quand
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rt, évidemment, de raffiner sur la technique. Les
moyens
n’ont pas d’importance quand les fins sont mal définies. Mais nous vi
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tactique personnaliste 1. Il faut déduire les
moyens
de la fin. (Les communistes russes sont prisonniers d’une maxime inve
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veau. (Condamnation des partis, du Parlement, des
moyens
de propagande de masses, etc. Méfiance méthodique à l’égard de toute
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mps de ses journées, c’est pour mieux dominer ses
moyens
. Selon sa loi. Mais le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis »,
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tant de publicité et de plans quinquennaux. Leurs
moyens
sont plus simples, plus élégants. Ni plus ni moins efficaces d’ailleu
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’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
moyen
et de la TSF dans un monde où le libre divertissement de chacun sera
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ofondément enraciné dans le sentiment du Français
moyen
, si stérile, si stérilisant, si peu réaliste, si vainement irritant,
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l’abolition de la condition prolétarienne par le
moyen
du service civil de travail. L’analyse du pouvoir aboutit d’autre par
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la suppression de la condition prolétarienne. Ses
moyens
? Créer un service de travail analogue au service militaire, et desti