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revues et les groupes d’études ; les festivals de
musique
ou de théâtre ; les instituts de recherches et d’enseignement ; les l
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ècle français, on a vu la peinture, la poésie, la
musique
et la danse prospérer sous toutes sortes de tyrannies, souvent en dép
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t 1954)m Quand on me demande : « Aimez-vous la
musique
moderne ? » c’est qu’on attend que je dise non. Je réponds oui pour i
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car la chose dont on me parle n’existe pas. La «
musique
moderne », en effet, n’est guère plus qu’une manière de parler. C’est
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ce qui fut composé dans notre siècle. Bref, la «
musique
moderne » est celle que l’on n’aime pas. (Parce qu’elle ne ressemble
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ressemble pas à celle que l’on aimait.) Parler de
musique
« moderne » en général, comme on le fait, c’est supposer quelque mani
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e inconnu, — s’il en est un. Ne parlons plus de «
musique
moderne ». Parlons seulement d’œuvres contemporaines. ⁂ Il faut pouss
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zart. Pourquoi cela ? Parce qu’ils écrivent de la
musique
en connaissance de toute l’histoire de la musique — d’après elle, pou
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musique en connaissance de toute l’histoire de la
musique
— d’après elle, pour faire autre chose. Ils ont perdu la bonne consci
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e son époque »7. Les « nécessités nouvelles de la
musique
», que l’on invoque, ne sont telles que pour l’oreille et l’intellige
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sauf la nôtre ! Notre grand public se nourrit de
musiques
des époques révolues. Quand il ne se contente pas de Beethoven et de
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D’où l’aspect forcément étrange que prennent les
musiques
d’aujourd’hui. De là peut-être aussi chez nos compositeurs, séparés d
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t du choix des enregistrements. Plus on jouera de
musique
nouvelle, plus le public en deviendra contemporain, et plus ceux qui
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t trente jours, sans que s’y glisse une mesure de
musique
composée avant l’an 1900 : tous les soirs, les salles étaient pleines
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e répondrai maintenant sans hésiter : « J’aime la
musique
moderne de tous les temps, et même du nôtre — la plus rare. » 7. Pi
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nte et fort intelligente. m. « Il n’y a pas de “
musique
moderne” », Preuves, Paris, n° 41, juillet 1954, p. 75-77. Le texte e
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mélancoliques du luth inventé par Manès. Et cette
musique
de gnose n’a cessé d’inquiéter le cœur sauvage de l’homme enfermé dan
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e de reproductions « à s’y méprendre » ; toute la
musique
nous vient à domicile par la radio et par le disque ; des conférences
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ce rayon qui, peu à peu, s’obscurcissait, à cette
musique
qui s’estompait, qui s’est fondue avec mon existence même, qui est de
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mes écrits, à commencer par cette « Morale de la
musique
» qui aujourd’hui, à cause de cela, remonte vers moi dans mon grand â
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euni. Kassner rappelle alors sa conception de la
musique
comme absorption totale du contenu dans la forme, où il voit un équiv
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de la passion ne peut être que musicale. « Par la
musique
, les passions jouissent d’elles-mêmes. »94 L’un par Mozart et l’autre
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entraient, et tandis que l’orchestre attaquait la
musique
du ballet de Don Juan, ils se sentirent transfigurés, et comme frappé
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nique de l’opéra, du mythe, et de l’essence de la
musique
occidentale. En voici l’argument condensé. Le christianisme, étant es
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un langage capable de traduire sa spontanéité. La
musique
seule va s’y prêter. Car elle est un langage des sens, mais le sens d
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que tout autre est « déterminé par l’esprit ». La
musique
, au surplus, est, après la parole, le médium le moins matériel de l’i
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absolu » non pas dans la parole mais bien dans la
musique
; et de même la musique trouvera dans le génie sensuel son « objet ab
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parole mais bien dans la musique ; et de même la
musique
trouvera dans le génie sensuel son « objet absolu » car « l’état d’âm
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op dense pour être porté par la parole ; seule la
musique
peut l’exprimer ». Si Don Juan représente le désir pur, dans sa génia
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t je puis me réjouir tranquillement, parce que la
musique
ne me le représente pas comme personne ou individu, mais comme puissa
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disparition dans le temps »99, d’où vient que la
musique
est son parfait médium. Pour Don Juan, « la féminité tout à fait abst
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l’œuvre et dans la vie de Nietzsche. « Par la
musique
, les passions jouissent d’elles-mêmes ». Il est curieux de relever qu
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mmence sa carrière d’auteur par un ouvrage sur la
musique
, la tragédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu
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er, comme expression exemplaire du mythe et de la
musique
dionysiaque. L’un et l’autre tiennent le langage pour impuissant à tr
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angage pour impuissant à traduire l’essence de la
musique
, en laquelle l’un voit l’expression de la spontanéité sensuelle, et l
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té orgiastique. Pour l’un et l’autre, « seule, la
musique
» peut dire d’une manière immédiate, le secret de l’Éros et de ses my
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ragédie. « Une harmonie préétablie règne entre la
musique
et le drame parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en général « le b
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voici les relations entre le mythe tragique et la
musique
: La tragédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, p
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gédie absorbe en elle le délire orgiastique de la
musique
, portant ainsi du premier coup la musique à sa perfection, chez les G
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e de la musique, portant ainsi du premier coup la
musique
à sa perfection, chez les Grecs comme parmi nous, mais elle y ajoute
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s en délivre. … Entre la portée universelle de sa
musique
et l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la tragédie introduit
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; et elle suscite chez celui-là l’illusion que la
musique
ne soit qu’un admirable procédé, un inégalable moyen de donner la vie
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e du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la
musique
d’assouplir ses allures aux rythmes des danses dithyrambiques, de s’a
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timent orgiastique de liberté auquel, en tant que
musique
en soi, il lui serait interdit d’oser se livrer avec une telle licenc
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e cette illusion. Le mythe nous protège contre la
musique
, et lui seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La m
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tre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La
musique
, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphysique si péné
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dre. Et c’est tout spécialement par l’effet de la
musique
que le spectateur de la Tragédie est envahi de ce sûr pressentiment d
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les premières mesures du Menuet en sourdine — la
musique
vient de l’intérieur du palais —, les trois Masques vengeurs s’avance
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nt des instituts universitaires, des festivals de
musique
, des éditeurs, des éducateurs, des historiens, des spécialistes des c
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une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la
musique
que fait un pantalon de velours à côtes, comme celui-ci, quand on bou