1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la musique moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
2 s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle musique et de la laisser se déployer dans toute sa démesure. Indescriptible m
3 e aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
4 ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à musique — sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
5 rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans musique  ! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
6 ur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
7 aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la musique , mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
8 es chansons dites populaires ne sont même plus en musique  : c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce
9 l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
10 et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des musiques féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des