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te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la
musique
moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
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s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle
musique
et de la laisser se déployer dans toute sa démesure. Indescriptible m
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e aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
musique
de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
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ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à
musique
— sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
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rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans
musique
! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
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ur la place : celle d’être devant un film dont la
musique
vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
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aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la
musique
, mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
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es chansons dites populaires ne sont même plus en
musique
: c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce
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l’asymptote d’un silence mort — cette absence de
musique
quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
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et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des
musiques
féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des