1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 ots du Jour ne peuvent décrire la Nuit, mais la «  musique savante » n’a pas manqué à ce désir dont elle procède. Levez-vous, or
2 Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est savante, vraiment, et elle nous chante immensément le beau secret
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
3 es arts sur la vie quotidienne d’une époque. « La musique adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le dé
4 a pleine stature et dans sa virulence totale : la musique seule pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier mystère de Tr
5 les paroles de son livret, et plus encore par sa musique . Il a chanté la Nuit de la dissolution des formes et des êtres, la li
6 e qui signifie leur dualité créée. À ce moment la musique seule peut exprimer la certitude et la substance de cette double nost
7 on étant « essentiellement lyrique ». Dès lors la musique seule sera capable d’exprimer la dialectique transcendantale, le cara
8 l’appel au Jour incréé. La définition même de la musique occidentale, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’
9 là de la mort physique. Or le drame achevé par la musique , c’est l’opéra. Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Trista
10 xpression et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parler de la tragédie, dont elle est la mère et la fi
11 e la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique . Qu’il ait trouvé chez Schopenhauer quelques formules reprises par le
12 ettre, c’est l’évidence largement déclarée par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’opéra, le mythe connaît son achèveme