1
ion. Par l’analyse philosophique, la poésie et la
musique
, L’Alternative, Les Fleurs du mal, Tristan, témoignent d’une prise de
2
suffisante pour réduire l’âme à l’inconscient. La
musique
est de l’âme, par exemple, et elle n’existe pas avant son expression
3
», les arts plastiques (dont la photographie), la
musique
populaire et la danse13, et même certaines philosophies plus poétique
4
que, à mieux assumer sa personne. 13. La grande
musique
, de Mozart à nos jours, est érotique ; elle annonce les très rares ré
5
arquable qu’à partir du milieu du xxe siècle, la
musique
expérimentale déserte le domaine de l’animique pour celui de la physi
6
e : elle décrit une introversion systématique. La
musique
était chose de l’âme. Mais si elle devient la chose de spécialistes a
7
elle, rénovant d’un seul coup pour des siècles la
musique
et la poésie, le roman, la piété, et les mœurs. Tout cela se passait
8
ce rayon qui, peu à peu, s’obscurcissait, à cette
musique
qui s’estompait, qui s’est fondue avec mon existence même, qui est de
9
de la passion ne peut être que musicale. « Par la
musique
, les passions jouissent d’elles-mêmes.23 » L’un par Mozart et l’autre
10
entraient, et tandis que l’orchestre attaquait la
musique
du ballet de Don Juan, ils se sentirent transfigurés, et comme frappé
11
nique de l’opéra, du mythe, et de l’essence de la
musique
occidentale. En voici l’argument condensé. Le christianisme, étant es
12
un langage capable de traduire sa spontanéité. La
musique
seule va s’y prêter. Car elle est un langage des sens, mais le sens d
13
ue tout autre, est « déterminé par l’esprit ». La
musique
, au surplus, est, après la parole, le médium le moins matériel de l’i
14
solu », non pas dans la parole, mais bien dans la
musique
; et de même la musique trouvera dans le génie sensuel son « objet ab
15
parole, mais bien dans la musique ; et de même la
musique
trouvera dans le génie sensuel son « objet absolu », car « l’état d’â
16
op dense pour être porté par la parole ; seule la
musique
peut l’exprimer ». Si Don Juan représente le désir pur, dans sa génia
17
t je puis me réjouir tranquillement, parce que la
musique
ne me le représente pas comme personne ou individu, mais comme puissa
18
el disparition dans le temps », d’où vient que la
musique
est son parfait médium. Pour Don Juan, « la féminité tout à fait abst
19
s l’œuvre et dans la vie de Nietzsche. ⁂ « Par la
musique
, les passions jouissent d’elles-mêmes. » Il est curieux de relever qu
20
mmence sa carrière d’auteur par un ouvrage sur la
musique
, la tragédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu
21
er, comme expression exemplaire du mythe et de la
musique
dionysiaque. L’un et l’autre tiennent le langage pour impuissant à tr
22
angage pour impuissant à traduire l’essence de la
musique
, en laquelle l’un voit l’expression de la spontanéité sensuelle, et l
23
té orgiastique. Pour l’un et l’autre, « seule, la
musique
» peut dire d’une manière immédiate, le secret de l’éros et de ses my
24
ragédie. « Une harmonie préétablie règne entre la
musique
et le drame parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en général « le b
25
voici les relations entre le mythe tragique et la
musique
: La Tragédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, p
26
gédie absorbe en elle le délire orgiastique de la
musique
, portant ainsi du premier coup la musique à sa perfection, chez les G
27
e de la musique, portant ainsi du premier coup la
musique
à sa perfection, chez les Grecs comme parmi nous, mais elle y ajoute
28
s en délivre. … Entre la portée universelle de sa
musique
et l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la Tragédie introduit
29
; et elle suscite chez celui-là l’illusion que la
musique
ne soit qu’un admirable procédé, un inégalable moyen de donner la vie
30
e du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la
musique
d’assouplir ses allures aux rythmes des danses dithyrambiques, de s’a
31
timent orgiastique de liberté auquel, en tant que
musique
en soi, il lui serait interdit d’oser se livrer avec une telle licenc
32
e cette illusion. Le mythe nous protège contre la
musique
, et lui seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La m
33
tre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La
musique
, en retour, confère au mythe tragique une portée métaphysique si péné
34
dre. Et c’est tout spécialement par l’effet de la
musique
que le spectateur de la Tragédie est envahi de ce sûr pressentiment d
35
les premières mesures du Menuet en sourdine — la
musique
vient de l’intérieur du palais —, les trois Masques vengeurs s’avance
36
mes écrits, à commencer par cette « Morale de la
musique
» qui aujourd’hui, à cause de cela, remonte vers moi dans mon grand â
37
euni. Kassner rappelle alors sa conception de la
musique
comme absorption totale du contenu dans la forme, où il voit un équiv
38
up la couleur, le toucher, la vue lointaine et la
musique
, la souple résistance de la chair, et le désir qui ne s’arrêtera plus