1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Naissance de l’érotisme occidental
1 ion. Par l’analyse philosophique, la poésie et la musique , L’Alternative, Les Fleurs du mal, Tristan, témoignent d’une prise de
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Présence des mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres
2 suffisante pour réduire l’âme à l’inconscient. La musique est de l’âme, par exemple, et elle n’existe pas avant son expression 
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
3 », les arts plastiques (dont la photographie), la musique populaire et la danse13, et même certaines philosophies plus poétique
4 que, à mieux assumer sa personne. 13. La grande musique , de Mozart à nos jours, est érotique ; elle annonce les très rares ré
5 arquable qu’à partir du milieu du xxe siècle, la musique expérimentale déserte le domaine de l’animique pour celui de la physi
6 e : elle décrit une introversion systématique. La musique était chose de l’âme. Mais si elle devient la chose de spécialistes a
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
7 elle, rénovant d’un seul coup pour des siècles la musique et la poésie, le roman, la piété, et les mœurs. Tout cela se passait
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
8 ce rayon qui, peu à peu, s’obscurcissait, à cette musique qui s’estompait, qui s’est fondue avec mon existence même, qui est de
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
9 de la passion ne peut être que musicale. « Par la musique , les passions jouissent d’elles-mêmes.23 » L’un par Mozart et l’autre
10 entraient, et tandis que l’orchestre attaquait la musique du ballet de Don Juan, ils se sentirent transfigurés, et comme frappé
11 nique de l’opéra, du mythe, et de l’essence de la musique occidentale. En voici l’argument condensé. Le christianisme, étant es
12 un langage capable de traduire sa spontanéité. La musique seule va s’y prêter. Car elle est un langage des sens, mais le sens d
13 ue tout autre, est « déterminé par l’esprit ». La musique , au surplus, est, après la parole, le médium le moins matériel de l’i
14 solu », non pas dans la parole, mais bien dans la musique  ; et de même la musique trouvera dans le génie sensuel son « objet ab
15 parole, mais bien dans la musique ; et de même la musique trouvera dans le génie sensuel son « objet absolu », car « l’état d’â
16 op dense pour être porté par la parole ; seule la musique peut l’exprimer ». Si Don Juan représente le désir pur, dans sa génia
17 t je puis me réjouir tranquillement, parce que la musique ne me le représente pas comme personne ou individu, mais comme puissa
18 el disparition dans le temps », d’où vient que la musique est son parfait médium. Pour Don Juan, « la féminité tout à fait abst
19 s l’œuvre et dans la vie de Nietzsche. ⁂ « Par la musique , les passions jouissent d’elles-mêmes. » Il est curieux de relever qu
20 mmence sa carrière d’auteur par un ouvrage sur la musique , la tragédie lyrique et le mythe : c’est L’Origine de la tragédie, qu
21 er, comme expression exemplaire du mythe et de la musique dionysiaque. L’un et l’autre tiennent le langage pour impuissant à tr
22 angage pour impuissant à traduire l’essence de la musique , en laquelle l’un voit l’expression de la spontanéité sensuelle, et l
23 té orgiastique. Pour l’un et l’autre, « seule, la musique  » peut dire d’une manière immédiate, le secret de l’éros et de ses my
24 ragédie. « Une harmonie préétablie règne entre la musique et le drame parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en général « le b
25 voici les relations entre le mythe tragique et la musique  : La Tragédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique, p
26 gédie absorbe en elle le délire orgiastique de la musique , portant ainsi du premier coup la musique à sa perfection, chez les G
27 e de la musique, portant ainsi du premier coup la musique à sa perfection, chez les Grecs comme parmi nous, mais elle y ajoute
28 s en délivre. … Entre la portée universelle de sa musique et l’auditeur soumis à l’influence dionysiaque, la Tragédie introduit
29 ; et elle suscite chez celui-là l’illusion que la musique ne soit qu’un admirable procédé, un inégalable moyen de donner la vie
30 e du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la musique d’assouplir ses allures aux rythmes des danses dithyrambiques, de s’a
31 timent orgiastique de liberté auquel, en tant que musique en soi, il lui serait interdit d’oser se livrer avec une telle licenc
32 e cette illusion. Le mythe nous protège contre la musique , et lui seul, d’autre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La m
33 tre part, donne à celle-ci la suprême liberté. La musique , en retour, confère au mythe tragique une portée métaphysique si péné
34 dre. Et c’est tout spécialement par l’effet de la musique que le spectateur de la Tragédie est envahi de ce sûr pressentiment d
35 les premières mesures du Menuet en sourdine — la musique vient de l’intérieur du palais —, les trois Masques vengeurs s’avance
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
36 mes écrits, à commencer par cette « Morale de la musique  » qui aujourd’hui, à cause de cela, remonte vers moi dans mon grand â
37 euni. Kassner rappelle alors sa conception de la musique comme absorption totale du contenu dans la forme, où il voit un équiv
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
38 up la couleur, le toucher, la vue lointaine et la musique , la souple résistance de la chair, et le désir qui ne s’arrêtera plus