1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
1 carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musique de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
2 ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique . Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
3 par la paille que je suçais : me voici sourd à la musique mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
5 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
6 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
7 a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
8 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale8. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
9 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique  — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
10 ulu que j’y entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
11 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
12 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
13 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
14 nage se rapprochent, tournoient lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes doktors à lunettes, en costume de bain, qui
15 u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
16 tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
17 t une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
18 Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
19 s couleurs du monde sont éteintes, courant coupé, musique interrompue. Je ne vois cela que les jours où je suis malade, angine
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
20 te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la musique moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
21 s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle musique et de la laisser se déployer. Indescriptible majesté de ce lent parox
22 le aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
23 ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à musique — sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
24 rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans musique  ! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
25 ur la place : celle d’être devant un film dont la musique vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
26 aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la musique , mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
27 es chansons dites populaires ne sont même plus en musique c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce p
28 l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
29 et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des musiques féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
30 Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… » Musiques populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité 
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
31 eule condition qu’Honegger accepte d’en écrire la musique . Boulevard de Clichy, dans son grand atelier, il m’assure que je tomb
32 tez de moi ! Vous m’aviez demandé neuf numéros de musique , trois par acte, j’en suis au 28e, et ce n’est pas fini ! » Je l’invi
33 ques : du nombre de minutes, voire de secondes de musique nécessaire pour un cortège, pour une prière, ou un récitatif ; de con
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
34 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
35 éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
36 ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées, musique aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
37 nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette musique ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
38 nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la musique d’Honegger. Salué pour lui. 9 mai 1941 Orage à Central Park. J’
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
39 , 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces musiques , ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
40 lente. Allons chez des Américains. Salon des J…, musique dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières, des journ
41 toriques » partielles et artificielles : cubisme, musique pure, poésie pure. Elles échouent, car une rhétorique ne peut être un
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
42 une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la musique que fait un pantalon de velours à côtes, comme celui-ci, quand on bou
43 ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiques nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo