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carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une
musique
de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
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ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa
musique
. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
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par la paille que je suçais : me voici sourd à la
musique
mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
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rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces
musiques
, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
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s qui rende un certain son spirituel… Un objet de
musique
et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
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’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la
musique
, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
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a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la
musique
L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
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charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa
musique
nationale8. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
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randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la
musique
— tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
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ulu que j’y entende, un soir, une présentation de
musiques
hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
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là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa
musique
j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
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ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur
musique
— car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
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t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur
musique
seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
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nage se rapprochent, tournoient lentement dans la
musique
. Je n’aime pas les jeunes doktors à lunettes, en costume de bain, qui
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u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette
musique
vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
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tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une
musique
glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
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t une musique glacée. Mais l’arborescence est une
musique
vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
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Mais l’arborescence est une musique vivante, une
musique
infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
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s couleurs du monde sont éteintes, courant coupé,
musique
interrompue. Je ne vois cela que les jours où je suis malade, angine
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te, des chœurs à grand fracas ou simplement de la
musique
moderne, — sans voisins pour taper à la paroi ou pour nous faire des
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s ce désert, qu’il convenait d’entendre une telle
musique
et de la laisser se déployer. Indescriptible majesté de ce lent parox
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le aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
musique
de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan
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ondes et ovaloïdes, guéridons à photos, meubles à
musique
— sans piano —, bibliothèques vitrées, canapés, sofas, rideaux à fran
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rcher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans
musique
! ô peuple, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air d
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ur la place : celle d’être devant un film dont la
musique
vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond. Dès qu’on a p
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aucune espèce de sens, je n’ose pas dire : de la
musique
, mais de la saveur des sons et de la force des rythmes. S’ils tolèren
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es chansons dites populaires ne sont même plus en
musique
c’est du « parlé » coupé de fioritures rapides comme des « n’est-ce p
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l’asymptote d’un silence mort — cette absence de
musique
quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d
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et canaille avec des îlots de luxe révoltant, des
musiques
féminines raffinées, quelques éclairs sur des scènes criminelles, des
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Libérateur descendrait des montagnes neigeuses… »
Musiques
populaires, puis fanfares : « La vieille légende est devenue réalité
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eule condition qu’Honegger accepte d’en écrire la
musique
. Boulevard de Clichy, dans son grand atelier, il m’assure que je tomb
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tez de moi ! Vous m’aviez demandé neuf numéros de
musique
, trois par acte, j’en suis au 28e, et ce n’est pas fini ! » Je l’invi
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ques : du nombre de minutes, voire de secondes de
musique
nécessaire pour un cortège, pour une prière, ou un récitatif ; de con
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même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de
musiques
, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
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éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une
musique
de radio on ne sait d’où venue, dominant tout. Des trompettes solenne
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ces nuits de Vienne, élégantes passions égarées,
musique
aux jardins jusqu’à l’aube… Un quart de tour, nouvelles de la bataill
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nc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette
musique
ivre d’intelligence ? Et pourtant, c’est encore Valéry qui écrivait p
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nde salle de concerts de la ville. Triomphe de la
musique
d’Honegger. Salué pour lui. 9 mai 1941 Orage à Central Park. J’
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, 18 juillet 1941 C’était ce qu’il fallait ces
musiques
, ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans
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lente. Allons chez des Américains. Salon des J…,
musique
dans la pénombre. Je reconnais quelques jeunes romancières, des journ
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toriques » partielles et artificielles : cubisme,
musique
pure, poésie pure. Elles échouent, car une rhétorique ne peut être un
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une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la
musique
que fait un pantalon de velours à côtes, comme celui-ci, quand on bou
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ve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de
musiques
nostalgiques. Plus que dix jours pour acquérir, dans cette aimable bo