1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
1 carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musique de Strauss. Il lit des vers sur le vent de printemps : la poésie est
2 ivine fait perler une larme, la bénédiction de sa musique . Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sage
3 par la paille que je suçais : me voici sourd à la musique mais des sonorités glacées naissent en moi. Cependant que l’autre, tr
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 rrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques , deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, prem
5 s qui rende un certain son spirituel… Un objet de musique et de couleurs, mais aussi une forme symbolique de tout… Enfin, telle
6 ’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique , conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’envierais presque
7 a du cœur, n’en revient plus. La plaine et la musique L’ouverture de Stravinsky exécutée par l’express de Transylvanie a
8 charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale9. Les signes parlent, et certains sages : nous entrons dans
9 randit pendant des heures ? — Ce qu’en raconte la musique  — tu vas l’entendre à toutes les terrasses de Debrecen. Debrecen est
10 a voulu que j’y entende, un soir, une audition de musiques hongroises, turques et chinoises, commentées et comparées par un folk
11 là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sortant du concert, j’ai erré aux t
12 ouant ? Qu’est-ce qu’ils écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs,
13 t perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’o
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
14 nage se rapprochent, tournoient lentement dans la musique . Je n’aime pas les jeunes Doktors à lunettes, en costume de bain, qui
15 u’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
16 tes branches. L’architecture, dit Goethe, est une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infi
17 t une musique glacée. Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicate
18 Mais l’arborescence est une musique vivante, une musique infiniment lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’esprit de qu
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
19 même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musique , soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps »
20 ale de Zurich, et dont Arthur Honegger écrivit la musique au fur et à mesure des textes que je lui apportais. Nous devions en t