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ne pouvait trouver d’exutoire que dans l’aventure
mystique
. Le véritable individu, au Moyen Âge, c’est Maître Eckhart, de même q
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ines de vieux châteaux (symboles de l’âme pour la
mystique
) témoignent d’un sacré dont l’âge fait le prix, mais que l’on isole d
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rmine par une invitation à entreprendre le voyage
mystique
vers l’Orient. Quel est ce cosmos symbolique ? À droite, l’Orient des
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tous les esprits occidentaux nourris de la pensée
mystique
du Proche-Orient8 ont accolés à nos deux termes. Nous aurons le table
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que la voie de l’individu en Inde, comme celle du
mystique
médiéval, ne peut être que fuite en l’Absolu. Ainsi le moi devient co
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parler de l’Orient scientifique, ou de l’Occident
mystique
. Un Sankara parfois préfigure le thomisme, et il arrive à Maître Eckh
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quiétisme celui de la passivité. Les plus grands
mystiques
de l’Europe ont pu se voir accuser d’athéisme sur la foi de leurs ult
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neux pour ma thèse des deux Voies. À quelle école
mystique
de l’hindouisme appartient l’auteur de cette phrase : « Écarte les ch
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néant à un néant » ? Et à l’inverse, quel est le
mystique
chrétien qui nous rappelle « qu’après avoir écarté tout attachement »
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ler la richesse en contradictions apparentes. Nos
mystiques
ne font pas nos mœurs, en Occident. Ils se fondent sur la négation de
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es divergentes. Il m’a semblé que c’était dans la
mystique
, la religion et leurs explications, que ces options pouvaient être su
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954, et du même auteur : Œuvres philosophiques et
mystiques
de Sohrawardi, tome 1, Téhéran, 1952. On y trouvera le texte des deux
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d du xiie siècle. 7. Relevons qu’Avicenne et le
mystique
soufi écrivaient tous les deux dans cette « circonscription intermédi
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nt n’est pas l’Inde ou la Chine, mais celui de la
mystique
« illuminée » de certaines traditions coraniques. 8. Je pense à Parm
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ina et cognitio vesperlina, aux manichéens et aux
mystiques
soufis, et à leurs lointains disciples cathares et « courtois », à Pi