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stants de Genève, n’ont pas empêché l’unification
nationale
de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pa
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nt toute leur force contre le concept de cultures
nationales
, apparu au xixe siècle. Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? dit l’Europe a
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coup que les réalités décisives ont cessé d’être
nationales
au xxe siècle ? Notre économie, nos techniques, se développent en dé
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de sacrifier sur l’autel de l’Europe. Que l’idée
nationale
soit forte encore, il serait absurde de le contester : elle ne peut r
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seule en mesure de sauver le concret de nos vies
nationales
, et n’en sacrifierait que l’illusoire, j’entends ce qui est déjà perd
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ée (assurances, retraites, etc.), la souveraineté
nationale
et l’idée d’une loi internationale… Valeurs : la personne humaine co
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on générale de l’existence première de « cultures
nationales
» et de « l’éternité » de nos États-nations (formés pour la plupart d
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s de la culture, sans tenir compte des frontières
nationales
quand les problèmes posés débordent les nations. 4° Favoriser le dial
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l des fondations privées aux USA : 10 % du revenu
national
. k. Rougemont Denis de, « Europe et culture », Quelle Europe ?, Par
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nes de Napoléon venaient de susciter les passions
nationales
, était celui du renforcement de leur unité et de la création d’un Éta
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ous le révèle. Les paroles, les écrits, les fêtes
nationales
, les sociétés littéraires et savantes, les vœux, les projets d’un gra
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te » du sentiment cantonal, souvent qualifié de «
national
» à l’époque. C’est ainsi qu’un député (le grand savant A.-P. de Cand
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posant aux seules réalités solides : le sentiment
national
et la souveraineté des cantons. Cependant la « chimère » restait à l’
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tholiques. Et dans l’atmosphère de réconciliation
nationale
ainsi créée, la Diète décida d’entreprendre sans plus de délai la réd
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ur « insoluble » de l’abolition des souverainetés
nationales
se trouve résolu par un compromis qui, plus qu’à la logique, satisfai
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nombreux, et souvent, de moins ancienne tradition
nationale
… Si, à bien des égards, la formation de la Suisse comme État représen
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ats-Unis ne correspondent qu’à 4 % de leur revenu
national
. L’Europe n’est rien sans le monde : elle doit être mondiale, par une
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contraints. Part des importations dans le revenu
national
: 4 %, ne l’oublions pas. L’Europe seule périrait, sans discussion po
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’affaire de Suez, l’illusion de la « souveraineté
nationale
» persiste. Elle règne encore sur l’affectivité de la plupart de nos
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mettons entre parenthèses l’ère des souverainetés
nationales
, irréductibles mais fictives. Nous voyons converger vers l’union de l
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que de son pays ; je veux cette espèce d’égoïsme
national
sans lequel nous trahirons nos devoirs, sans lequel nous stipulerons
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on même de ses premiers principes : à l’« égoïsme
national
», au nationalisme agressif. Dantonistes et jacobins, au nom de la pa
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universelle, ont déclenché les premières guerres
nationales
, que Bonaparte va porter dans toute l’Europe. Les réactions de défens
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rculation et échangée contre une nouvelle monnaie
nationale
, c’est-à-dire n’ayant cours que dans le pays même, mais dans celui-ci
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squ’ici pour les étrangers à des travaux pour les
nationaux
, de la manière convenable. Il ne cherche pas en effet à acquérir une
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patrie et tout ce qui est de la patrie, l’honneur
national
se développera très vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère nat
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rès vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère
national
nettement marqué. Ce sera une autre nation absolument nouvelle. Cette
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lument nouvelle. Cette introduction d’une monnaie
nationale
en est véritablement la création. Le seul lien qui devra subsister e
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’étape nécessaire de fermeture totale des monades
nationales
, succédera donc un jour, selon Fichte, l’expansion triomphale de la c
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lui donnent son caractère, mais c’est son esprit
national
. » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit
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rent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit
national
est « un individu dans la marche de l’Histoire ». Il se fait par sa p
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t Jeune Europe, qui voulait utiliser les passions
nationales
au service de l’idée fédéraliste, voit l’inverse se réaliser. Jamais
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urope, sera le fondement des diverses chrétientés
nationales
écrivait-il en 1843, dans un ouvrage publié à Bruxelles : De la prim
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re à naître. On conçoit que pour ces pays, l’idée
nationale
se confonde avec l’idée de Liberté, et s’harmonise avec l’idée d’Euro
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e-Bretagne et de la France, ces modèles de l’État
national
fortement constitué et qui ne veut rien devoir à personne ? À la diff
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t ainsi — mais dans l’imaginaire — la dialectique
nationale
du romantisme politique. Parce qu’il n’est pas suspect de nationalism
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que toute autre la grandiose ambiguïté de l’idée
nationale
. Cette généreuse et sincère volonté de se perdre dans l’universel, de
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’Europe, cette « transfiguration » d’une vocation
nationale
dont rêvaient Hugo pour la France et Mazzini pour l’Italie ; mais voi
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Constantin Frantz démontre que l’absence d’unité
nationale
, congénitale aux Allemagnes, confère à ces régions centrales du Conti
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t de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation
nationale
, au meilleur sens du terme, mais de portée universelle ? Non, disent
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oins invincibles, grâce à l’unité de notre esprit
national
et de notre conscience nationale. Tirons l’épée, s’il le faut, au nom
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é de notre esprit national et de notre conscience
nationale
. Tirons l’épée, s’il le faut, au nom des malheureux persécutés, quand
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ur l’unité foncière de l’Europe les souverainetés
nationales
absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tiennent simplem
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dance de l’Histoire le fait que les souverainetés
nationales
vont nous dominer, ceux-là ne savent pas pour qui sonne le glas. Car
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vieilles étroitesses, des heures d’effervescence
nationale
, d’angoisse patriotique, des heures où bien d’autres sentiments antiq
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e européenne commune, mais seulement des cultures
nationales
, car les Allemands et les Français, ou les Scandinaves et les Italien
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a multiplicité de nos différences — régionales et
nationales
, religieuses et morales, philosophiques et sociales — et leur coexist
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e européenne commune, mais seulement des cultures
nationales
, car, disent-ils, les Allemands et les Français, ou les Scandinaves e
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a multiplicité de nos différences — régionales et
nationales
, religieuses et morales, philosophiques et sociales — et leur coexist
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il de l’Europe, permettant la création de comités
nationaux
pour la recherche en commun des fonds, doit fournir les moyens nécess
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les résidus d’attitudes impérialistes, l’orgueil
national
, les méfiances traditionnelles de peuple à peuple, etc.) qui s’oppose
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litique, ce tabou de la souveraineté, cet orgueil
national
, ces méfiances séculaires, pour périmés qu’ils soient, sont profondém
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s douanes, mais toutes les différences locales et
nationales
de traditions et de régimes ; ils peuvent vous démontrer que ce plan
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ion des forces culturelles au-delà des frontières
nationales
; 2° créer un état d’esprit favorable à l’avènement d’une union fédér
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nne. L’Europe n’est pas une addition de cultures
nationales
. Celles-ci sont des apparitions relativement récentes, et plus ou moi
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ité de base de toutes ces cultures prétendument «
nationales
» ; de montrer que la culture commune des Européens est beaucoup plus
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s libertés personnelles, — non vers les grandeurs
nationales
. Au terme de l’intégration européenne, s’il ne devait y avoir que div
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3 juin 1940al À Radio-Lausanne, pour l’émission
nationale
, Theophil Spoerri, de l’Université de Zurich, parle de la Suisse roma
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était devenu plus qu’un symbole. Centre du Réduit
national
42 il se dressait vraiment comme ce bastion de l’Europe libre dont no
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juin 1940 avec ce qu’il appelle tantôt « l’Action
nationale
de résistance », tantôt le « Mouvement de résistance national ». Si j
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résistance », tantôt le « Mouvement de résistance
national
». Si j’en juge par les noms qu’il donne des responsables de ce derni
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lorsque fut prise la décision de créer le Réduit
national
. Elle empêche en particulier M. Kimche de se poser la question suivan
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fédéraliste, qui défend les autonomies locales et
nationales
, et la tendance unitaire ou intégriste, qui pousse à la centralisatio