1 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
1 stants de Genève, n’ont pas empêché l’unification nationale de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pa
2 nt toute leur force contre le concept de cultures nationales , apparu au xixe siècle. Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? dit l’Europe a
3 coup que les réalités décisives ont cessé d’être nationales au xxe siècle ? Notre économie, nos techniques, se développent en dé
4 de sacrifier sur l’autel de l’Europe. Que l’idée nationale soit forte encore, il serait absurde de le contester : elle ne peut r
5 seule en mesure de sauver le concret de nos vies nationales , et n’en sacrifierait que l’illusoire, j’entends ce qui est déjà perd
2 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
6 ée (assurances, retraites, etc.), la souveraineté nationale et l’idée d’une loi internationale… Valeurs : la personne humaine co
3 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
7 on générale de l’existence première de « cultures nationales  » et de « l’éternité » de nos États-nations (formés pour la plupart d
8 s de la culture, sans tenir compte des frontières nationales quand les problèmes posés débordent les nations. 4° Favoriser le dial
9 l des fondations privées aux USA : 10 % du revenu national . k. Rougemont Denis de, « Europe et culture », Quelle Europe ?, Par
4 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
10 nes de Napoléon venaient de susciter les passions nationales , était celui du renforcement de leur unité et de la création d’un Éta
11 ous le révèle. Les paroles, les écrits, les fêtes nationales , les sociétés littéraires et savantes, les vœux, les projets d’un gra
12 te » du sentiment cantonal, souvent qualifié de «  national  » à l’époque. C’est ainsi qu’un député (le grand savant A.-P. de Cand
13 posant aux seules réalités solides : le sentiment national et la souveraineté des cantons. Cependant la « chimère » restait à l’
14 tholiques. Et dans l’atmosphère de réconciliation nationale ainsi créée, la Diète décida d’entreprendre sans plus de délai la réd
15 ur « insoluble » de l’abolition des souverainetés nationales se trouve résolu par un compromis qui, plus qu’à la logique, satisfai
16 nombreux, et souvent, de moins ancienne tradition nationale … Si, à bien des égards, la formation de la Suisse comme État représen
5 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
17 ats-Unis ne correspondent qu’à 4 % de leur revenu national . L’Europe n’est rien sans le monde : elle doit être mondiale, par une
18 contraints. Part des importations dans le revenu national  : 4 %, ne l’oublions pas. L’Europe seule périrait, sans discussion po
19 ’affaire de Suez, l’illusion de la « souveraineté nationale  » persiste. Elle règne encore sur l’affectivité de la plupart de nos
20 mettons entre parenthèses l’ère des souverainetés nationales , irréductibles mais fictives. Nous voyons converger vers l’union de l
6 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
21 que de son pays ; je veux cette espèce d’égoïsme national sans lequel nous trahirons nos devoirs, sans lequel nous stipulerons
22 on même de ses premiers principes : à l’« égoïsme national  », au nationalisme agressif. Dantonistes et jacobins, au nom de la pa
23 universelle, ont déclenché les premières guerres nationales , que Bonaparte va porter dans toute l’Europe. Les réactions de défens
24 rculation et échangée contre une nouvelle monnaie nationale , c’est-à-dire n’ayant cours que dans le pays même, mais dans celui-ci
25 squ’ici pour les étrangers à des travaux pour les nationaux , de la manière convenable. Il ne cherche pas en effet à acquérir une
26 patrie et tout ce qui est de la patrie, l’honneur national se développera très vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère nat
27 rès vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère national nettement marqué. Ce sera une autre nation absolument nouvelle. Cette
28 lument nouvelle. Cette introduction d’une monnaie nationale en est véritablement la création. Le seul lien qui devra subsister e
29 ’étape nécessaire de fermeture totale des monades nationales , succédera donc un jour, selon Fichte, l’expansion triomphale de la c
30 lui donnent son caractère, mais c’est son esprit national . » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit
31 rent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit national est « un individu dans la marche de l’Histoire ». Il se fait par sa p
32 t Jeune Europe, qui voulait utiliser les passions nationales au service de l’idée fédéraliste, voit l’inverse se réaliser. Jamais
33 urope, sera le fondement des diverses chrétientés nationales écrivait-il en 1843, dans un ouvrage publié à Bruxelles : De la prim
34 re à naître. On conçoit que pour ces pays, l’idée nationale se confonde avec l’idée de Liberté, et s’harmonise avec l’idée d’Euro
35 e-Bretagne et de la France, ces modèles de l’État national fortement constitué et qui ne veut rien devoir à personne ? À la diff
36 t ainsi — mais dans l’imaginaire — la dialectique nationale du romantisme politique. Parce qu’il n’est pas suspect de nationalism
37 que toute autre la grandiose ambiguïté de l’idée nationale . Cette généreuse et sincère volonté de se perdre dans l’universel, de
38 ’Europe, cette « transfiguration » d’une vocation nationale dont rêvaient Hugo pour la France et Mazzini pour l’Italie ; mais voi
39 Constantin Frantz démontre que l’absence d’unité nationale , congénitale aux Allemagnes, confère à ces régions centrales du Conti
40 t de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation nationale , au meilleur sens du terme, mais de portée universelle ? Non, disent
41 oins invincibles, grâce à l’unité de notre esprit national et de notre conscience nationale. Tirons l’épée, s’il le faut, au nom
42 é de notre esprit national et de notre conscience nationale . Tirons l’épée, s’il le faut, au nom des malheureux persécutés, quand
43 ur l’unité foncière de l’Europe les souverainetés nationales absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tiennent simplem
44 dance de l’Histoire le fait que les souverainetés nationales vont nous dominer, ceux-là ne savent pas pour qui sonne le glas. Car
45 vieilles étroitesses, des heures d’effervescence nationale , d’angoisse patriotique, des heures où bien d’autres sentiments antiq
7 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
46 e européenne commune, mais seulement des cultures nationales , car les Allemands et les Français, ou les Scandinaves et les Italien
47 a multiplicité de nos différences — régionales et nationales , religieuses et morales, philosophiques et sociales — et leur coexist
8 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
48 e européenne commune, mais seulement des cultures nationales , car, disent-ils, les Allemands et les Français, ou les Scandinaves e
49 a multiplicité de nos différences — régionales et nationales , religieuses et morales, philosophiques et sociales — et leur coexist
9 1960, Articles divers (1957-1962). Une fusée à trois étages : bref historique de la Fondation (octobre 1960)
50 il de l’Europe, permettant la création de comités nationaux pour la recherche en commun des fonds, doit fournir les moyens nécess
10 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
51 les résidus d’attitudes impérialistes, l’orgueil national , les méfiances traditionnelles de peuple à peuple, etc.) qui s’oppose
52 litique, ce tabou de la souveraineté, cet orgueil national , ces méfiances séculaires, pour périmés qu’ils soient, sont profondém
53 s douanes, mais toutes les différences locales et nationales de traditions et de régimes ; ils peuvent vous démontrer que ce plan
54 ion des forces culturelles au-delà des frontières nationales  ; 2° créer un état d’esprit favorable à l’avènement d’une union fédér
55 nne. L’Europe n’est pas une addition de cultures nationales . Celles-ci sont des apparitions relativement récentes, et plus ou moi
56 ité de base de toutes ces cultures prétendument «  nationales  » ; de montrer que la culture commune des Européens est beaucoup plus
57 s libertés personnelles, — non vers les grandeurs nationales . Au terme de l’intégration européenne, s’il ne devait y avoir que div
11 1962, Articles divers (1957-1962). Journal d’un témoin (23-24 juin 1962)
58 3 juin 1940al À Radio-Lausanne, pour l’émission nationale , Theophil Spoerri, de l’Université de Zurich, parle de la Suisse roma
12 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
59 était devenu plus qu’un symbole. Centre du Réduit national 42 il se dressait vraiment comme ce bastion de l’Europe libre dont no
60 juin 1940 avec ce qu’il appelle tantôt « l’Action nationale de résistance », tantôt le « Mouvement de résistance national ». Si j
61 résistance », tantôt le « Mouvement de résistance national  ». Si j’en juge par les noms qu’il donne des responsables de ce derni
62 lorsque fut prise la décision de créer le Réduit national . Elle empêche en particulier M. Kimche de se poser la question suivan
13 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
63 fédéraliste, qui défend les autonomies locales et nationales , et la tendance unitaire ou intégriste, qui pousse à la centralisatio