1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
1 commun des Européens s’est divisée en « cultures nationales  » ; celles-ci se sont voulues ou crues indépendantes les unes des aut
2 e l’État. En d’autres termes, pour s’être voulues nationales , nos cultures sont en voie de nationalisation, c’est-à-dire qu’elles
3 e réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres nationaux , ne doivent pas chercher des moyens de correspondre plus facilement d
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
4 ons directes, occupés à se ruiner par des guerres nationales qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysique mais pre
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
5 caine, la nécessité absolue d’élargir nos marchés nationaux , la volonté de régler le vieux conflit franco-allemand, la nostalgie
6 tituts de culture européens (et non pas seulement nationaux ), tels que Bruges, Genève, Nancy, Alpbach, et douze autres entreprise
7 rvivre (c’est une question de budgets locaux, non nationaux ), ensuite à se fédérer effectivement pour multiplier leurs échanges :
8 l’addition de mesquines soustractions aux budgets nationaux , accordées en aumône à la cause de l’Europe. d) Enfin, la jeunesse es
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
9 tries du cinéma ou de l’édition, ses laboratoires nationaux , certains groupes d’intérêts privés, et finalement certains partis. A
10 dmettons que le projet soit retenu. La délégation nationale votera pour lui à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous
11 n travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre national ne correspond pas aux réalités de la culture : celle-ci s’est toujour
12 ils le trouvent utile, par-dessus les frontières nationales (comme l’on fait par exemple, au CEC, les directeurs de festivals). C
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
13 cours de négociation avec la RAI (Radiodiffusion nationale italienne). D’après ces derniers accords, tous les frais d’exécution
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
14 immédiats, de l’esprit partisan, et des préjugés nationaux . C’est naturel. Dans la confusion typique d’un réveil brusque, social
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
15 ponible est absorbé par les élections, les crises nationales , les prétendues « bombes diplomatiques » de l’Est et de l’Ouest, elle
16 l’union, « incapables de résoudre leurs problèmes nationaux , tentent lâchement de les transposer au plan européen ». Je constate
17 lonies, l’économie) sont sans issue dans le cadre national et qu’il faut donc chercher leur solution dans une forme quelconque d
18 ncore la politique en termes périmés de puissance nationale , quand il s’agit de penser désormais en termes de coopération, à l’éc
19 e de 20 nations, dont la plupart, dans leur forme nationale au sens moderne, n’ont qu’un passé des plus récents, et presque ridic
20 en sûr ; mais voyez les reportages sur les crises nationales , les élections ou les traités : tout se suspend, tout se trouve suspe
21 t cela indépendance d’esprit et même Souveraineté nationale , insistant sur la majuscule. Byzance est morte en discutant le sexe d
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
22 ochaine de faire revivre les sections culturelles nationales formées par le Mouvement européen. Les contacts que nous venons de re
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
23 ns une perspective telle que les graves divisions nationales , linguistiques et idéologiques qui nous fascinent aujourd’hui, appara
24 blème brûlant des relations entre la souveraineté nationale (ou ce qui en reste) et la future communauté supranationale. Le diagn
10 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
25 iques ou semi-privés chargés de servir la culture nationale et son expansion : ce sont les « Relations culturelles ». L’apport du
26 ion publique, ou de propagande pour les « valeurs nationales  ». Nous travaillons sur un autre plan. Pour contribuer à rétablir la
11 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
27 re que son élan irrépressible vers l’indépendance nationale ne sera plus arrêté par l’Europe, mais peut bien être détourné de ses
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
28 Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)r 1. Peut-on fédérer des États souverains ? Parmi l
29 rimé le problème de la souveraineté cantonale (ou nationale ), et cela d’une manière qui me paraît pleine d’enseignements pour l’E
30 européennes ? Voyons le concret. La souveraineté nationale n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a définie com
31 et politiques. Il en résulte que la souveraineté nationale n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la voit-on à l
32 caractérisent les polémiques sur la souveraineté nationale . Lors des débats de la table ronde de l’Europe, à Rome, deux argument
33 a crainte que suscite la perte de la souveraineté nationale . Il n’est donc pas exact que nos nations, en vue de s’unir, doivent s
34 bid., p. 83. r. « Deux notes sur la souveraineté nationale  », Courrier fédéral, Genève, n° 6-7, mai 1954, p. 33-36.
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
35 es. Troisième zone : créée par le compartimentage national ou balkanisation du continent. La solution est ici de rétablir un rés
14 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
36  ; — attachement fétichiste à des « souverainetés nationales  » qui ont épuisé leurs vertus au xixe siècle et sont devenues en par
37 semble de l’Europe ; — enfin et surtout, préjugés nationaux à l’égard des voisins, hérités de plusieurs guerres, ou inculqués par
38 les slogans qu’elles accréditent : « indépendance nationale  », « danger allemand », « offensive de paix russe », « impérialisme a
39 politiques, économiques, intellectuels, sociaux, nationaux ou internationaux. Chacun devrait se charger d’une mission précise da
15 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
40 à moitié, ce n’était pas qu’elle ne fut pas assez nationale , mais parce que lui n’était pas encore une nation. Une mode russe se
41 établit entre l’influence occidentale et le génie national slave, au sein d’une culture neuve qui va devenir partie intégrante d
42 roprement dite, pour les hautes régions de la vie nationale  ; elle n’a pas été capable de pénétrer l’ensemble de la vie russe. Un
43 contre les valeurs communes à toutes les cultures nationales de l’Europe et qui précisément par là garantissent son unité. La
44 re d’icones et n’est parvenue à exprimer l’esprit national qu’à travers l’assimilation de la tradition occidentale moderne. La p
45 t en doute la logique intérieure du développement national de la Russie, et opposait avec mélancolie son passé obscur et fragmen
16 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Personalia (février 1956)
46 t les cinq dernières années, directeur de l’Opéra national de Hollande, à Amsterdam. ad. « Personalia », Bulletin du Centre eu
17 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
47 ’s Russian Research Center, publié en 1955 par la National Science Foundation : Soviet Professional Manpower : Its Education, Tr
18 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
48 , qui est mondial. Il y avait d’innombrables prix nationaux et locaux, plus ou moins spécialisés. Mais il n’y avait rien qui pût
19 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
49 usieurs centaines d’organismes locaux, régionaux, nationaux et internationaux sont à l’œuvre dans le domaine de l’éducation popul
50 tentatives de coopération internationale (et même nationale ) dans ce domaine. Pourtant le besoin s’en fait sentir partout. Il n’e
20 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
51 nd, Hegel et Fichte, puis chanté par les poètes «  nationaux  » du xixe siècle, ne pouvait être véritablement inculqué aux masses
21 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
52 220 délégués de 22 pays, invités par les comités nationaux du Mouvement européen. Salvador de Madariaga la préside, et ses trois
22 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
53 lieux aussi variés que possible : tant sociaux et nationaux que professionnels. Elles doivent servir de tests et de mises au poin
54 le chapitre final d’un nouveau manuel d’histoire nationale , ce chapitre traitant de « La Suisse et l’Europe ». Le succès remport
55 formationskontor, Copenhague ; Edward Hutchinson, National Institute of Adult Education, Londres ; Guy Madiot, Fédération frança
56 insi qu’à titre occasionnel : MM. Frank Milligan, National Federation of Community Associations, Londres ; G. V. Casara, ministè
57 ociali, Rome ; Pierre du Pontavice, Confédération nationale de la famille rurale, Paris. ay. « Éducation européenne », Bulletin
23 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
58 en commun dans leur domaine, au-delà des impasses nationales , c’est-à-dire à l’échelle de l’Europe. Depuis bientôt dix ans que no
59 per et qui appellent un effort commun ne sont pas nationales mais humaines, et ne prennent leur plein sens qu’à l’échelle de l’Eur
60 s d’histoire a été assumée par plusieurs sociétés nationales de professeurs, sous l’impulsion de l’Internationales Schulbuchinstit
61 fondations américaines équivaut à 10 % du revenu national  ! ba. « La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Europ
24 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
62  orienter » progressivement les hommes politiques nationaux et l’opinion, tandis que l’autre appelle la force d’une révolte popul
63 Euratom), actuellement nommée par les parlements nationaux . Tandis que d’autres veulent élire une Assemblée non prévue par le tr
64 eprésentant la somme européenne de nos politiques nationales . Cette somme égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas de politiq
25 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
65 uropéens par cette simple addition d’informations nationales . L’Europe n’a pas besoin non plus d’Européens synthétiques. Elle a be
26 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
66 e veut et doit, par définition, dépasser le cadre national  : or il manque en partie son but s’il n’est lu que dans un seul pays,
67 leurs séminaires n’étant pas soutenus à l’échelon national comme les autres travaux spécialisés, il s’agit de créer pour eux un
68 ès différentes, des traditions et susceptibilités nationales , etc. qui feront qu’un même ouvrage publié par la Collection européen
27 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
69 estions : Premièrement : Est-il vrai que l’État national actuel soit le produit naturel, normal et, dans une certaine mesure,
70 e dispose, retrouver l’existence d’une continuité nationale « se perdant dans la nuit des temps » ? — Troisièmement : Est-il perm
71 sièmement : Est-il permis de séparer le phénomène national de son contexte général et de l’isoler comme s’il était le phénomène
28 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
72 tous les découpages successifs de nos frontières nationales , l’union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’
73 on de notre indépendance de tous partis, intérêts nationaux , groupements d’États ou même super-États. Nous entretenons avec eux t
74 de toute couleur opposent la notion de « cultures nationales  », qui est aussi fausse en fait qu’en droit. La culture à la fois ant
75 instruments et de ses produits. Chaque groupement national croit avoir ses problèmes uniques, parce qu’il ignore ceux des autres
29 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
76 ’s Russian Research Center, publié en 1955 par la National Science Foundation : Soviet Professional Manpower : Its Education, Tr
30 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
77 gées d’enseigner les rudiments du civisme au plan national  ? Il s’agit donc de voir en premier lieu quel est l’état actuel de l’
78 tion civique européenne dans ses divers contextes nationaux . Objectifs nationaux différents Chacun de nos pays, en effet, es
79 dans ses divers contextes nationaux. Objectifs nationaux différents Chacun de nos pays, en effet, estime qu’il bénéficie ou
80 politique, de principes abstraits, de « sentiment national  » à cultiver comme vertu civique : ce que l’on vise à développer chez
81 ciences communes Ces variations ou oppositions nationales perdent d’ailleurs beaucoup de leur relief, dès que l’on considère le
82 description formelle des institutions politiques nationales et de leur fonctionnement. (On y ajoute parfois quelques données stri
83 déficience, communes à nos enseignements civiques nationaux , vont apparaître beaucoup plus clairement si nous regardons ce qui se
31 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
84 et de ce qui peut lier les hommes au-delà du plan national . Et c’est la même curiosité qui le fera fréquenter pendant toute sa j
85 du libéralisme de la Double Monarchie, un Conseil national polonais vient d’être fondé par un groupe de patriotes résidant en Ga
86 3 h du matin, un autre jeune « amateur de sûreté nationale  » vient l’interroger, et en dépit du sauf-conduit et du visa, le reme
87 ain et l’Église ; l’élection de J.H.R. au Conseil national socialiste de Pologne, bien qu’il ne soit pas membre du parti ; diver
88 aire pour son pays, dans le cadre de la politique nationale intérieure, et il jugeait inefficace toute action menée en exil pour
32 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
89 ne seule nation, ou d’un État, ou d’une politique nationale ou partisane. Il est tout naturel que cette « voix de l’Europe » cher
33 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
90 autres. D’où une certaine dévalorisation du cadre national , surtout dans les pays qui étaient fortement centralisés, comme la Fr
91 vis. Si vous diminuez l’importance des frontières nationales , ces frontières que le xix e et le xx e siècles ont imposées d’une ma
92 es évolutions ne sont jamais parties d’une base «  nationale  » au sens contemporain du terme. Elles coupent une quantité de nos fr
93 succursale plus ou moins lointaine de la capitale nationale qui consentirait à lui octroyer quelques subventions, et l’on retombe
94 ndations détiennent à peu près 10 % de la fortune nationale . Le capital de la fondation Ford, nourri par les usines Ford, est act
34 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
95 pe dans son ensemble : ils n’ont qu’une formation nationale , et technique. Ils savent peu de choses sur leur propre culture, et s
96 ennes », mais seulement des Relations culturelles nationales , si pas nationalistes… b) difficulté (symétrique) de trouver dans les
97 nement, publications. D’autre part, les instituts nationaux de culture du type British Council, Pro Helvetia, Alliance française,
98 mission principale reste de diffuser leur culture nationale . 2. Publications Il existe quelques revues générales, telles qu
99 es publications (revues ou volumes) des instituts nationaux universitaires sont en général consacrées à l’étude d’une seule cultu
100 autres, n’a pas encore pu surmonter ses divisions nationales , qui ont failli la ruiner par deux fois, et n’a donc pas encore de po
101 cé depuis un siècle de former vingt « consciences nationales  », mais pas de European way of life ; où l’on entretient vingt organi
102 tient vingt organismes de « relations culturelles nationales  » mais pas de « relations culturelles européennes » ; et d’où sortent
103 t d’où sortent des centaines d’attachés culturels nationaux , mais pas un seul qui soit chargé de représenter l’Europe. Un morcell
104 sposaient jusqu’ici que de sources d’informations nationales ) ; — Fichiers détaillés sur les institutions culturelles, universités
35 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
105 uropéenne des enseignants. 5. Stages régionaux et nationaux , dirigés par les participants aux stages précédents. 6. Création d’un
106 cation, par les soins du ministère de l’Éducation nationale et de la culture.) Deux autres stages vont avoir lieu en 1963, à Tutz
107 re empruntés, à mon avis, au budget d’une défense nationale bien comprise (comprenant donc le moral d’un pays, son tonus civique)
108 dre une aide européenne, pour résoudre des tâches nationales , et qui étaient même, naguère, le domaine réservé des influences les
36 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
109 our d’une même table avec de hauts fonctionnaires nationaux , régionaux et municipaux, des députés, des dirigeants de comités d’ex
37 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
110 représentants de divers ministères de l’Éducation nationale , le Centre européen de la culture assurant le secrétariat de l’entrep
111 s stages par les autorités locales, régionales et nationales . Le secrétariat de la Campagne exprime ici sa vive gratitude à toutes
112 restant dans le concret de la situation locale ou nationale  ; 2° d’expérimenter dans les écoles, par des leçons effectivement don
38 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
113 leur volonté d’empêcher le retour de nos guerres nationales , c’est-à-dire de nos guerres civiles européennes. Le motif dominant d
39 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
114 ropéenne, antérieure et supérieure aux « cultures nationales  » Ce qui s’oppose à l’union de l’Europe et à la formation d’une co
115 re comme l’addition d’une vingtaine de « cultures nationales  » bien distinctes, autonomes et rivales. Cette conception n’est pas s
40 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
116 cet objet est un phénomène 1° européen et non pas national , 2° littéraire et non pas politique. Ce qu’il s’agit ici d’inspirer à
117 es pays »), c’est qu’elles traduisent l’obsession nationale dont l’enseignement littéraire devrait se guérir s’il veut se conform
118 angage font préférer régulièrement l’appartenance nationale à toute autre qualification (religieuse, idéologique, professionnelle
119 ne » ne résulte pas de l’addition de littératures nationales qu’il s’agirait aujourd’hui, de rapprocher et de comparer, voire d’un
120 c’est l’inverse qui est vrai : nos littératures «  nationales  » résultent d’une différenciation (souvent tardive) du fond commun de
121 lpture, architecture, musique. Là encore, l’unité nationale joue un rôle faible ou nul avant le xixe siècle, et n’existe plus au
41 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
122 mpire. Il faudrait montrer que les premiers États nationaux n’apparaissent qu’après tout cela, au cœur du Moyen Âge, et se formen
123  : un empire manqué La confiscation de l’idéal national par l’appareil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de Napoléon
124 ront formées, par-dessus les anciennes frontières nationales désormais réduites au rôle mineur et invisible à l’œil nu que jouent
125 édéral français. La lutte pour notre indépendance nationale ne peut être menée que dans le cadre de l’Europe unie, laquelle sera
126 lité non seulement de ma nation, mais de la forme nationale en général. Bien sûr, un coup d’œil sur l’histoire suffit à réfuter c
127 ns tendent ou bien à se confondre avec les unités nationales ou bien à perdre leur signification comme unités fonctionnelles. Si o
128 patrie originelle et culture continentale, idéal national et religion universelle, cité régionale et cité européenne, associati
129 ter de front et d’entrée de jeu les souverainetés nationales , de permettre de les contourner, ou survoler, de passer à travers leu
130 volonté européenne l’emporterait sur les volontés nationales . Nous sommes plusieurs à penser aujourd’hui que l’Europe des États-na
131 ocales et régionales l’emporteront sur les mythes nationaux au nom desquels on les a brimées depuis des siècles. Car les volontés
132 même mouvement vers l’Europe, en sautant l’étape nationale . 70. Gazette littéraire, Lausanne, 28 octobre 1967. 71. Propos c
42 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
133 alités radicalement hétérogènes constitue l’unité nationale , terme absolu de toute histoire d’un peuple digne de ce nom. Ayant « 
134 la tâche considérée (niveau municipal, régional, national , continental ou mondial) ; 3° à admettre une pluralité d’appartenance
135 dération suisse : mon passeport et mon allégeance nationale sont donc suisses. Je suis aussi un écrivain français : la francophon
136 concentrés en un seul lieu, accaparés par l’État national , et qui le seraient, demain, par l’État régional. 4. Vers une form
137 éral et continental. c) Le niveau des fédérations nationales de régions ouvre un autre champ de recherches. Il s’agirait ici de la
138 ouhaitable de renouer librement des liens de type national , politique, non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociau
43 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
139 PC français se font « champions de l’indépendance nationale  » avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane française » d’Aragon
140 i relèvent, leur dit-on, de la seule souveraineté nationale — c’est-à-dire de la seule religion qui ait encore un bras séculier e
141 alisme et le capitalisme, l’un tendant à se faire national et l’autre étatique. Ce ne sont pas la Tradition et le Progrès, qui p
44 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Note liminaire] (été 1972)
142 lle a réuni environ cent-cinquante élus locaux et nationaux des régions frontalières et des responsables techniques de la coopéra
45 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
143 bien englobées (de gré ou de force) dans un État national beaucoup plus grand et qui entend effacer leurs limites traditionnell
144 us d’un siècle, pour que les valeurs et grandeurs nationales soient seules enseignées, les réalités régionales étant systématiquem
145 , font peu ou rien pour combattre les stéréotypes nationaux , et pour montrer (comme il serait aisé de le faire dans une région fr
146 stilité pour contribuer à maintenir la « cohésion nationale  ». III. Les frontières Les problèmes qu’on vient d’évoquer son
147 us exactement : c’est le dogme de la souveraineté nationale absolue et illimitée, c’est-à-dire sacro-sainte, matérialisé par les
148 r des « raisons » de force militaire, de prestige national , ou simplement par l’incompétence des négociateurs de traités. De là,
149 la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière nationale , la moins mauvaise étant tout simplement celle qui se laisse le mieux
150 mieux traverser. IV. Il n’y a pas de cultures nationales Mais il faut bien admettre aussi que la nocivité des frontières, r
151 de type moderne, dont la croyance aux « cultures nationales  » est à la fois l’un des présupposés nécessaires et l’un des agents d
152 haque État est une entité qui comporte une langue nationale , une culture nationale et une économie nationale, une histoire nation
153 té qui comporte une langue nationale, une culture nationale et une économie nationale, une histoire nationale bien distincte de l
154 nationale, une culture nationale et une économie nationale , une histoire nationale bien distincte de l’histoire générale et une
155 nationale et une économie nationale, une histoire nationale bien distincte de l’histoire générale et une géographie propre, le to
156 est pas la juxtaposition de vingt-cinq « cultures nationales  », puisqu’elle existait bien avant la formation récente de nos États-
157 éenne comme une addition de prétendues « cultures nationales  », les manuels scolaires justifient les pires chauvinismes, fauteurs
158 ou politique, ont été paneuropéennes, et non pas nationales . Les grands courants européens, les grandes écoles d’art et de pensée
159 e chez eux, etc. Ce ne sont pas nos appartenances nationales qui nous diversifient vraiment, mais des écoles de pensée, des styles
160 nsée, des styles de vie. Supprimez les frontières nationales , vous n’appauvrirez en rien les diversités de l’Europe : au contraire
161 s et foyers locaux, unité et diversité, l’échelon national ne joue aucun rôle, est simplement omis, inexistant. Les régions cult
162 onal. Toute tentative de les résoudre à l’échelon national , c’est-à-dire entre capitales, ne peut qu’étouffer les problèmes ou l
163 tale, puis mondiale. L’État supérieur (fédération nationale ou continentale) doit garder un rôle d’impulsion, de concertation, et
164 sont axées depuis un siècle sur les seuls mythes nationaux . Ainsi que l’ont demandé en mai 1972 les professeurs d’histoire et de
165 ionnel) sont à réorganiser au-delà des frontières nationales , en commençant par les régions où la circulation des élèves et des en
166 tenus, et moins difficile à réaliser qu’au niveau national . Des essais de coopération, limitée mais précise, ont été faits dans
167 comme c’est probable, de rester liées à l’échelon national par de libres fédérations. Conclusions Le fait que les régions
168 te le sabotage de la langue maternelle par l’État national , lire le beau livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton ?
46 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
169 Prométhée à Don Juan. André Reszler : Les Mythes nationaux . Jacques Vigne : Régionalisme et centralisme à la fin du xviiie sièc
47 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
170 e. Il fallait unir à cette fin nos maigres forces nationales . C’est ainsi que l’OECE (organisation correspondant au plan Marshall)
171 t ni l’intention ni le pouvoir. La « souveraineté nationale absolue » dont ils se réclament toutes les fois qu’il s’agit de refus
172 local plus irrespirable encore que le chauvinisme national si elle ne répondait en réalité à une prise de conscience européenne
173 éveloppement économique (par rapport à l’ensemble national ) dont elles rendent responsable l’État centralisateur. Ainsi, pour m’
174 t coupée des campagnes voisines par une frontière nationale . Cela pose le problème d’une région genevoise, ou plutôt, de plusieur
175 épit de l’obstacle que constituent les frontières nationales , dessinées aux hasards d’un autre âge, mais cependant défendues avec
176 onctionnaires, au nom du dogme de la souveraineté nationale absolue ? Et comment créer ou recréer des cadres de participation civ
177 its subsistant entre chaque région et sa capitale nationale — ce jour-là, la Révolution européenne sera virtuellement accomplie.
178 t faussée à la base par une volonté de propagande nationale , transformant par exemple en une providentielle « réunion des peuples
179 faire, faussée à la base par l’idée d’« économies nationales  » censées correspondre, on ne sait par quel miracle, aux territoires
180 éalités d’aujourd’hui, et non pas avec les mythes nationaux , sera seule capable d’accepter l’union de nos peuples, au-delà de nos
48 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
181 ans d’efforts en France pour créer notre identité nationale , notre existence nationale ». (C’est dire quelle résistance des peupl
182 r créer notre identité nationale, notre existence nationale  ». (C’est dire quelle résistance des peuples on a dû vaincre, ne fût-
183 une arme ou un moyen dirigé contre l’État… Soyons nationaux et Français ! (Mais l’État n’existerait-il que dans la capitale ?) E
184 nation, « le bien le plus précieux, c’est l’unité nationale  ». Je m’étais étonné, en janvier 1974, qu’au moment où la « réforme f
185 Les Allemands préfèrent le terme classique d’État national , mais l’utilisent dans la même acception, et surtout avec la même con
186 blèmes mondiaux ne peut être résolu dans un cadre national , la raison exige l’édification rapide de systèmes supranationaux et l
187 le démantèlement correspondant des souverainetés nationales . L’ordre international actuel est basé sur la conception qu’il est ra
188 rcelles, que nous désignons comme des territoires nationaux , et d’abandonner le pouvoir sur leurs habitants et la libre dispositi
189 nces historiques… Chacun s’est forgé une histoire nationale qui démontre que son développement était inévitable, et son destin ar
190 ouvrir » à leurs voisines au-delà de la frontière nationale  : Nord à Belgique, Lorraine et Alsace à RFA, Rhône-Alpes à Suisse et
49 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
191 olubles par les prétentions des grandes centrales nationales  ; lutte contre la pollution arrêtée par les frontières, qui ne laisse
192 ue ou économique, par deux ou trois souverainetés nationales , comme c’est le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la région fra
193 Car les problèmes écologiques que la bipartition nationale du bassin lémanique a empêché jusqu’ici de traiter convenablement, so
194 t tout calculé en fonction de leur « indépendance nationale  », de leur économie nationale, de leur balance du commerce nationale,
195 leur « indépendance nationale », de leur économie nationale , de leur balance du commerce nationale, de leur monnaie nationale, et
196 r économie nationale, de leur balance du commerce nationale , de leur monnaie nationale, etc., avec les résultats que chacun peut
197 ur balance du commerce nationale, de leur monnaie nationale , etc., avec les résultats que chacun peut constater. Ils ne sauraient
50 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
198 méricain, elle conduit à une République populaire nationale et démocratique à dictature militaire résolument socialiste. Si elle
199 viétique, elle conduit à une République populaire nationale et socialiste à dictature militaire résolument démocratique. Les pays
200 besoin pour survivre et assurer leur « cohérence nationale  », et qui un jour se matérialiseront sous la forme de victimes de tir
201 xe siècle. En effet, le dogme de la souveraineté nationale interdit aux États-nations de répondre victorieusement aux défis mort
202 rtels qu’on vient de citer145. Or la souveraineté nationale ne sera bientôt plus garantie que par la possession de l’arme nucléai
203 de l’abandon de leurs sacro-saintes souverainetés nationales , on ne voit pas comment le tiers-monde perdrait sa croyance aveugle d
204 re 1°) un dépassement du dogme de la souveraineté nationale illimitée ; — 2°) une restauration du sens civique et des possibilité
205 hie, la pollution ou l’alimentation, les délégués nationaux sont tombés d’accord sur deux points décisifs : — la réalité, l’ample
206 des dangers — le respect absolu des souverainetés nationales dans la lutte contre ces dangers. Ce qui signifie pratiquement le blo