1
commun des Européens s’est divisée en « cultures
nationales
» ; celles-ci se sont voulues ou crues indépendantes les unes des aut
2
e l’État. En d’autres termes, pour s’être voulues
nationales
, nos cultures sont en voie de nationalisation, c’est-à-dire qu’elles
3
e réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres
nationaux
, ne doivent pas chercher des moyens de correspondre plus facilement d
4
ons directes, occupés à se ruiner par des guerres
nationales
qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysique mais pre
5
caine, la nécessité absolue d’élargir nos marchés
nationaux
, la volonté de régler le vieux conflit franco-allemand, la nostalgie
6
tituts de culture européens (et non pas seulement
nationaux
), tels que Bruges, Genève, Nancy, Alpbach, et douze autres entreprise
7
rvivre (c’est une question de budgets locaux, non
nationaux
), ensuite à se fédérer effectivement pour multiplier leurs échanges :
8
l’addition de mesquines soustractions aux budgets
nationaux
, accordées en aumône à la cause de l’Europe. d) Enfin, la jeunesse es
9
tries du cinéma ou de l’édition, ses laboratoires
nationaux
, certains groupes d’intérêts privés, et finalement certains partis. A
10
dmettons que le projet soit retenu. La délégation
nationale
votera pour lui à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous
11
n travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre
national
ne correspond pas aux réalités de la culture : celle-ci s’est toujour
12
ils le trouvent utile, par-dessus les frontières
nationales
(comme l’on fait par exemple, au CEC, les directeurs de festivals). C
13
cours de négociation avec la RAI (Radiodiffusion
nationale
italienne). D’après ces derniers accords, tous les frais d’exécution
14
immédiats, de l’esprit partisan, et des préjugés
nationaux
. C’est naturel. Dans la confusion typique d’un réveil brusque, social
15
ponible est absorbé par les élections, les crises
nationales
, les prétendues « bombes diplomatiques » de l’Est et de l’Ouest, elle
16
l’union, « incapables de résoudre leurs problèmes
nationaux
, tentent lâchement de les transposer au plan européen ». Je constate
17
lonies, l’économie) sont sans issue dans le cadre
national
et qu’il faut donc chercher leur solution dans une forme quelconque d
18
ncore la politique en termes périmés de puissance
nationale
, quand il s’agit de penser désormais en termes de coopération, à l’éc
19
e de 20 nations, dont la plupart, dans leur forme
nationale
au sens moderne, n’ont qu’un passé des plus récents, et presque ridic
20
en sûr ; mais voyez les reportages sur les crises
nationales
, les élections ou les traités : tout se suspend, tout se trouve suspe
21
t cela indépendance d’esprit et même Souveraineté
nationale
, insistant sur la majuscule. Byzance est morte en discutant le sexe d
22
ochaine de faire revivre les sections culturelles
nationales
formées par le Mouvement européen. Les contacts que nous venons de re
23
ns une perspective telle que les graves divisions
nationales
, linguistiques et idéologiques qui nous fascinent aujourd’hui, appara
24
blème brûlant des relations entre la souveraineté
nationale
(ou ce qui en reste) et la future communauté supranationale. Le diagn
25
iques ou semi-privés chargés de servir la culture
nationale
et son expansion : ce sont les « Relations culturelles ». L’apport du
26
ion publique, ou de propagande pour les « valeurs
nationales
». Nous travaillons sur un autre plan. Pour contribuer à rétablir la
27
re que son élan irrépressible vers l’indépendance
nationale
ne sera plus arrêté par l’Europe, mais peut bien être détourné de ses
28
Deux notes sur la souveraineté
nationale
(mai 1954)r 1. Peut-on fédérer des États souverains ? Parmi l
29
rimé le problème de la souveraineté cantonale (ou
nationale
), et cela d’une manière qui me paraît pleine d’enseignements pour l’E
30
européennes ? Voyons le concret. La souveraineté
nationale
n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a définie com
31
et politiques. Il en résulte que la souveraineté
nationale
n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la voit-on à l
32
caractérisent les polémiques sur la souveraineté
nationale
. Lors des débats de la table ronde de l’Europe, à Rome, deux argument
33
a crainte que suscite la perte de la souveraineté
nationale
. Il n’est donc pas exact que nos nations, en vue de s’unir, doivent s
34
bid., p. 83. r. « Deux notes sur la souveraineté
nationale
», Courrier fédéral, Genève, n° 6-7, mai 1954, p. 33-36.
35
es. Troisième zone : créée par le compartimentage
national
ou balkanisation du continent. La solution est ici de rétablir un rés
36
; — attachement fétichiste à des « souverainetés
nationales
» qui ont épuisé leurs vertus au xixe siècle et sont devenues en par
37
semble de l’Europe ; — enfin et surtout, préjugés
nationaux
à l’égard des voisins, hérités de plusieurs guerres, ou inculqués par
38
les slogans qu’elles accréditent : « indépendance
nationale
», « danger allemand », « offensive de paix russe », « impérialisme a
39
politiques, économiques, intellectuels, sociaux,
nationaux
ou internationaux. Chacun devrait se charger d’une mission précise da
40
à moitié, ce n’était pas qu’elle ne fut pas assez
nationale
, mais parce que lui n’était pas encore une nation. Une mode russe se
41
établit entre l’influence occidentale et le génie
national
slave, au sein d’une culture neuve qui va devenir partie intégrante d
42
roprement dite, pour les hautes régions de la vie
nationale
; elle n’a pas été capable de pénétrer l’ensemble de la vie russe. Un
43
contre les valeurs communes à toutes les cultures
nationales
de l’Europe et qui précisément par là garantissent son unité. La
44
re d’icones et n’est parvenue à exprimer l’esprit
national
qu’à travers l’assimilation de la tradition occidentale moderne. La p
45
t en doute la logique intérieure du développement
national
de la Russie, et opposait avec mélancolie son passé obscur et fragmen
46
t les cinq dernières années, directeur de l’Opéra
national
de Hollande, à Amsterdam. ad. « Personalia », Bulletin du Centre eu
47
’s Russian Research Center, publié en 1955 par la
National
Science Foundation : Soviet Professional Manpower : Its Education, Tr
48
, qui est mondial. Il y avait d’innombrables prix
nationaux
et locaux, plus ou moins spécialisés. Mais il n’y avait rien qui pût
49
usieurs centaines d’organismes locaux, régionaux,
nationaux
et internationaux sont à l’œuvre dans le domaine de l’éducation popul
50
tentatives de coopération internationale (et même
nationale
) dans ce domaine. Pourtant le besoin s’en fait sentir partout. Il n’e
51
nd, Hegel et Fichte, puis chanté par les poètes «
nationaux
» du xixe siècle, ne pouvait être véritablement inculqué aux masses
52
220 délégués de 22 pays, invités par les comités
nationaux
du Mouvement européen. Salvador de Madariaga la préside, et ses trois
53
lieux aussi variés que possible : tant sociaux et
nationaux
que professionnels. Elles doivent servir de tests et de mises au poin
54
le chapitre final d’un nouveau manuel d’histoire
nationale
, ce chapitre traitant de « La Suisse et l’Europe ». Le succès remport
55
formationskontor, Copenhague ; Edward Hutchinson,
National
Institute of Adult Education, Londres ; Guy Madiot, Fédération frança
56
insi qu’à titre occasionnel : MM. Frank Milligan,
National
Federation of Community Associations, Londres ; G. V. Casara, ministè
57
ociali, Rome ; Pierre du Pontavice, Confédération
nationale
de la famille rurale, Paris. ay. « Éducation européenne », Bulletin
58
en commun dans leur domaine, au-delà des impasses
nationales
, c’est-à-dire à l’échelle de l’Europe. Depuis bientôt dix ans que no
59
per et qui appellent un effort commun ne sont pas
nationales
mais humaines, et ne prennent leur plein sens qu’à l’échelle de l’Eur
60
s d’histoire a été assumée par plusieurs sociétés
nationales
de professeurs, sous l’impulsion de l’Internationales Schulbuchinstit
61
fondations américaines équivaut à 10 % du revenu
national
! ba. « La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Europ
62
orienter » progressivement les hommes politiques
nationaux
et l’opinion, tandis que l’autre appelle la force d’une révolte popul
63
Euratom), actuellement nommée par les parlements
nationaux
. Tandis que d’autres veulent élire une Assemblée non prévue par le tr
64
eprésentant la somme européenne de nos politiques
nationales
. Cette somme égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas de politiq
65
uropéens par cette simple addition d’informations
nationales
. L’Europe n’a pas besoin non plus d’Européens synthétiques. Elle a be
66
e veut et doit, par définition, dépasser le cadre
national
: or il manque en partie son but s’il n’est lu que dans un seul pays,
67
leurs séminaires n’étant pas soutenus à l’échelon
national
comme les autres travaux spécialisés, il s’agit de créer pour eux un
68
ès différentes, des traditions et susceptibilités
nationales
, etc. qui feront qu’un même ouvrage publié par la Collection européen
69
estions : Premièrement : Est-il vrai que l’État
national
actuel soit le produit naturel, normal et, dans une certaine mesure,
70
e dispose, retrouver l’existence d’une continuité
nationale
« se perdant dans la nuit des temps » ? — Troisièmement : Est-il perm
71
sièmement : Est-il permis de séparer le phénomène
national
de son contexte général et de l’isoler comme s’il était le phénomène
72
tous les découpages successifs de nos frontières
nationales
, l’union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’
73
on de notre indépendance de tous partis, intérêts
nationaux
, groupements d’États ou même super-États. Nous entretenons avec eux t
74
de toute couleur opposent la notion de « cultures
nationales
», qui est aussi fausse en fait qu’en droit. La culture à la fois ant
75
instruments et de ses produits. Chaque groupement
national
croit avoir ses problèmes uniques, parce qu’il ignore ceux des autres
76
’s Russian Research Center, publié en 1955 par la
National
Science Foundation : Soviet Professional Manpower : Its Education, Tr
77
gées d’enseigner les rudiments du civisme au plan
national
? Il s’agit donc de voir en premier lieu quel est l’état actuel de l’
78
tion civique européenne dans ses divers contextes
nationaux
. Objectifs nationaux différents Chacun de nos pays, en effet, es
79
dans ses divers contextes nationaux. Objectifs
nationaux
différents Chacun de nos pays, en effet, estime qu’il bénéficie ou
80
politique, de principes abstraits, de « sentiment
national
» à cultiver comme vertu civique : ce que l’on vise à développer chez
81
ciences communes Ces variations ou oppositions
nationales
perdent d’ailleurs beaucoup de leur relief, dès que l’on considère le
82
description formelle des institutions politiques
nationales
et de leur fonctionnement. (On y ajoute parfois quelques données stri
83
déficience, communes à nos enseignements civiques
nationaux
, vont apparaître beaucoup plus clairement si nous regardons ce qui se
84
et de ce qui peut lier les hommes au-delà du plan
national
. Et c’est la même curiosité qui le fera fréquenter pendant toute sa j
85
du libéralisme de la Double Monarchie, un Conseil
national
polonais vient d’être fondé par un groupe de patriotes résidant en Ga
86
3 h du matin, un autre jeune « amateur de sûreté
nationale
» vient l’interroger, et en dépit du sauf-conduit et du visa, le reme
87
ain et l’Église ; l’élection de J.H.R. au Conseil
national
socialiste de Pologne, bien qu’il ne soit pas membre du parti ; diver
88
aire pour son pays, dans le cadre de la politique
nationale
intérieure, et il jugeait inefficace toute action menée en exil pour
89
ne seule nation, ou d’un État, ou d’une politique
nationale
ou partisane. Il est tout naturel que cette « voix de l’Europe » cher
90
autres. D’où une certaine dévalorisation du cadre
national
, surtout dans les pays qui étaient fortement centralisés, comme la Fr
91
vis. Si vous diminuez l’importance des frontières
nationales
, ces frontières que le xix e et le xx e siècles ont imposées d’une ma
92
es évolutions ne sont jamais parties d’une base «
nationale
» au sens contemporain du terme. Elles coupent une quantité de nos fr
93
succursale plus ou moins lointaine de la capitale
nationale
qui consentirait à lui octroyer quelques subventions, et l’on retombe
94
ndations détiennent à peu près 10 % de la fortune
nationale
. Le capital de la fondation Ford, nourri par les usines Ford, est act
95
pe dans son ensemble : ils n’ont qu’une formation
nationale
, et technique. Ils savent peu de choses sur leur propre culture, et s
96
ennes », mais seulement des Relations culturelles
nationales
, si pas nationalistes… b) difficulté (symétrique) de trouver dans les
97
nement, publications. D’autre part, les instituts
nationaux
de culture du type British Council, Pro Helvetia, Alliance française,
98
mission principale reste de diffuser leur culture
nationale
. 2. Publications Il existe quelques revues générales, telles qu
99
es publications (revues ou volumes) des instituts
nationaux
universitaires sont en général consacrées à l’étude d’une seule cultu
100
autres, n’a pas encore pu surmonter ses divisions
nationales
, qui ont failli la ruiner par deux fois, et n’a donc pas encore de po
101
cé depuis un siècle de former vingt « consciences
nationales
», mais pas de European way of life ; où l’on entretient vingt organi
102
tient vingt organismes de « relations culturelles
nationales
» mais pas de « relations culturelles européennes » ; et d’où sortent
103
t d’où sortent des centaines d’attachés culturels
nationaux
, mais pas un seul qui soit chargé de représenter l’Europe. Un morcell
104
sposaient jusqu’ici que de sources d’informations
nationales
) ; — Fichiers détaillés sur les institutions culturelles, universités
105
uropéenne des enseignants. 5. Stages régionaux et
nationaux
, dirigés par les participants aux stages précédents. 6. Création d’un
106
cation, par les soins du ministère de l’Éducation
nationale
et de la culture.) Deux autres stages vont avoir lieu en 1963, à Tutz
107
re empruntés, à mon avis, au budget d’une défense
nationale
bien comprise (comprenant donc le moral d’un pays, son tonus civique)
108
dre une aide européenne, pour résoudre des tâches
nationales
, et qui étaient même, naguère, le domaine réservé des influences les
109
our d’une même table avec de hauts fonctionnaires
nationaux
, régionaux et municipaux, des députés, des dirigeants de comités d’ex
110
représentants de divers ministères de l’Éducation
nationale
, le Centre européen de la culture assurant le secrétariat de l’entrep
111
s stages par les autorités locales, régionales et
nationales
. Le secrétariat de la Campagne exprime ici sa vive gratitude à toutes
112
restant dans le concret de la situation locale ou
nationale
; 2° d’expérimenter dans les écoles, par des leçons effectivement don
113
leur volonté d’empêcher le retour de nos guerres
nationales
, c’est-à-dire de nos guerres civiles européennes. Le motif dominant d
114
ropéenne, antérieure et supérieure aux « cultures
nationales
» Ce qui s’oppose à l’union de l’Europe et à la formation d’une co
115
re comme l’addition d’une vingtaine de « cultures
nationales
» bien distinctes, autonomes et rivales. Cette conception n’est pas s
116
cet objet est un phénomène 1° européen et non pas
national
, 2° littéraire et non pas politique. Ce qu’il s’agit ici d’inspirer à
117
es pays »), c’est qu’elles traduisent l’obsession
nationale
dont l’enseignement littéraire devrait se guérir s’il veut se conform
118
angage font préférer régulièrement l’appartenance
nationale
à toute autre qualification (religieuse, idéologique, professionnelle
119
ne » ne résulte pas de l’addition de littératures
nationales
qu’il s’agirait aujourd’hui, de rapprocher et de comparer, voire d’un
120
c’est l’inverse qui est vrai : nos littératures «
nationales
» résultent d’une différenciation (souvent tardive) du fond commun de
121
lpture, architecture, musique. Là encore, l’unité
nationale
joue un rôle faible ou nul avant le xixe siècle, et n’existe plus au
122
mpire. Il faudrait montrer que les premiers États
nationaux
n’apparaissent qu’après tout cela, au cœur du Moyen Âge, et se formen
123
: un empire manqué La confiscation de l’idéal
national
par l’appareil étatique — qui est l’œuvre des jacobins et de Napoléon
124
ront formées, par-dessus les anciennes frontières
nationales
désormais réduites au rôle mineur et invisible à l’œil nu que jouent
125
édéral français. La lutte pour notre indépendance
nationale
ne peut être menée que dans le cadre de l’Europe unie, laquelle sera
126
lité non seulement de ma nation, mais de la forme
nationale
en général. Bien sûr, un coup d’œil sur l’histoire suffit à réfuter c
127
ns tendent ou bien à se confondre avec les unités
nationales
ou bien à perdre leur signification comme unités fonctionnelles. Si o
128
patrie originelle et culture continentale, idéal
national
et religion universelle, cité régionale et cité européenne, associati
129
ter de front et d’entrée de jeu les souverainetés
nationales
, de permettre de les contourner, ou survoler, de passer à travers leu
130
volonté européenne l’emporterait sur les volontés
nationales
. Nous sommes plusieurs à penser aujourd’hui que l’Europe des États-na
131
ocales et régionales l’emporteront sur les mythes
nationaux
au nom desquels on les a brimées depuis des siècles. Car les volontés
132
même mouvement vers l’Europe, en sautant l’étape
nationale
. 70. Gazette littéraire, Lausanne, 28 octobre 1967. 71. Propos c
133
alités radicalement hétérogènes constitue l’unité
nationale
, terme absolu de toute histoire d’un peuple digne de ce nom. Ayant «
134
la tâche considérée (niveau municipal, régional,
national
, continental ou mondial) ; 3° à admettre une pluralité d’appartenance
135
dération suisse : mon passeport et mon allégeance
nationale
sont donc suisses. Je suis aussi un écrivain français : la francophon
136
concentrés en un seul lieu, accaparés par l’État
national
, et qui le seraient, demain, par l’État régional. 4. Vers une form
137
éral et continental. c) Le niveau des fédérations
nationales
de régions ouvre un autre champ de recherches. Il s’agirait ici de la
138
ouhaitable de renouer librement des liens de type
national
, politique, non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociau
139
PC français se font « champions de l’indépendance
nationale
» avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane française » d’Aragon
140
i relèvent, leur dit-on, de la seule souveraineté
nationale
— c’est-à-dire de la seule religion qui ait encore un bras séculier e
141
alisme et le capitalisme, l’un tendant à se faire
national
et l’autre étatique. Ce ne sont pas la Tradition et le Progrès, qui p
142
lle a réuni environ cent-cinquante élus locaux et
nationaux
des régions frontalières et des responsables techniques de la coopéra
143
bien englobées (de gré ou de force) dans un État
national
beaucoup plus grand et qui entend effacer leurs limites traditionnell
144
us d’un siècle, pour que les valeurs et grandeurs
nationales
soient seules enseignées, les réalités régionales étant systématiquem
145
, font peu ou rien pour combattre les stéréotypes
nationaux
, et pour montrer (comme il serait aisé de le faire dans une région fr
146
stilité pour contribuer à maintenir la « cohésion
nationale
». III. Les frontières Les problèmes qu’on vient d’évoquer son
147
us exactement : c’est le dogme de la souveraineté
nationale
absolue et illimitée, c’est-à-dire sacro-sainte, matérialisé par les
148
r des « raisons » de force militaire, de prestige
national
, ou simplement par l’incompétence des négociateurs de traités. De là,
149
la déplaçait. Car il n’y a pas de bonne frontière
nationale
, la moins mauvaise étant tout simplement celle qui se laisse le mieux
150
mieux traverser. IV. Il n’y a pas de cultures
nationales
Mais il faut bien admettre aussi que la nocivité des frontières, r
151
de type moderne, dont la croyance aux « cultures
nationales
» est à la fois l’un des présupposés nécessaires et l’un des agents d
152
haque État est une entité qui comporte une langue
nationale
, une culture nationale et une économie nationale, une histoire nation
153
té qui comporte une langue nationale, une culture
nationale
et une économie nationale, une histoire nationale bien distincte de l
154
nationale, une culture nationale et une économie
nationale
, une histoire nationale bien distincte de l’histoire générale et une
155
nationale et une économie nationale, une histoire
nationale
bien distincte de l’histoire générale et une géographie propre, le to
156
est pas la juxtaposition de vingt-cinq « cultures
nationales
», puisqu’elle existait bien avant la formation récente de nos États-
157
éenne comme une addition de prétendues « cultures
nationales
», les manuels scolaires justifient les pires chauvinismes, fauteurs
158
ou politique, ont été paneuropéennes, et non pas
nationales
. Les grands courants européens, les grandes écoles d’art et de pensée
159
e chez eux, etc. Ce ne sont pas nos appartenances
nationales
qui nous diversifient vraiment, mais des écoles de pensée, des styles
160
nsée, des styles de vie. Supprimez les frontières
nationales
, vous n’appauvrirez en rien les diversités de l’Europe : au contraire
161
s et foyers locaux, unité et diversité, l’échelon
national
ne joue aucun rôle, est simplement omis, inexistant. Les régions cult
162
onal. Toute tentative de les résoudre à l’échelon
national
, c’est-à-dire entre capitales, ne peut qu’étouffer les problèmes ou l
163
tale, puis mondiale. L’État supérieur (fédération
nationale
ou continentale) doit garder un rôle d’impulsion, de concertation, et
164
sont axées depuis un siècle sur les seuls mythes
nationaux
. Ainsi que l’ont demandé en mai 1972 les professeurs d’histoire et de
165
ionnel) sont à réorganiser au-delà des frontières
nationales
, en commençant par les régions où la circulation des élèves et des en
166
tenus, et moins difficile à réaliser qu’au niveau
national
. Des essais de coopération, limitée mais précise, ont été faits dans
167
comme c’est probable, de rester liées à l’échelon
national
par de libres fédérations. Conclusions Le fait que les régions
168
te le sabotage de la langue maternelle par l’État
national
, lire le beau livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton ?
169
Prométhée à Don Juan. André Reszler : Les Mythes
nationaux
. Jacques Vigne : Régionalisme et centralisme à la fin du xviiie sièc
170
e. Il fallait unir à cette fin nos maigres forces
nationales
. C’est ainsi que l’OECE (organisation correspondant au plan Marshall)
171
t ni l’intention ni le pouvoir. La « souveraineté
nationale
absolue » dont ils se réclament toutes les fois qu’il s’agit de refus
172
local plus irrespirable encore que le chauvinisme
national
si elle ne répondait en réalité à une prise de conscience européenne
173
éveloppement économique (par rapport à l’ensemble
national
) dont elles rendent responsable l’État centralisateur. Ainsi, pour m’
174
t coupée des campagnes voisines par une frontière
nationale
. Cela pose le problème d’une région genevoise, ou plutôt, de plusieur
175
épit de l’obstacle que constituent les frontières
nationales
, dessinées aux hasards d’un autre âge, mais cependant défendues avec
176
onctionnaires, au nom du dogme de la souveraineté
nationale
absolue ? Et comment créer ou recréer des cadres de participation civ
177
its subsistant entre chaque région et sa capitale
nationale
— ce jour-là, la Révolution européenne sera virtuellement accomplie.
178
t faussée à la base par une volonté de propagande
nationale
, transformant par exemple en une providentielle « réunion des peuples
179
faire, faussée à la base par l’idée d’« économies
nationales
» censées correspondre, on ne sait par quel miracle, aux territoires
180
éalités d’aujourd’hui, et non pas avec les mythes
nationaux
, sera seule capable d’accepter l’union de nos peuples, au-delà de nos
181
ans d’efforts en France pour créer notre identité
nationale
, notre existence nationale ». (C’est dire quelle résistance des peupl
182
r créer notre identité nationale, notre existence
nationale
». (C’est dire quelle résistance des peuples on a dû vaincre, ne fût-
183
une arme ou un moyen dirigé contre l’État… Soyons
nationaux
et Français ! (Mais l’État n’existerait-il que dans la capitale ?) E
184
nation, « le bien le plus précieux, c’est l’unité
nationale
». Je m’étais étonné, en janvier 1974, qu’au moment où la « réforme f
185
Les Allemands préfèrent le terme classique d’État
national
, mais l’utilisent dans la même acception, et surtout avec la même con
186
blèmes mondiaux ne peut être résolu dans un cadre
national
, la raison exige l’édification rapide de systèmes supranationaux et l
187
le démantèlement correspondant des souverainetés
nationales
. L’ordre international actuel est basé sur la conception qu’il est ra
188
rcelles, que nous désignons comme des territoires
nationaux
, et d’abandonner le pouvoir sur leurs habitants et la libre dispositi
189
nces historiques… Chacun s’est forgé une histoire
nationale
qui démontre que son développement était inévitable, et son destin ar
190
ouvrir » à leurs voisines au-delà de la frontière
nationale
: Nord à Belgique, Lorraine et Alsace à RFA, Rhône-Alpes à Suisse et
191
olubles par les prétentions des grandes centrales
nationales
; lutte contre la pollution arrêtée par les frontières, qui ne laisse
192
ue ou économique, par deux ou trois souverainetés
nationales
, comme c’est le cas de la Regio Bâle-Alsace-Bade, ou de la région fra
193
Car les problèmes écologiques que la bipartition
nationale
du bassin lémanique a empêché jusqu’ici de traiter convenablement, so
194
t tout calculé en fonction de leur « indépendance
nationale
», de leur économie nationale, de leur balance du commerce nationale,
195
leur « indépendance nationale », de leur économie
nationale
, de leur balance du commerce nationale, de leur monnaie nationale, et
196
r économie nationale, de leur balance du commerce
nationale
, de leur monnaie nationale, etc., avec les résultats que chacun peut
197
ur balance du commerce nationale, de leur monnaie
nationale
, etc., avec les résultats que chacun peut constater. Ils ne sauraient
198
méricain, elle conduit à une République populaire
nationale
et démocratique à dictature militaire résolument socialiste. Si elle
199
viétique, elle conduit à une République populaire
nationale
et socialiste à dictature militaire résolument démocratique. Les pays
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besoin pour survivre et assurer leur « cohérence
nationale
», et qui un jour se matérialiseront sous la forme de victimes de tir
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xe siècle. En effet, le dogme de la souveraineté
nationale
interdit aux États-nations de répondre victorieusement aux défis mort
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rtels qu’on vient de citer145. Or la souveraineté
nationale
ne sera bientôt plus garantie que par la possession de l’arme nucléai
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de l’abandon de leurs sacro-saintes souverainetés
nationales
, on ne voit pas comment le tiers-monde perdrait sa croyance aveugle d
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re 1°) un dépassement du dogme de la souveraineté
nationale
illimitée ; — 2°) une restauration du sens civique et des possibilité
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hie, la pollution ou l’alimentation, les délégués
nationaux
sont tombés d’accord sur deux points décisifs : — la réalité, l’ample
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des dangers — le respect absolu des souverainetés
nationales
dans la lutte contre ces dangers. Ce qui signifie pratiquement le blo