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’Ordre, le Bien Public, la Richesse, la Puissance
nationale
, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, la Civilisation, — les lieux communs d
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seuls peuvent briguer l’inspectorat de la Sûreté
nationale
. Il serait faux de dire qu’on paie l’esprit. C’est bien plutôt l’abse
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rojetée doublera très inutilement la Bibliothèque
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, ou bien, et c’est le plus probable, elle contiendra ce que je dis :
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ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience
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ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé le champ li
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munisme, national-socialisme. Mais là où le cadre
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existait depuis un ou deux siècles, ces religions ne sauraient comble
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nous apporte au moins l’équivalent des dynamismes
nationaux
. Nous avons des valeurs à défendre. Mais nous avons surtout des valeu
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t non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme
national
. La société doit être un corps, non pas une construction mécanisée. E
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tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur
national
» ! — est évidemment symbolique. L’on est censé conclure de ce brilla
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voir, de « l’homme à poigne » touché par la grâce
nationale
, et qui se charge d’écraser la révolution avec une brutalité qu’aucun
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r la veine « J’avais pris un billet de la Loterie
nationale
. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas comme Céline
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anlés, nos sécurités matérielles, ou sociales, ou
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. Ce que personne n’a jamais eu l’idée de mettre en question parmi nou
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tempestives que nous prodiguons chaque jour aux «
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» de tel pays ou aux « rouges » du monde entier. D’autant plus que ce
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ntérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni
nationaux
. La même critique peut d’ailleurs s’adresser à notre presse d’extrême
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cismes se donnent pour but d’exalter leur mission
nationale
. Quelles que soient les réserves de fond qu’il y ait à faire, et je l
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ison sur le fait que nous n’avons pas une culture
nationale
unifiée, mais des cultures diversifiées, régionales ou étrangères. Un
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stence vraiment autonome. Le budget de la défense
nationale
dans un pays dont la vraie raison d’être est en fin de compte spiritu
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s cadres, l’économie périclitait, et la « défense
nationale
» ne pouvait pas s’organiser sans un constant recours à la passion de
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’une décharge passionnelle au niveau collectif et
national
, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encore imaginer q
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ve des auteurs de ce Manifeste à l’égard du Parti
national
Breton et de ses doctrines corporatistes et paternalistes. Au total,
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. À partir de la Révolution, la guerre devenant «
nationale
» exige la collaboration de toutes les forces créatrices, et en parti
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rticulier de la technique. C’est alors la passion
nationale
et guerrière qui va devenir le principal moteur de la recherche mécan
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par un bénéficiaire éprouvé de la tradition dite
nationale
… Et si nous ne sommes pas là pour consentir un prêt, payant la casse
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tiative de se fédérer en dehors des gouvernements
nationaux
. Et ce sont ces groupes et ces personnes qui formeront le gouvernemen