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aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route
nationale
pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que l
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inacceptable et inavouable (à cause de l’orgueil
national
). C’est le monde qui doit être mal fait ! Car nous y sommes brimés, n
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doit résulter un sentiment de manque d’assurance
nationale
. La vraie Allemagne ne peut pas être celle qui a subi la « blessure »
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s. On y retrouvait toutes les nuances politiques,
nationales
et religieuses qui font la richesse de l’Europe, et qui la rendent si
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ettant un terme au règne féodal des souverainetés
nationales
absolues. La position dite britannique (en fait, celle de M. Bevin) t
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ui ne porteront aucune atteinte aux souverainetés
nationales
, et ne troubleront pas l’économie travailliste dans son austère insul
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onsisté dans un clivage vertical, par délégations
nationales
. Le règlement l’a prévenu, fort heureusement. Les députés siègent en
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en effet par ordre alphabétique, non par groupes
nationaux
. Ils votent individuellement. Et l’on n’a pas remarqué qu’un mot d’or
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ement. Et l’on n’a pas remarqué qu’un mot d’ordre
national
— s’il en fut jamais donné — ait été suivi même par les Britanniques.
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ns près). Mais cette manière d’éviter le danger «
national
» risquait d’en créer un nouveau : le clivage horizontal de l’Assembl
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certaines limitations précises des souverainetés
nationales
. (Et pour ma part, je m’explique mal comment M. Churchill peut à la f
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rs que détiennent les ministres étant strictement
nationaux
, leur addition ou juxtaposition n’irait-elle point créer, sur le plan
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proposeront, mais les gouvernements et parlements
nationaux
en disposeront. Et qui dispose de ces divers pouvoirs, sinon l’opinio
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tivement isolés, il faut rattacher les diversités
nationales
, dont nous avons tiré si grand parti avant que le phénomène de l’état
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de l’économie, de la politique, ou de la défense
nationale
? Et que personne ne s’avise de soutenir qu’il faudrait inverser cett
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ment et pratiquement de la primauté dans nos vies
nationales
, soit qu’elle se laisse subordonner aux intérêts économiques ou polit
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trop étroit de chaque nation et de chaque budget
national
: problèmes des recherches atomiques, du cinéma, de la télévision, de
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l’on constate qu’aucun de nos instituts culturels
nationaux
ne peut parler, actuellement, au nom de l’Europe dans son ensemble al
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pour l’homme de culture en tant que tel, le stade
national
est sauté. Cas unique, dans l’Europe moderne. J’ose y voir le plus gr
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s, ou celle d’une renaissance des particularismes
nationaux
? Je répondrai : dans les deux à la fois, et cela n’est pas contradic
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, projet attribué aux girondins de rompre l’unité
nationale
et de transformer la France en une fédération de petits États. » Pour
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terme que le problème européen et nos situations
nationales
nous amènent à utiliser quotidiennement. Mais pas du tout : le malheu
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et l’unité correspondante (communale, régionale,
nationale
, continentale ou mondiale, selon les cas), il ne reste qu’à désigner