1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 corporelle. Le jeu mutuel de plusieurs caractères nationaux différents et même opposés ; l’esprit de liberté tant civil que polit
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
2 ont devenir, d’une manière avouée, particulières, nationales , donc séparatistes. À la mesure des prétentions dynastiques, régional
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
3 première fois les droits « souverains » de l’État national . Comment se situe Dante dans ce drame ? Pour lui, le pape est la sou
4 que le pape est désigné par cet avocat de l’État national pour être le juge suprême dans les litiges des princes superioris in
5 inentale, limitant expressément les souverainetés nationales tout en garantissant l’autonomie des États membres. Il porte création
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
6 aurer un pouvoir supérieur à celui des souverains nationaux , ils se contentent de vitupérer la guerre et de ridiculiser ses préte
7 pourraient que dévaster l’Europe par des guerres nationales , puis totales ? Il est mieux inspiré lorsqu’en 1530, dans sa Consulta
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
8 merce — diamétralement opposée au protectionnisme national qui commençait à s’appesantir sur l’économie de l’Europe — supposait
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
9 te. Les Anglois ont pourtant aussi leurs préjugés nationaux  ; ils en ont même plus que personne ; mais ces préjugés tiennent moin
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
10 oppose un particularisme résolu, qu’il appelle «  national  », mais qui est en réalité local ou communal, comme on le verra par l
11 e puissent vous digérer… Ce sont les institutions nationales qui forment le génie, le caractère, les goûts et les mœurs d’un peupl
12 les mêmes mœurs, parce qu’aucun n’a reçu de forme nationale par une institution particulière… Que leur importe à quel maître ils
13 er que leur patrie ! L’éloge de cette « éducation nationale  » ne se lit pas aujourd’hui sans quelque inquiétude : C’est l’éducat
14 est l’éducation qui doit donner aux âmes la forme nationale , et diriger tellement leurs opinions et leurs goûts, qu’elles soient
15 : et s’il n’est pas mort, il est pis. L’éducation nationale n’appartient qu’aux hommes libres ; il n’y a qu’eux qui aient une exi
16 cisément ce langage qui trompe. Car en écrivant «  national  », Rousseau pense à tout autre chose qu’à ce qu’évoque pour nous cet
17 s préfèrent à ce fédéralisme intégral la grandeur nationale (au sens moderne cette fois), alors, qu’ils suivent l’exemple du rest
18 ils centralisent tout cela au nom de la puissance nationale  : De cette manière, vous formerez un peuple ingrat, avide, servile e
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
19 né à examiner l’une après l’autre les composantes nationales de son Tableau, comme vient de le faire Voltaire dans son Essai sur l
20 qui a changé : décrivant telle ou telle évolution nationale , il mentionne l’Europe à chaque page. Edward Gibbon (1737-1794) ne se
21 ent acheté cette union par la perte de la liberté nationale et de l’esprit militaire. Renonçant à tout sentiment de vigueur et d’
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
22 ion le Projet de décret suivant : La Convention nationale voulant mettre un terme aux erreurs, aux inconséquences, aux prétenti
23 que de son pays ; je veux cette espèce d’égoïsme national sans lequel nous trahirons nos devoirs, sans lequel nous stipulerons
24 on même de ses premiers principes : à l’« égoïsme national  », au nationalisme agressif. On ne saurait assez souligner l’importan
25 , projet attribué aux girondins de rompre l’unité nationale et de transformer la France en une fédération de petits États. — Aux
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
26 s : — la simplicité du gouvernement, la frugalité nationale , et la paix. La réflexion m’a convaincu de la vérité des propositions
27 erté lorsqu’elle n’est inspirée que par l’égoïsme national , sacralisé sous le nom de « patriotisme » : La voix de la nation ne
28 alifiés de vertueux, dans la poursuite d’intérêts nationaux . Que celui qui a jamais lu un journal anglais ose déclarer qu’il n’en
29 rs menacé, entre l’idéal chrétien et les réalités nationales , entre la communauté des Européens et les prétentions des Puissances.
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
30 des lois, des langues, des mœurs, des caractères nationaux , qui a fait de chaque pays et nation un « tout » isolé, élevant entre
31 Un intérêt plus vif, plus immédiat que l’intérêt national ou que l’amour de la patrie, sans rapport aucun avec la vie civique,
32 chte veut l’instaurer par la contrainte de l’État national autarcique. Partant de l’idée de société des peuples libres, Fichte c
33 rculation et échangée contre une nouvelle monnaie nationale , c’est-à-dire n’ayant cours que dans le pays même, mais dans celui-ci
34 squ’ici pour les étrangers à des travaux pour les nationaux , de la manière convenable. Il ne cherche pas en effet à acquérir une
35 patrie et tout ce qui est de la patrie, l’honneur national se développera très vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère nat
36 rès vite, à un degré élevé, ainsi qu’un caractère national nettement marqué. Ce sera une autre nation, absolument nouvelle. Cett
37 lument nouvelle. Cette introduction d’une monnaie nationale en est véritablement la création… Un seul lien devra subsister entre
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
38 olitique, en conservant à chacun son indépendance nationale . Sans même tenir compte de l’influence que Saint-Simon devait exerce
39 al qui était aux peuples ce que les gouvernements nationaux sont aux individus : un pareil état de choses est le seul qui puisse
40 t général placé au-dessus de tous les gouvememens nationaux et investi du pouvoir de juger leurs différens. … Il en est du gouver
41 du gouvernement européen, comme des Gouvernemens nationaux , il ne peut avoir d’action sans une volonté commune à tous ses membre
42 cette volonté de corps qui, dans un gouvernement national , naît du patriotisme national, dans le gouvernement européen ne peut
43 ans un gouvernement national, naît du patriotisme national , dans le gouvernement européen ne peut provenir que d’une plus grande
44 er les intérêts de l’Europe, au lieu des intérêts nationaux , sera pour ceux qui doivent former le parlement européen, un fruit né
45 vaux dont l’utilité n’est point bornée aux usages nationaux , et se répand sur tous les peuples, sont plus capables d’arriver bien
46 nd parlement. Un code de morale tant générale que nationale et individuelle, sera rédigé par les soins du grand parlement, pour ê
47 ’intérêt général, avant de descendre aux intérêts nationaux  ; alors les maux commenceront à devenir moindres, les troubles à s’ap
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
48 ra toujours davantage173. Le terme de littérature nationale ne signifie plus grand-chose aujourd’hui ; nous allons vers une litté
49 bon, appartiennent au monde entier175. … La haine nationale est quelque chose de singulier. Vous la trouverez toujours plus forte
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
50 brement du Saint-Empire, l’apparition des églises nationales , la Révolution, et finalement « l’empire de Satan », celui de Napoléo
51 l’ensemble, par le moyen des quatre grands duchés nationaux soumis à la suzeraineté d’un seul roi ou empereur ; quoique là aussi
52 à côté de lui, que dans la tendance chrétienne ou nationale  ; et tant que cette tendance resta inaltérée, l’ensemble demeura inéb
53 récisément contenues en germe dans les assemblées nationales des États, grands et petits, de ce temps-là, dans les conciliabules e
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
54 naires inspirés. Elle va trouver grâce aux poètes nationaux et militants de 1848 ses traductions lyriques et populaires, en terme
55 t Jeune Europe, qui voulait utiliser les passions nationales au service de l’idée fédéraliste, voit l’inverse se réaliser. Jamais
56 pour but d’instituer les différentes chrétientés nationales  », écrivait-il en 1843, dans un ouvrage publié à Bruxelles : De la pr
57 ître. On conçoit que pour ces quatre pays, l’idée nationale se confonde irrésistiblement avec l’idée de liberté et s’harmonise av
58 t de l’Espagne, ces aînées, ces modèles de l’État national fortement constitué et qui ne veut rien devoir à personne ? Les deux
59 t ainsi — mais dans l’imaginaire — la dialectique nationale du romantisme politique. Parce qu’il n’est pas suspect de nationalism
60 que toute autre la grandiose ambiguïté de l’idée nationale . Cette généreuse et sincère volonté de se perdre dans l’universel, de
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
61 ôt de conjurer les méfaits pressentis de passions nationales qu’on a trop lyriquement célébrées pour oser s’y opposer autrement. C
62 n va lire doit sceller l’union de ces groupements nationaux et républicains : JEUNE EUROPE Liberté — Égalité — Humanité ACTE DE
63 Nous étant auparavant constitués en Associations nationales libres et indépendantes : noyaux primitifs de la Jeune Italie, de la
64 et signée concordément par les trois associations nationales … Elle définira les croyances, le but et la direction générale des tro
65 nt lieu en sa faveur. V La réunion des Congreghe nationales ou des délégués de chacune d’elles constituera la Congrega de la Jeun
66 e même, le signant par l’entremise de sa Congrega nationale . Fait à Berne (Suisse), le 15 avril 1834. Tout l’espoir de 1848 est
67 mmunale et provinciale, mais même individuelle et nationale . Une conséquence de ce fait, c’est que, le système unitaire étant l’i
68 ste français ; ils tirent tout de leur expérience nationale et professionnelle. Le problème du fédéralisme européen se trouve ain
69 ’Europe, cette « transfiguration » d’une vocation nationale dont rêvait Hugo pour la France et Mazzini pour l’Italie ; mais voilà
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
70 t de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation nationale , universelle ? Non, disent les Russes, c’est à la Russie ! Pour la pl
71 ami Engels, il salua les mouvements de libération nationale des Polonais, des Hongrois et des Allemands (tous écrasés par les int
72 oscovie inculte, ce même Schiller était bien plus national et beaucoup plus cher aux Russes barbares non seulement qu’à la Franc
73 cibles, justement grâce à l’unité de notre esprit national et de notre conscience nationale. Nous ne sommes pas la France qui es
74 é de notre esprit national et de notre conscience nationale . Nous ne sommes pas la France qui est tout entière dans Paris, nous n
75 squ’il est le plus européen. C’est la distinction nationale la plus essentielle qui nous sépare de tous les autres, et, à cet éga
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
76 ur l’unité foncière de l’Europe les souverainetés nationales absolues : Cependant, celui qui s’efforce de ne voir qu’une simple t
77 lus en plus grande que prennent les souverainetés nationales , ignore complètement ce que le tocsin annonce. En effet, à la suite d
78 problèmes historiques et moraux que pose le fait national . À l’idée romantique et herdérienne d’une nation fondée sur la race,
79 ur — l’impétuosité toujours vivace du « sentiment national  » en fait partie, de même l’anarchisme montant : ce phénomène aboutir
80 n donner une preuve —, des heures d’effervescence nationale , d’angoisse patriotique, des heures où bien d’autres sentiments antiq
81 t de tomber au rang médiocre d’une chose purement nationale .255 Le nationalisme est issu du romantisme, par une fatalité à laqu
82 aujourd’hui à l’Europe, dans l’excès de son génie national , comme la véritable école et le théâtre du scepticisme dans ce qu’il
83 qui se passe au fond : la disparition de l’homme national et l’apparition de l’homme européen. et dans la Volonté de Puissance
84 ient : le nationalisme […]. Certes, les tendances nationales ont aussi servi la culture, en ce sens qu’elles ont permis de surmont
85 étiques ; elle transforme rapidement le sentiment national en un instinct qui échappe au contrôle de la raison. Du même coup, le
86 i vient favorisera-t-il l’apaisement des passions nationales , nul ne peut le prévoir à l’heure où j’écris. Il semble au moins auss
87 était moins précieuse qu’un drapeau, qu’un chant national , qu’un dialecte, qu’un tracé de frontière, qu’un nom de bataille à in
88 commun européen : « Au-delà de toutes ces guerres nationales , de ces « empires » et de ce qui occupe le premier plan, je vois plus
89 e faiblesse, qu’ils retombèrent dans l’étroitesse nationale et devinrent patriotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon, Goet
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
90 res des patries, les saintes héroïnes, les poètes nationaux … Et dans le même désordre mental, à l’appel de la même angoisse, l’Eu
91 re pauvres et riches, le conflit entre idolâtries nationales opposées, l’absence de communes mesures et de doctrines invariables l
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
92 au plus, la leur conservait cristallisée, l’idée nationale plus purement dynamique exige la permanence active de cette pluralité
93 que pendant longtemps la volonté des séparatismes nationaux n’exista point. Il ne venait à l’idée d’aucun étudiant parisien au xi
94 de ce fait, de son opposition aux particularismes nationaux , n’existait pas. Ce qui, au contraire, est très vite apparu en tant q
95 lonté des savants de parler désormais leur langue nationale et non plus le latin, qui les unissait par-dessus leurs nations ; cel
96 ager leur idiome de ce qu’il pouvait avoir de non national … Nous allons pourtant voir apparaître dans ce passé une époque qui a
97 nt une valeur supérieure aux cultures étroitement nationales  ; ces hommes dont Voltaire écrivait en 1767 qu’« il se forme en Europ
98 nt enrayé par le xixe siècle au nom des cultures nationales  ; en Allemagne, par les Schlegel, les Lessing, les Görres, avec leurs
99 à est l’Europe. Si elle est conçue dans la sphère nationale , elle ne demande qu’à s’épanouir dans l’universel. Aujourd’hui, comme
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
100 ncontre en lui, le Grec, des traits de caractères nationaux les plus divers, français, anglais, allemand, italien… S’il renaissai
101 omaine est devenue bureaucratique ; des Églises «  nationales  » se sont constituées dès le xiiie siècle (et non pas dès le xvie s
102 able que, par suite des diversités individuelles, nationales et liées au temps, la foi unique soit devenue très tôt la terre nourr
103 orces dispersées jusqu’ici dans le fractionnement national , se mettre au niveau des récents, jeunes et gigantesques protagoniste
104 ous en avons pris pour étudier nos individualités nationales . … Le fait que cette vérité n’est pas généralement admise est dû avan
105 résent les conséquences dans les folles rivalités nationales qui menacent de ruiner l’économie de l’Europe entière. … Le mal du na
106 ons du passé, ni dans sa revendication de l’unité nationale et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais bien plutôt dans
107 s fondements de notre culture sont non pas l’État national , mais l’unité européenne.310 C’est à démontrer cette thèse que se s
108 les principes qui leur sont communs : L’éternel national nous semble un concept à manier avec prudence… L’histoire européenne
109 européenne ne s’explique point par les histoires nationales considérées comme des « monades sans fenêtres », des entités immuable
110 bles : elle n’est pas la somme de leurs histoires nationales juxtaposées. C’est l’Europe, au contraire, qui est antérieure et qui
111 e uniquement de ce que nous sommes, en tant que «  nationaux  », et que, par un artifice quelconque, on extirpait du Français moyen
112 possible de vivre avec ce maigre recours purement national , mais que les quatre cinquièmes de son avoir intime sont des biens de
113 plus profond et plus organique que celui du fait national . Paul Valéry, tentant de définir l’Europe, ne mentionne même pas la n
114 raire des réalités politiques et survoler le fait national . En pleine Deuxième Guerre mondiale, il fallait au contraire un certa
115 pour le développement et l’unification des États nationaux , l’électrotechnique, le moteur, l’avion, la radio et l’énergie jailli
116 oyens s’opposent les frontières et les structures nationales et économiques qui entravent l’échange des hommes et des biens. Ceci
117 us faisait considérer comme le plus « typiquement national  » et le plus fermé aux échanges318 : L’unité de la culture européenn
118 bilité d’interpréter aucune de nos « littératures nationales  » en l’isolant artificiellement des autres, comme le font encore nos
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
119 ce assiégée. Il lui faut pour cela des industries nationales et des cordons douaniers. Seule, la substitution de l’arbitrage oblig
120 réer pour faire droit, en Europe, aux aspirations nationales … C’est sur le plan de la souveraineté absolue et de l’entière indépen
121 ut entière et l’épanouissement autonome de la vie nationale . Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays du monde ac
122 et la suppression des monopoles et des autarcies nationales . Seule une Union fédérale permettra la solution logique et naturelle
123 de ce gouvernement et excluant toute autre armée nationale . 3. Un tribunal suprême qui jugera toutes les questions relatives à l
124 oussignés s’engagent à considérer leurs problèmes nationaux respectifs comme des aspects particuliers du problème européen dans s
125 ets d’Aristide Briand. La conférence des délégués nationaux , le comité politique, le secrétariat permanent et le tribunal europée
126 parties. (d) Les questions relatives à la défense nationale ne sont pas de la compétence du Conseil de l’Europe. En revanche, tr