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rêts d’abord ; non point aux égoïsmes opposés par
nature
à toute coopération sincère et efficace — c’est tellement évident qu’
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urope et l’Amérique. Pour qu’un dialogue de cette
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soit juste, et pour qu’il puisse créer une atmosphère plus saine, que
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is et de préjugés tombés du ciel ou donnés par la
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, c’est une manière de vivre et de penser, née d’un profond remue-ména
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rférences politiques. Le travail culturel est par
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fédéraliste, donc décentralisé. Il se développe par des méthodes de c
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commune. Ce qu’il s’agit de sauver transcende par
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les intérêts de chacune de ces nations, car c’est une civilisation, d
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eur commise, déclarait aux Suisses en 1802 : « La
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a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un
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u que le travail éducatif en profondeur, lent par
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, représenterait une perte de temps ; et ils ont cru que la propagande
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eux-mêmes, ou qui n’ont pas assez réfléchi sur la
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des forces historiques. Une révolution est l’aboutissement d’une séri
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irituelles, puis économiques et sociales, qui par
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restent invisibles à l’œil des agences de presse, mais sans lesquelle
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notre foi, et nos incertitudes sont créées par la
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même de nos certitudes. Ce paradoxe s’explique d’une manière assez si
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vérifier sans cesse le pouvoir de l’homme sur la
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qui est à l’origine des expériences physiologiques, physiques et méca
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ou nous mourrons tous dans les mêmes ruines. »
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des obstacles à l’union Les obstacles à l’union européenne sont ac
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gouvernants autant que les masses de réaliser la
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des périls menaçant de tous côtés l’ensemble de l’Europe ; — enfin et
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’une Fondation européenne de la culture serait de
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à modifier, par sa seule existence, le climat intellectuel et moral d
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nc les plus coûteuses. D’autres échanges de cette
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seront organisés par l’intermédiaire du secrétariat. Un service d’inf
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s. C’est en effet une liberté d’échanges de cette
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que nous nous efforçons non seulement d’établir avec les cultures dif
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st gênant. Il nous force à serrer de plus près la
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très particulière du dialogue dont nous cherchons à découvrir les bas
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aintenant d’autres « autorités spécialisées », de
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économique, visant à ouvrir un grand marché commun (plan de Messine)
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er ces raisons parce qu’elles ne sont pas de même
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: les meilleures pourraient être sans poids et les plus lourdes sans
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ns de leurs limitations volontaires, ainsi que la
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de leurs objectifs immédiats et à long terme. Puisse ce bref essai de
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frontières sont dans les habitudes et non dans la
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», et nos peuples préféreront bientôt ceux qui oseront leur dire « qu
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ses souvenirs scolaires, devenus pour lui seconde
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, et qui lui sembleront par suite indiscutables, comme les proverbes,
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t aux organisateurs de festivals. Le nombre et la
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des réponses reçues témoignent, à eux seuls, de l’intérêt très vif po
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Leur ambiance très réelle n’est pas créée par la
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extérieure des lieux mais par la nature interne de leurs programmes «
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ée par la nature extérieure des lieux mais par la
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interne de leurs programmes « exceptionnels » ou par leur volonté d’i
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ns sa genèse, mais encore essentiellement dans sa
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, étant née du complexe physico-spirituel qui a formé l’homme européen
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vérifier les résultats d’une entreprise de cette
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; mais nous voyons du moins sur quelles thèses elle se règle, vérifié
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t l’économie, les « frontières naturelles » et la
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du sous-sol, la culture et l’allégeance politique, à l’intérieur d’un
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e d’exposer la méthode culturelle sans définir la
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des obstacles qu’elle rencontre, et parfois suscite, dans notre socié
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es qui ne peuvent pas avoir la moindre idée de la
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et de l’importance scientifique de leurs travaux. Ce culte des vedett
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ables, mais attendues et comme préfigurées par la
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même des tissus sociaux. Similia similibus. Au total, sommes-nous sat
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ou l’esprit signifie : en tirer davantage que la
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seule n’eût produit. Un champ de blé, une maison, un poème, une statu
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rtificiels. L’homme est cet animal qui tire de la
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tout ce qui, sans lui, serait demeuré virtuel, et qui par lui devient
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réation au second degré. Culture, en somme, égale
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plus homme. Dès la seconde moitié du xviiie siècle, en France et en
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nous permette de vérifier notre accord quant à la
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et à la nécessité du dialogue. Et tout d’abord, je voudrais que ceci
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pour ne prendre que ces trois exemples — sont de
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politique avant tout. Et que, par conséquent, le dialogue des culture
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de dissiper les malentendus profonds (souvent de
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spirituelle) qui compromettent les ententes politiques et même économ
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ue celle de l’Europe, moins « dialogique » par sa
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même. Mais son problème majeur, qui est celui de l’intégration de la
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Elles définissent d’une manière très concrète la
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des obstacles à surmonter, et quelques-uns des moyens immédiats à met
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question de soumettre l’histoire, la culture, la
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physique, certes, mais pas non plus de justifier des absurdités histo
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de justifier des absurdités historiques par la «
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des choses » et des sols. « L’Europe est un continent où l’histoire a
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s opposaient artificiellement, des amitiés que la
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propose, et que la ressemblance de culture encourage, et que seules l
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e, de dépasser par ses artifices non seulement la
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mais le Naturant, qui est Dieu, et il entreprit d’édifier une Tour à
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u la marche à pied. Ces exemples me paraissent de
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à nous rappeler que le niveau de développement économique d’une cultu
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t leurs options fondamentales devant la vie et la
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ne jouaient qu’un rôle négligeable. En vérité, si l’on entend « dével
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ser qu’il y a quelque chose d’essentiel dans leur
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même, quelque chose de profond et de constitutif qui les retient de s
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nement, non plus par son indépendance mais par la
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et la structure de ses relations d’interdépendance. D’ailleurs, le te
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nce à des ensembles différents à la fois par leur
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, leurs fonctions et leurs dimensions : petite patrie originelle et cu
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hui, cette même réduction correspond à la seconde
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de l’homme alphabétisé, caractérisé par l’hypertrophie de la fonction
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on et la distribution nécessaires des pouvoirs de
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étatique, dissociation et distribution non seulement territoriales ma
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ien que le pouvoir de s’enrichir aux dépens de la
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qu’elle bouleverse et des populations urbaines qu’elle intoxique. La
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efuse désormais d’être séparé représente la vraie
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sociale de l’homme. » Marx, Remarques critiques…, 1844. « Sur le plan
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aire géographique qui variera d’ailleurs selon la
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du phénomène considéré et selon son évolution historique. Les régions
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rritoire « sacré » à des réalités hétérogènes par
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, et qui ne sont superposables ni dans l’espace ni dans le temps : le
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« la campagne des congrès »117), voilà qui est de
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à rallumer l’espoir en dépit des échecs encourus par l’approche inter
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er le problème régional. Que ces motifs soient de
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ethnique ou économique, linguistique ou géographique, traditionnelle
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s » étaient aussi « naturelles », en changeant la
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des preuves selon les cas : ainsi le Rhin divise, mais le Rhône unit
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ats ont à faire face à des problèmes régionaux de
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très diverse, ethniques ou sociaux, économiques ou linguistiques, éco
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immédiatement possibles ou souhaitables, selon la
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des problèmes posés : — les quelque 20 000120 travailleurs français
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conception qu’il est raisonnable et conforme à la
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des choses de diviser la surface du globe en parcelles, que nous dési
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. On a pu se demander si la région est un fait de
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ou de culture ? (De géographie ou d’histoire ? D’économie ou d’éthiqu
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que ?) Je pense que la région est un phénomène de
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au sens actif du mot, qui est son sens étymologique : Natura = ce qui
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ant être fait.) Disons que la région relève de la
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naturante par opposition à la nature naturée. Mais si elle dépend de
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relève de la nature naturante par opposition à la
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naturée. Mais si elle dépend de la volonté humaine, il est décisif po
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la frontière, qui divise arbitrairement ce que la
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, l’Histoire, les ethnies, ou les intérêts avaient uni. Près des front
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e veux parler de la menace de guerre. Elle est de
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à modifier tous nos paramètres : c’est en son nom que tel ministre de
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, comme elles ont dépendu de tous temps, 1° de la
nature
des valeurs culturelles (au sens le plus large du terme) qui animent