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trie ne peut subsister qu’en progressant. Mais la
nature
humaine a des limites. Et le temps approche où elles seront atteintes
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s dernières sirènes. Au monde, c’est-à-dire à une
nature
dont l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une liberté
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me qui était un membre vivant dans le corps de la
Nature
, lié par les liens les plus subtils et les plus profonds à tous les a
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les plus profonds à tous les autres membres de la
Nature
, choses, bêtes et anges, — le voici devenu sourd à cette harmonie uni
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oisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la
nature
entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus rien — que l’
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lave. Pour s’être exclu lui-même de l’ordre de la
nature
, il est condamné à ne plus saisir que des rapports abstraits entre le
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de l’homme et son illustration des puissances de
nature
inhumaine. Nous pourrons définir un tel humanisme : l’organe d’équili
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ux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la
nature
la plus sauvage. Comme Les Conquérants, c’est une sorte de roman d’av
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ent des cimes ou des hautes vallées, seul avec la
nature
dans une sorte d’ivresse morne, il parvenait à oublier la fuite des h
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bien être le plus fécond et le plus adéquat à la
nature
alpestre. Il contient en puissance toute une morale de l’effort indiv
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pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La
nature
, le sommeil et les enfants étaient ses meilleurs réconforts. Comment
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6, non exilé, non réfugié, mais d’éducation et de
nature
toute française. M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait obse
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e pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de
nature
, et, si elle paraissait autrefois plus simple, c’est qu’elle était pe
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-vis de la grâce et son optimisme vis-à-vis de la
nature
humaine, qui, selon cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure, s
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t vain de chercher à en savoir plus que ce que la
nature
visible nous en révèle. Cette attitude s’accuse de plus en plus à mes
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’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la
nature
. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit pratiquement,
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u mot, depuis que la venue du Christ a modifié la
nature
même de l’homme et l’ensemble des données religieuses. Mais, d’autre
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Faust le salut par l’effort humain au sein d’une
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harmonieuse — et quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’am
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manité, et dont les éléments sont presque tous de
nature
collective. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivité
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est que « la fine fleur du ressentiment » que les
natures
faibles vouent aux valeurs aristocratiques. La haine jalouse et rancu
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s prétextes, de nos dernières incertitudes sur la
nature
et sur les exigences concrètes de l’esprit ? Mais ne fallait-il pas q
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a jeune fille n’avait rencontré Schopenhauer. La
nature
est mauvaise, dit le christianisme : ne serait-il pas quelque chose c
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stianisme : ne serait-il pas quelque chose contre
nature
? Sinon, il serait, selon son propre jugement, quelque chose de mauva
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our leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la
nature
actuelle de l’homme est bonne ou mauvaise. La foi nous montre qu’elle
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il est vrai de dire : le christianisme est contre
nature
. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes s’indignent lorsqu
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si Nietzsche croit autre chose, s’il croit que la
nature
est bonne, pourquoi crie-t-il si fort que « l’homme est quelque chose
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et de leurs œuvres ; opposition de la grâce à la
nature
, selon les termes de l’Apôtre ; opposition de la Parole vivante à la
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politique doit exprimer d’une façon nécessaire sa
nature
même. Ses déclarations doivent traduire en termes d’organisation prat
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ons les moyens de sauver « l’environnement » — la
Nature
et nos habitants — in extremis. Mais que serait la beauté du Monde sa
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r ses propres erreurs et menaçant du même coup la
Nature
; si l’on remplace l’amour par l’efficacité — dont la mesure est la p