1 Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature . Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et

2 pose donc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cet

3 e triomphe. L’école s’attaque impitoyablement aux natures d’exception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur

4 la réalisation d’un programme entièrement contre nature exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l

5 u’on attend de ce travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. Là enc

6 ferai à l’école nouvelle un reproche d’une autre nature . Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le t

7 surde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la nature qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que c’est ab

8 lusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la nature , la haine des supériorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du t

9 mon progrès ne soit pas le vôtre, et même que sa nature ne l’entraîne dans une direction tout opposée. C’est très malin d’avo

10 qui ne change pas le rendement, j’imagine, ni la nature des produits excrétés. On forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne

11 e cultive ce qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’homme. Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle

12 gues, même dans la mesure sans doute faible où la nature des enfants le supporte, on économiserait plusieurs semestres de trav

13 oup de choses qui restent cachées aux agités ; la nature par exemple. Je ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la natu

14 ne demande pas qu’on nous enseigne le goût de la nature . Mais qu’on nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissanc