1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 et satisfait le rêve nostalgique d’un retour à la nature , d’une fraternité plus charnelle, d’une communion avec la masse dans
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
2 à deviner — avant les intellectuels ! — la vraie nature de l’angoisse des foules, pour lui donner une réponse à la fois frapp
3 ans leurs calculs, ou bien se sont trompés sur sa nature . Ils ont perdu de vue sa définition même. Leur point de départ est fa
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
4 éral, mais pour ce pays-ci, tel que l’ont fait sa nature et sept siècles d’histoire : le point de vue du personnalisme. ⁂ La
5 té nous est due, comme l’air et les beautés de la nature . Privilège inconditionnel, nous laissant au surplus le droit de faire
6 tif ; et elle ne peut être autre chose, de par sa nature même, physique et historique. Gardiens des cols, gardiens du siège de
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
7 sans contredit les plus illustres : d’abord notre nature incomparable, ensuite nos libertés traditionnelles, enfin notre neutr
8 violer. Sommes-nous « à la hauteur » de notre nature  ? La Suisse est belle, c’est entendu, c’est connu dans le monde en
9 lorsque j’entends vanter avec intempérance notre nature « incomparable ». C’est une de ces pages excessives dans ses antithès
10 , me demandant à quel être supérieur et choisi la nature servait ce merveilleux festin de montagnes, de nuages et de soleil, e
11 cette effrayante antithèse : l’homme opposé à la nature  ; la nature dans son attitude la plus superbe, l’homme dans sa postur
12 yante antithèse : l’homme opposé à la nature ; la nature dans son attitude la plus superbe, l’homme dans sa posture la plus mi
13 es crétins ! Je dis seulement qu’en face de cette nature « dans son attitude superbe », il ne suffit pas de chanter. Il s’agit
14 uffit pas de se complaire dans cette merveilleuse nature  : rappelons-nous qu’on peut aussi nous comparer, nous autres Suisses,
15 rt bien : ce premier de nos privilèges, une belle nature , doit être considéré par nous, avant toute autre chose, comme un appe
16 ion menacée ; qu’elle est en quelque sorte contre nature , car l’instinct normal de tout homme le pousse toujours à prendre par
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
17 es apparaissent beaucoup plus déterminants que la Nature , qui se borne à leur fournir un point de fixation. C’est l’esprit des
18 es qui ont « inspiré » son statut primitif, ni la nature qui l’a « dicté » ; mais ce statut est né de l’arrangement tout empir
19 très diverses, voire même très hétéroclites : la nature compartimentée des régions alpestres, l’ouverture du col du Gothard a
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
20 f pour notre indépendance future, étant donnée la nature des guerres modernes, qui sont d’abord des guerres morales, des guerr