1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
1 étendu à des rapports plus nobles que ceux de la nature corporelle. Le feu mutuel de plusieurs caractères nationaux différent
2 accroissement et à la bonté des productions de la nature , c’est une température uniforme, où tout se trouve en équilibre au mi
3 plus doux que les Européens, c’est encore dans la nature des saisons qu’il faut chercher la principale cause. En Asie, loin d’
4 é des Asiatiques, il faut encore l’attribuer à la nature des lois auxquelles ils sont soumis. La plus grande partie de l’Asie
5 rait parmi eux des hommes braves et courageux, la nature de leurs lois doit s’ajouter à la répugnance de donner essor à leur c
6 nditions éminemment favorables dans lesquelles la nature l’a placé pour le développement moral et social de ses habitants… Car
7 ur intelligence et leur ingéniosité ont vaincu la nature et permis à leur civilisation de se développer. Suit une théorie des
8 sol de l’Europe est uni et son climat tempéré, la nature semble avoir tout fait pour hâter les progrès de la civilisation. Com
9 n ! à cet égard, là encore, l’Europe a reçu de la nature de grands avantages. Comme elle est, en effet, toute parsemée de mont
10 es féroces, et nous aurons achevé de donner de la nature de ce continent une idée générale. Saint Augustin, dans la Cité de
11 rue à Paris en 1816 : En sortant des mains de la nature , notre partie du monde n’avait reçu aucun titre à cette glorieuse pré
12 pouvoir de l’esprit humain. Cette région, que la nature n’avait ornée que de forêts immenses, s’est peuplée de nations puissa
13 ble déjà l’œuvre de l’intelligence plus que de la nature . L’Europe, c’est le continent qui doit se projeter hors de soi-même,