1 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Un monde fini »
1 ccès même faisait naître une menace capitale : la Nature irritée lui donnait à comprendre, par certains signes dramatiques, co
2 e répondre tant bien que mal aux durs défis de la Nature — ceux de son corps et ceux de son environnement. Il s’agissait pour
3 t sans relâche de l’homme contre le destin que la Nature lui imposait ont finalement permis chez quelques-uns, dans notre sièc
4 c’est en effet le premier moyen de commander à la Nature en obéissant à ses lois : imperare parendo. Mais à mesure que cet imp
5 is peu, que nous sommes devenus plus forts que la Nature , ici et là, sectoriellement ou localement, par la culture accélérée,
6 trax, la bombe, la pollution, mais qu’à la fin la Nature nous vaincra, et je ne dis pas : nous survivra, puisqu’il n’y aura pe
2 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « La religion du Progrès »
7 une décennie aux problèmes de la protection de la Nature , de l’environnement naturel et urbain, de la pollution, des nuisances
8 ar le Conseil de l’Europe à la Préservation de la Nature , a provoqué dans le grand public européen deux réactions contradictoi
9 on de Jéhovah, mais d’une espèce d’allergie de la Nature et de l’homme naturel aux produits de notre industrie. Ces sept plaie
3 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Passer de la croissance à l’équilibre »
10 e veux parler de la menace de guerre. Elle est de nature à modifier tous nos paramètres : c’est en son nom que tel ministre de
11 par la maxime utopique : « Chacun pour soi et la Nature pour tous. » 2. Les trois figures reproduites sont empruntées à un
4 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « L’homme se voit contraint de choisir librement son avenir »
12 nsciemment la responsabilité de son action sur la Nature , et qu’elle y est contrainte par la grandeur même des pouvoirs qu’ell
13 ervir l’équilibre entre l’homme, la Société et la Nature . Nous sommes socialisés par le danger commun. La seule politique impo
14 mode de vie (qualitatif) ? — Exploiter à mort la Nature ou conclure avec elle un nouveau concordat ? — Assurer la puissance d
5 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Gagner le monde ou sauver son âme »
15 gélique : — Gagner le monde (quitte à détruire la Nature ) ou sauver son âme (et sauver la Nature du même coup). Bien sûr, il e
16 truire la Nature) ou sauver son âme (et sauver la Nature du même coup). Bien sûr, il est plus facile de mesurer la croissance
17 ation à prendre pour assurer les équilibres entre nature et industrie humaine : songez à la défense du Léman, ou au problème d
18 e selon la justice et l’efficacité des tâches par nature locales et régionales. Et voilà pourquoi tout bon fédéraliste suisse
6 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). Post-scriptum
19 ’équilibre dynamique entre l’Homme, la cité et la Nature , enfin substituée au dogme unique de la croissance matérielle à tout