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vies simples. Et la nuit retrouvée, la vraie nuit
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et muette où rôdent les grandes menaces originelles ! On l’avait oubl
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molles au-dessus du jardin. Mais il arrive que le
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soit compact. Je me dirige à peu près le long de l’allée unique, entr
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bus. Il faut s’éloigner du village. De nouveau le
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, et l’écho de mes pas contre les murs des maisons mortes. Je me gliss
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Caquets d’une vieille poule
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(août 1938)c Eh bien ! en ont-ils fait des histoires sur ma petite
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el en chômage , il y a une poule. C’est une poule
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, triste et digne nous dit-on, dont nous faisons connaissance page 92.
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— dans votre expérience. Témoin la fameuse poule
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et ses treize poussins. Certains en sourient, de votre poule noire ;
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ze poussins. Certains en sourient, de votre poule
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; moi, je lui trouve une vertu particulière. Voilà au moins un sujet
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lait dire. Et l’on reconnaît enfin que moi, poule
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, j’étais « un sujet substantiel, et qui a tenté de fort bons auteurs
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n auteur. Car, sous prétexte de décrire une poule
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, savez-vous qu’il s’en prenait en vérité à la petite épargne, aux pet
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remarque aux déclarations judicieuses de ma poule
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? Ce ne sont pas seulement les poules qui jouissent de cette faculté.
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ui est imprimé. c. « Caquets d’une vieille poule
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», Bulletin de la Guilde du livre, Lausanne, n° 8, août 1938, p. 115-
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(ou, comme on dit, pondues) par la vieille poule
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mise en scène p. 92 de son livre. Nos lecteurs jugeront eux-mêmes s’i
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est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit
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couverts de mouettes et signalés par deux petits phares dont clignote
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sur leurs géraniums, elles ajustent des lunettes
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… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste
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es blanches entre des ifs géants, comme des ailes
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. Je n’en ai jamais vu d’aussi grands, ils montent jusqu’aux fenêtres
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ont moisis. Nous redescendons. Le ciel est devenu
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. Du portique, entre les hautes colonnes blanches et ces ifs dramatiqu
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s traces en aboyant. Au fond d’une pièce vaste et
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une petite lampe fait une flaque rose. « Je ne trouve pas les prises
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haut en bas des façades de brique zigzaguent les
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escaliers de sauvetage. Dans un sous-sol violemment éclairé, je vois
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échevelées de châtaigniers. Contre les flancs du
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Monte Baldo coiffé de neige, sur l’autre rive, un orage s’illumine pa
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près du hangar des trams, et l’eau n’est pas plus
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que mon cœur humilié. Dans ce « local » empuanti de tabac de pipes et