1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 e notre ère, avant l’an mille, pendant les pestes noires , pendant les guerres de religion qui obscurcissaient l’image du monde
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
2 plus fort que les champs de roses, et des nuages noirs traînaient sur les vergers. Mars 1940 Entre le déclenchement pr
3 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
3 eu d’animation. On nous sert, sous le nom de café noir , un breuvage au goût d’encre additionné de jus de saccharine. Et les
4 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
4 même. — Savez-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichyssoise des libraires ? S
5 tous les continents, vert électrique sur un ciel noir , se dressaient les gratte-ciel livides. À ma gauche, les caïmans se s
5 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
6 ison blanche, aux halls jonchés de peaux de vache noire et blanche, et dont les salons cuir et bois sont fleuris de branchage
7 es estancieros, toujours si strictement vêtues de noir et blanc, et qui prêtaient au Paris d’avant-guerre ses plus élégantes
8 d un véritable croisement entre les Blancs et les Noirs au Brésil, les Blancs et les Indiens, et même les Jaunes sur la côte
9 ndie, ce cheval au galop monté par un gaucho tout noir , c’est l’Argentine des cartes postales, mais c’est la vraie. Il vient
10 ve, un maté et des disques de jazz. L’une est une noire Argentine, l’autre une Irlandaise aux yeux pâles. Elles habitent un c
11 s baquets sonores, un Mexicain aux grandes bottes noires , à la courte veste brodée, brutal et beau. Le Suisse voudrait épouser
12 du quai. Des œillets volent et tombent dans l’eau noire . C’est une jeune fille aux bras menus qui, du pont, mais en vain, vou
6 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
13 s des rues luisantes, dos longs d’autos jaunes ou noires , harmonie fauve des façades, circulation vibrante aux pieds, fumeroll
14 portant gauchement sous le bras une longue boîte noire , d’où sort un très jeune chien tremblant. C’est un boxer qu’il baptis
7 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
15 maines, les choses s’arrangent : un peu de marché noir et un décret du « tsar » de l’alimentation apaisent la campagne de pr
16 ! J’essaie de me la représenter avec ses lunettes noires , sa visière verte, et le chalumeau à la main, mais je ne vois encore
17 est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit noir couverts de mouettes, et signalés par deux petits phares dont clignot
18 sur leurs géraniums, elles ajustent des lunettes noires … Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste
8 1946, Journal des deux mondes. Virginie
19 es blanches entre des ifs géants, comme des ailes noires . Je n’en ai jamais vu d’aussi grands, ils montent jusqu’aux fenêtres
20 ont moisis. Nous redescendons. Le ciel est devenu noir . Du portique, entre les hautes colonnes blanches et ces ifs dramatiqu
21 s traces en aboyant. Au fond d’une pièce vaste et noire une petite lampe fait une flaque rose. « Je ne trouve pas les prises 
22 le naturel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir au regard vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’armes. Il lu
9 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
23 haut en bas des façades de brique zigzaguent les noirs escaliers de sauvetage. Dans un sous-sol violemment éclairé, je vois
10 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
24 de temps, où quelques taches de rose clair ou de noir achèvent de composer une harmonie qui fait venir les larmes aux yeux.
25 ministère. Un vieux monsieur très grand, vêtu de noir , aux pantalons étroits, aux longs souliers pointus, sort d’un xixe s
11 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
26 quoi ni protester, et ce n’est plus qu’au marché noir qu’on trouve encore des nourritures authentiques pour les corps et le