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la démocratie libérale ; elle est fondée sur une
notion
de l’individu qui défie l’expérience et la réalité humaine. Elle a po
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nition répond à l’étymologie ; la quatrième, à la
notion
que les personnalités se font de l’individu ; la troisième, à la conf
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tres oppositions. Prenons, par exemple, ces trois
notions
: le travail, le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le
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res du communisme sont fondées, en effet, sur une
notion
« ouverte » de l’homme naturel. Par là même, elles sont mieux justifi
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que les prétentions du fascisme, fondées sur une
notion
disciplinaire de l’homme. Le marxisme est pour le chrétien un adversa
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ersonne. Les marxistes nous accusent de mêler des
notions
« morales » — ainsi désignent-ils la notion de personne ! — aux force
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des notions « morales » — ainsi désignent-ils la
notion
de personne ! — aux forces politiques et historiques qui, selon eux,
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clatent sont alors sanglants. L’évolution de la
notion
d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que no
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que nous la reprenions ici. On sait comment cette
notion
a passé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des th
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xal de la revendication d’égalité, s’introduit la
notion
de progrès. Elle est donc liée à l’insatisfaction. Curieuse incompati
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dividu engagé dans un conflit concret). Sur cette
notion
de l’homme actif et créateur, se fondait une analyse du pouvoir et de
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, une discussion générale s’est instituée sur les
notions
de personne, d’individu et de personnalité. Il existe un mouvement pe
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ersonnaliste qui a pris pour tâche de démêler ces
notions
et de fonder sur elles un ordre social renouvelé. Des philosophes tel
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ersonne et personnalité. Je préfère illustrer ces
notions
par des exemples historiques susceptibles de faire image. Si nous rem
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erchons comment sont apparues dans l’Histoire les
notions
d’individu et de personne, et les systèmes qui s’y opposent, nous ver
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qui poussa les physiciens de la Grèce à créer la
notion
d’atome, les philosophes à formuler le principe d’individuation, les
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ant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’où les
notions
de gloire et de record. Et Alcibiade coupe la queue de son chien pour
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utôt illustrées d’exemples historiques, certaines
notions
fondamentales telles que l’individu et la personne, abordons notre si
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ente, en sa pureté, le centre et l’axe même de la
notion
chrétienne de la personne, à la fois libre et engagée. Il en résulte