1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 olution, son ressort et sa cause finale, c’est la notion de la valeur absolue de la personne humaine — de chaque personne huma
2 vités courantes, sérieuses ou non, dérivent de la notion de l’homme introduite par le christianisme. Je ne parle pas ici du co
3 lles ne traduisent pas toujours directement cette notion de l’homme, en dérivent en tout cas d’une manière démontrable, fût-ce
4 ivités, seraient proprement inconcevables sans la notion originelle de la personne. Mais plus inconcevable encore, ce qui les
5 un phénomène caractéristique du christianisme. La notion de révolution a la même extension dans l’espace et le temps que le mo
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
6 que de l’individu et de la cité conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial de toute l’évolution spécifiquemen
7 r le concile de Chalcédoine. La personne humaine, notion déduite des dogmes relatifs aux trois Personnes divines, et surtout à
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 à cette formule périmée, en faire autant avec la notion sacro-sainte de souveraineté ; et c’est ensuite trouver les éléments
9 é dominée pendant dix à douze millénaires par les notions de terre sacrée, de bornes sacrées, puis à l’attachement subi au sol,
10 de la souveraineté illimitée. L’autonomie est une notion relative et très précise, quand on parle par exemple de l’autonomie d
11 aient les États-nations. Enfin, il est une grande notion que les régions nous amèneront à mettre en lumière, c’est celle de la
12 Vers une politique des régions On a vu que la notion de région s’est imposée à l’attention des économistes d’avant-garde,
13 e du sous-développement en Europe dégage les deux notions bien connues que voici : a) l’isolement, le repliement sur soi d’une
14 s réseaux relèveront de la logique des ensembles ( notions d’inclusion, d’exclusion, d’intersection, de complémentarité, de sour