1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 ture de leur objet. Et ce qu’ils trouvent pose de nouveaux problèmes, tout imprévus, compromet les anciens équilibres, oblige à
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
2 éducatifs, sociaux et politiques — mais aussi aux nouvelles tâches mondiales que lui impose la diffusion de sa propre civilisatio
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
3 té de vivre suffisante pour remplir les fonctions nouvelles qui lui sont assignées désormais, dans le monde. Je voudrais vous mon
4 atre plans, dans l’ordre chronologique, sont : le Nouveau Cynée d’Émeric Crucé, moine parisien, 1623 ; le Grand dessein de Sull
5 rmais, tout s’enchaîne et s’entraîne : chaque pas nouveau devient indispensable pour assurer le précédent. Voici la succession
6 nos pays, le sens de l’union s’enracine dans les nouvelles générations. Progrès décisif ! Car c’est ainsi seulement que la const
7 est anticlérical. 27. Émeric Crucé († 1648), Le Nouveau Cynée ou discours d’État représentant les occasions et moyens d’établ
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
8 IV. Les nouvelles chances de l’Europe Donc l’Europe est en train de s’unir, nous avon
9 et massive, les colonies récemment libérées. Ces nouveaux venus dans le tiers-monde ont des notions beaucoup plus simples du pr
10 urra plus extirper, la multiplication des besoins nouveaux , une consommation stupéfiante, la passion du bizarre, des prétentions
11 50 millions, qui n’est plus à l’échelle du monde nouveau . C’est que l’Europe unie n’est pas faite et qu’il faut donc absolumen
12 e. Mais il y a plus : on nous dit que les valeurs nouvelles , capables d’entraîner le monde et de lui rendre un idéal, sont celles
13 globe nous fait voir au contraire que les peuples nouveaux se tournent vers l’Europe, même quand ils l’injurient en la copiant.
14 urd’hui pour demain, c’est donc d’offrir au monde nouveau l’exemple réussi d’une grande fédération. Dans la coïncidence que j’a
5 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
15 ur l’intégration de l’Europe et sur les relations nouvelles à établir entre une Europe unie et le tiers-monde. Pleins d’idées et
16 personne sur qui tirer. D’où fin des guerres. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour éblouir par sa logique brutale