1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
1 e rencontre, de la plus excitante victoire ? « La nouveauté est le tyran de notre âme », écrit le vieux Casanova. Mais déjà ce n’
2 dans un être. Pourquoi ne peut-il désirer que la nouveauté dans la femme ? Et pourquoi désire-t-on du nouveau, du nouveau à tout
3 d’ailleurs bon ou mauvais.) C’est que le désir de nouveauté et de changement perpétuel, dès que l’esprit insatiable l’excite, dev
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
4 chante qu’il n’est heureux que dans l’instant, la nouveauté et le changement, et qu’il n’a jamais souhaité mieux. « Le croire mal
5 instinct raisonnable ». (Saluons au passage cette nouveauté .) « J’ai cueilli une pomme ; je l’ai trouvée bonne. J’en vois une aut
6 un corps » comme dit Rimbaud. L’excitation de la nouveauté , il la trouve dans le drame renouvelé d’une seule passion mais toujou
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
7 e ; la vocation qui les distingue absolument ; la nouveauté — fût-elle imperceptible ; l’irremplaçable que chaque être humain, s’