1 ’Iseut. Tristan est banni. Mais à la faveur d’une nouvelle ruse (scène du verger), il convainc Marc de son innocence et revient

2  fleur de blé ». Tristan, que Marc a chargé d’une nouvelle mission, veut rejoindre une dernière fois son amie, pendant la nuit q

3 se dédire. C’est que l’amant pressent, dans cette nouvelle épreuve qu’il s’impose, l’occasion d’un progrès décisif. Ce mariage b

4 lle « mort à soi-même », c’est le début d’une vie nouvelle , dès ici-bas. Ce n’est pas la fuite de l’esprit hors du monde, mais s

5 Amour de Dieu nous a ouvert une voie radicalement nouvelle  : celle de la sanctification. Le contraire de la sublimation, qui n’é

6 serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle  ; et cette nouvelle, c’est que Dieu nous cherche. Et il nous trouve l

7 , s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle , c’est que Dieu nous cherche. Et il nous trouve lorsque nous percevon

8 oi en Dieu. L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle , dont l’acte créateur s’appelle la communion. Et pour qu’il y ait une

9 aturelles non converties, mais brimées par la loi nouvelle . Le mariage, par exemple, n’avait pour les Anciens qu’une significati

10 our quelles raisons.) D’où vient cette conception nouvelle de l’amour « perpétuellement insatisfait », et cette louange enthousi

11 t d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle  ? On ne saurait trop souligner le caractère miraculeux de cette doubl

12 ester dans une lettre fameuse contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’Église ignore, que la raison n’approuve pas, que la

13 qui pourrait nous orienter vers une compréhension nouvelle de ce que nous appelions le « narcissisme de la passion » (à propos d

14 cation qui la surprend comme malgré elle. Une vie nouvelle commence ici88. Normalement, ce premier et décisif appel devrait intr

15 st de ne pas mourir assez pour vivre toute la vie nouvelle , et pour obéir sans tourments. Je ne trouve rien, dans Tristan, qui r

16 a passion humaine. Elle a fondé cette « science » nouvelle sur l’observation du langage, et spécialement sur la similitude des m

17 squ’aux romans allégoriques du xviie , jusqu’à la Nouvelle Héloïse… Et par Jean de Meung la tradition antique, — celle qui conda

18 ces rhétoriqueurs. Ce qui est frappant dans cette nouvelle école, c’est qu’elle rénove consciemment le langage symbolique des tr

19 le » devient le Jour, la « cruelle mort » une Vie nouvelle , et pour qu’à la passion ne manque pas le sublime, voici la divinisat

20 vrance, — selon la foi des troubadours… 14. La Nouvelle Héloïse Paysan de Genève, Rousseau échappe à l’influence du don-j

21 l’on n’a pas tort d’attribuer au « climat » de la Nouvelle Héloïse, si nouveau pour le xviiie siècle, une faculté de contagion

22 ite : il serait aisé de reprendre, à propos de la Nouvelle Héloïse, toute notre exégèse de Tristan, notre dialectique de l’obsta

23 entimental — et non mystique146 —des amants de la Nouvelle Héloïse, que le romantisme va tâcher de rejoindre une mystique primit

24 voilà le thème religieux le plus profond de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le romantisme allemand. La mort est le but

25 t une sorte de profession de foi de la « religion nouvelle  » rêvée par Novalis et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que D

26 l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alors nous concevrons Dieu comme l’Esprit, Alo

27 lation spirituelle : elle n’a point de « religion nouvelle  », point de philosophes romantiques151, peu ou point de métaphysique,

28 avoir autant de vitalité qu’une vache. » ⁂ Cette nouvelle mystique de la « Vie » a pu donner naissance à de belles œuvres litté

29 a fureur… » et l’aveu à Thésée, au Ve acte. 139. Nouvelle vérification de ce que nous disions à propos d’Eckhart : la mystique

30 ays fut inondé de sang… L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire la guerre… qui troubla tellement la p

31 ère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle  : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la passion sur

32 bataille : « De ce lieu, de ce jour, date une ère nouvelle dans l’histoire du monde ». Et Foch commente ainsi cette phrase fameu

33 h commente ainsi cette phrase fameuse : « Une ère nouvelle s’était ouverte, celle des guerres nationales aux allures déchaînées

34 ne fut d’ailleurs qu’un prodrome de cette guerre nouvelle , puisque le procédé se limita à la destruction méthodique d’un millio

35 j’exige donc des terres nouvelles ! — et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les tensions supprimées à la base viennent s’ac

36 s » littéraires — que la nécessité d’une solution nouvelle est apparue en premier lieu. Cette solution s’appelle l’État totalita

37 d en la possédant. Alors commence une « passion » nouvelle . On s’ingénie à renouveler l’obstacle et le combat. On imagine différ

38 ’est d’au-delà de la passion que dans une passion nouvelle — dans le tourment nouveau de la poursuite d’apparences toujours plus

39 décision prise en dépit de tout, et qui fonde une nouvelle existence, initiant un risque nouveau. ⁂ Écartons tout malentendu : i

40 la fidélité dans le mariage est la loi d’une vie nouvelle  ; et non point de la vie naturelle (ce serait la polygamie) — et non

41 a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvelle  : ce n’est pas l’homme qui doit se délivrer lui-même, c’est Dieu qui

42 dérer les autres femmes d’une manière tout à fait nouvelle , inconnue du monde de l’Éros : comme des personnes, non plus comme de

43 décisions. Elles introduisent à une problématique nouvelle , et qui n’est pas toujours aussi simpliste que le dilemme passion-fid

44 me de la passion, la mort d’amour, initie une vie nouvelle , où la passion ne cesse d’être présente, mais sous l’incognito le plu

45 nça pour lui une autre vie. Il entra dans une vie nouvelle Où tout son être fut changé. Il devint un autre homme. Tout ce qu’il

46 est l’unique élément de la Nature. On lit dans la Nouvelle Justine : « Oui, j’abhorre la Nature : et c’est parce que je la conna