1
mour du prochain, vrai fondement de la communauté
nouvelle
— amour du prochain qui n’est pas un sentiment, mais une action de so
2
ers les autres — que saint Paul découvre la règle
nouvelle
de l’harmonie entre les hommes, cette harmonie des libertés humaines
3
suré, qui veut toujours aller plus loin. C’est la
nouvelle
conception de la liberté : le dépassement de toutes les limites. Pour
4
digne du nom ; et son but n’est pas de créer une
nouvelle
puissance qui, finalement, s’exercerait aux dépens de ses constituant
5
use de toutes les valeurs, une façon radicalement
nouvelle
de voir les choses. De cette manière, le fédéralisme est révolutionna
6
ation proprement exaltante pour l’ingénieur ? Une
nouvelle
manière d’assumer ses droits et ses devoirs civiques et culturels, et
7
inalités qu’elle doit se découvrir. Cela pose une
nouvelle
et lancinante question : celle du sens de la vie, du sens de la socié
8
les civilisations asiatiques, une espèce d’homme
nouvelle
qu’on appellera plus tard le savant, qu’on appelait en Grèce le philo
9
rt dans la tribu. Mais il a aussitôt besoin d’une
nouvelle
protection. Et voilà par quoi on rejoint la nécessité de la cité. L’h
10
ement, à partir de ce moment-là, la formule de la
nouvelle
communauté humaine va être donnée non plus par les cadres administrat
11
réalité d’ordre religieux qui est la personne, la
nouvelle
définition de l’homme, de l’homme en relation. C’est donc ici ce que
12
militaire, aligner tout son monde, et créera une
nouvelle
conception de l’homme citoyen ; non pas le citoyen qui décide libreme
13
ndant et, par l’ordre d’aimer son prochain, à une
nouvelle
communauté. Donc, cet homme — imaginons un chrétien idéalement confor
14
, le même soir : « De ce jour, de ce lieu une ère
nouvelle
va naître. » « Vive la nation », ça ne voulait pas dire ce jour-là «
15
me le mot « nation », une espèce de symbole de la
nouvelle
communauté que l’on recherchait. Avec la Révolution française, la gue
16
alités. C’est au xviie siècle que cette finalité
nouvelle
s’impose, avec Richelieu puis Louis XIV. Elle impose à tous les espri
17
ien, la Loi existante à laquelle il oppose sa foi
nouvelle
, et cette foi l’engage dans la construction d’un nouvel ordre qui ass