1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 énuries en famines au désastre final de la guerre nucléaire , ne serait-il pas temps de changer de cap ? De réviser les dogmes du
2 at napoléonien et les armements de l’impérialisme nucléaire , cette division du monde en États souverains ne peut conduire qu’à un
3 les Européens se réfugient sous le « parapluie » nucléaire américain pour éviter de faire face à leurs responsabilités, pour évi
4 ses — telles que le Centre européen de recherches nucléaires (CERN) à Genève ; la Fondation européenne de la culture (FEC) à Amste
5 uctivité matérielle ou qualité de la vie, énergie nucléaire ou énergie solaire, équilibre vivant ou équilibre de la Terreur. L’ét
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
6 ssance à tout prix, des armements et de l’énergie nucléaires , ou encore de l’exploitation du tiers-monde à l’enseigne de la Coopér
7 es mêmes de notre crise et les moyens — notamment nucléaires  — d’y mettre fin soit par l’asservissement de ses fauteurs, soit par
8 eul impératif indiscutable : celui du désarmement nucléaire , condition de la survie de l’espèce humaine en tant que civilisation.
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’énergie
9 on) (en millions TEP) Production (y compris le nucléaire ) 370 640 Importations 635 1160 Consommation 1005 1800 La consom
10 arbon, du pétrole, du gaz naturel et de l’énergie nucléaire  ; l’Italie de l’hydroélectricité et du gaz naturel ; la Hollande a be
11 e charbon, pas d’énergie hydraulique ni d’énergie nucléaire  ; la France n’a plus beaucoup de charbon ni de gaz, mais une forte ca
12 s une forte capacité hydraulique, et un programme nucléaire des plus ambitieux ; tout comme la RFA qui, en revanche, possède beau
13 ion de la production, ni du confort, alors que le nucléaire ne pourrait fournir dans la meilleure hypothèse que 17 % de la consom
14 éficient d’ici vingt ou trente ans sera l’énergie nucléaire . Là-dessus trois remarques : a) Au moment où le pétrole manquera13,
15 : — la résistance populaire, la peur viscérale du nucléaire , le « traumatisme d’Hiroshima », qui est un fait important, quoi qu’e
16 par le nucléaire15 ; — le prix réel de l’énergie nucléaire , bien plus élevé que les prix annoncés, à cause des coûts toujours oc
17 prévoyait 66 millions d’unités de compte pour le nucléaire contre 6 millions pour toutes les « autres formes » d’énergie. À quoi
18 che de très grande envergure consacré à la fusion nucléaire , procédé réputé « propre » et ne créant d’autres déchets que H2O = de
19 ofit en monnaie, la puissance militaire en fusées nucléaires , et l’élévation à tout prix du niveau de vie matérielle, aux dépens d
20 s, etc. 2. Prendre conscience de ce que l’énergie nucléaire (pratiquement les surgénérateurs dès 1990) ne pourra s’installer que
21 e la paix. 3. Pousser la recherche des formes non nucléaires d’énergie, jusqu’ici marginalisées par nos États, tous centralisateur
22 RN, et plus récemment pour l’étude de la biologie nucléaire , puis de la fusion thermonucléaire ; et cela, au-delà des Neuf, c’est
23 oute ces données sont justement les promoteurs du nucléaire … 14. Voir notamment les manifestes publiés par des savants du Collèg
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’environnement
24 par la crainte des effets possibles de l’énergie nucléaire — bombes ou centrales — sur l’environnement naturel et urbain, que le
25 responsables envers la société. La résistance au nucléaire résulte de questions de bon sens telles que : « Pourquoi avons-nous b
26 Les aérosols, les engrais azotés, les explosions nucléaires et les vols supersoniques militaires et civils constituent une menace
27 sera de 10 % en 2050 si l’on continue… Une guerre nucléaire mondiale aurait des conséquences désastreuses à cet égard : elle pour
28 tres, sur les effets probables d’une déflagration nucléaire , il résulte en effet : 1° Que les dommages seraient tels — étendue, d
29 préconiser une politique de destruction des armes nucléaires dans tous les pays qui en possèdent, ainsi que le démantèlement des r
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
30 rue des États-Unis pour une éventuelle protection nucléaire . C’est-à-dire, très exactement ce que les fédéralistes avaient voulu
31 es russes, et tout l’aléatoire d’une intervention nucléaire américaine, ils ne se contenteraient plus de l’alibi du « parapluie »
32 e non intégré de nos pays quant aux seules forces nucléaires engagées dans la région Europe : les potentiels sont de 1 (France et
33 décide s’il y a lieu ou non de recourir à l’arme nucléaire . Les Russes détiennent le principal des forces de production de l’Eur
34 civile — rendraient illusoire l’usage des moyens nucléaires qui occasionneraient plus de pertes aux populations civiles qu’à l’ag
35 — enfin pour « dissuader » l’URSS, dont l’arsenal nucléaire total est cent fois supérieur au nôtre. Mais voici l’évidence majeure
36 e. Mais voici l’évidence majeure : même à égalité nucléaire , l’Europe serait perdante, car l’extrême densité de sa population, de
37 que si l’Europe unie disposait de l’immense force nucléaire russe, elle pourrait faire autant de mal à l’URSS que celle-ci ne lui
38 ue celle-ci ne lui en ferait avec la petite force nucléaire française et anglaise. Il semble bien qu’une force de frappe national
39 u sans les « Américains », avec ou sans les armes nucléaires , rien ne résiste aux évidences que voici : — les armes nucléaires son
40 ne résiste aux évidences que voici : — les armes nucléaires sont offensives par nature et ne peuvent servir qu’à porter la guerre
41 taque fût-elle qualifiée de préventive. Les armes nucléaires sont par nature inaptes à défendre nos campagnes, nos villes, nos pop
42 — les « Américains » ne risqueront pas une guerre nucléaire si les Européens ne prouvent pas leur volonté de se défendre par leur
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
43 le solution au désastre économique et à la guerre nucléaire , se trouve lié à l’avenir d’une fédération réussie de l’Europe occide
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Programme pour les Européens
44 rsel, le tout allant inéluctablement aux conflits nucléaires intercontinentaux nettoyant la Nature de sa vermine humaine. Le seul
45 reposer pour la défense de l’Europe sur les armes nucléaires (par nature offensives) commandées par le Pentagone. Éduquer au contr
46 rde 66 millions d’unités de compte aux recherches nucléaires , contre 6 millions d’unités de compte aux recherches sur l’énergie so